Le maître de Rome dépendait de celui de Constantinople, reconnaissait son autorité et la représentait. Il ne portait pas de diadème et ne se donnait pas le titre d’empereur. Ces usages, établis longtemps avant l’Islam, furent observés jusqu’en l’an 330 … Continue reading
Monthly Archives: March 2014
Maçoudi, Avertissement, Byzance, Constantinople et Istan-Polin, 940 n-è
Dans la quatrième année de son règne, il bâtit la ville de Constantinople sur le détroit qui va de la mer Mayotis, appelée aujourd’hui mer des Khazars, à la mer de Rûm, de Syrie et d’Egypte, et au lieu appelé … Continue reading
Al-Mas’ûdî, Avertissement, Les 7 races : Iraniens, Sémites, européens, Berbers, Turcs, Indiens, sino-coréens, v. 950 n-è
Nous avons rapporté, dans nos précédents ouvrages, les opinions diverses sur l’origine du genre humain et sur sa dispersion à la surface de la terre, professées par les différentes sectes, tant de ceux qui suivent la loi que de ceux … Continue reading
Al-Mas’ûdî, Avertissement, Division du monde en 4 quadrants et 2 parties, v. 950 n-è
Le monde est divisible en quatre quadrants 1 : L’un est le quadrant oriental qui s’étend à l’est de la ligne allant du Nord au Sud. C’est un quadrant mâle; il indique la vie longue, le pouvoir longtemps gardé, la … Continue reading
Maçoudi, Prairies d’Or, Khazars, Russes et Bulgars (de la Volga), v. 950 n-è
Khazars et Russes Les habitants de Bab-al-Abwab ont à souffrir du voisinage d’une principauté appelée Jidân, qui est sous la domination du roi des Khazars, et dont la capitale était autrefois une ville appelée Samandar, à 8 journées de Bab-al-Abwab. … Continue reading
Mas’ûdî, Kurdes, Berbères, Arabes et la Vie Nomade, v. 940 n-è
Arrivons maintenant à l’objet principal de ce chapitre, conformément au titre que nous lui avons donné, à savoir : la vie nomade chez les Arabes et les autres nations étrangères à la civilisation, telles que les Turcs, les Kurdes, les … Continue reading
Mas’ûdî, Prairies, XXXIV-XXXVI : Slaves, Francs et Lombards, v. 940 n-è
XXXIV. SLAVES Les Slaves descendent de Mar, fils de Japhet, fils de Noé, et c’est à lui que tous les peuples de cette même race rattachent leur origine : telle est du moins l’opinion la plus généralement soutenue par les … Continue reading
Mas’ûdî, Prairies d’Or, XXXIII, Pays des Noirs, v. 940
Migrations Lorsque la postérité de Noé se répandit sur la terre, les fils de Kouch, fils de Canaan, se dirigèrent vers l’occident st traversèrent le Nil. Là, ils se partagèrent : les uns, c’est-à-dîre les Nubiens, les Baja et les … Continue reading
Ps-Apollodore, Hercule en Libye, v.100 n-è
Le héros accomplit ces exploits en huit ans et un mois. Mais Eurysthée, n’ayant pas retenus valables ceux de l’Hydre et des étables d’Augias, imposa encore un travail à Héraclès, le onzième : le héros devrait lui apporter les pommes … Continue reading
Pindare, Hercule contre Antée, v. 450 av. n-è
Tel fut jadis le fils d’Alcmène : petit de taille, mais d’un courage inébranlable, il alla de la cité de Cadmus, dans la fertile Libye, dans le palais d’Antée pour terrasser ce fier géant, qui avait été assez cruel pour … Continue reading
Diodore de Sicile, Hercule et Antée, les Colonnes et le troupeau de Geryon, v. 20 av. n-è
Dixième travail: les vaches de Géryon. LE DIXIÈME travail qu’Eurysthée imposa à Hercule fut d’amener les vaches de Géryon qui paissaient sur les côtes de l’Ibérie ou de l’Espagne. Hercule voyant qu’il ne pouvait exécuter ce commandement qu’avec beaucoup de … Continue reading
Diodore de Sicile, Hercule et Atlas, v. 20 av. n-è
XXVII. Il ne faut point omettre ce que les mythographes racontent d’Atlas et de l’origine des Hespérides. Dans le pays appelé Hespéritis, vivaient deux frères célèbres, Hespérus et Atlas ; ils possédaient des troupeaux d’une rare beauté, de couleur jaune, semblable … Continue reading
Al-Idrisî, L’ouverture du Détroit de Gribraltar par Alexandre le Grand, v. 1150 n-è
La Méditerranée , d’après ce qu’on raconte , était autrefois un lac fermé » comme Test aujourd’hui la mer du Tabaristân dont les eaux n’ont aucune communication avec celles des autres mers, de sorte que les habitants du Maghrib occidental … Continue reading
Al-Bakri, Ghomara, Tanger, Tetouan, Ceuta et Azila, v. 1075 n-è
Coutumes Ghomara Le mowareâa, usage généralement répandu chez les Ghomara, flatte singulièrement l’amour-propre de leurs femmes. Au moment où l’homme qui vient d’épouser une fille vierge se dispose à consommer son mariage, les jeunes gens de la localité enlèvent la … Continue reading
Al-Mas’ûdî, L’Espagne, v. 940 n-è
Le maître de la Sicile et de l’Ifriqiya, dans le Maghreb, avant l’islamisme, s’appelait Jarjis ; celui de l’Espagne, Loderik, qui était un nom commun à tous les rois de cette contrée. Certains auteurs prétendent que ces derniers tiraient leur origine … Continue reading
Mas’ûdî, Les Colonnes d’Hercule et les Canaries, v. 950 n-è
Cette mer commence par un bras qui se détache de l’Océan, et dont la partie la plus étroite est située entre la côte de Tanger et de Ceuta, dans le Maghreb, et la côte d’Espagne. Cet endroit, connu sous le nom … Continue reading
Al-Mas'ûdî, Description Générale des pays du Maghreb, v. 950 n-è
Le maître de la Sicile et de l’Ifriqiya, dans le Maghreb, avant l’islamisme, s’appelait Jarjis ; […] La mer du Maghreb, dans le voisinage des côtes du Soudan et de l’extrême Occident, offre beaucoup de particularités remarquables. Un savant qui … Continue reading
R. Caillié, La Traite Franco-Maure aux “Escales” du Sénégal, 1828
Dans la journée du 18 avril, les fils de mon marabout revinrent de l’escale, où ils étaient allés porter des gommes, et nous dirent que Hamet-Dou se proposait d’aller à Saint-Louis. Mohammed-Sidy-Moctar me conseilla d’y aller aussi pour chercher mes … Continue reading
René Caillié, le Tabaski chez les Maures, 1828
A la fin du carême, on célèbre une fête (le tabasky) à laquelle on donne une grande solennité. Chacun se revêt de ce qu’il a de plus beau, on tue un mouton mâle et qui n’a pas subi la castration … Continue reading
René Caillié, Circoncision et Excision chez les Brakna, 1828
C’est pendant le ramadan que les enfans subissent la circoncision, depuis l’âge de quatre ans jusqu’à douze; c’est toujours un marabout qui fait cette opération. L’enfant ne doit laisser apercevoir aucun signe de douleur : il tient un morceau de … Continue reading
René Caillié, le Ramadan chez les Maures, 1828
Les Maures véritablement dévots observent le jeûne le plus rigoureux ; ils ne font qu’un repas au milieu de la nuit, et non seulement ne prennent aucune nourriture pendant le jour, mais encore se privent de boire, et même de … Continue reading
R. Caillié, Guerre contre les Wulad Hmad, 1828
Le camp avait encore changé de place ; il était reculé d’un mille à l’E. et se trouvait près d’un ruisseau nommé Rekiza. A notre arrivée, on nous apprit que Hamet-Dou faisait la guerre aux Oulad-Hamet, et que ceux-ci prenaient … Continue reading
R. Caillié, Avidité et générosité chez les maures, 1828
Le 15 mars, nous retournâmes à Podor prendre notre monture, et nous repassâmes le fleuve à deux heures. Un hassane de la tribu de Oulad-Sihi se joignit à nous: en route, nous rencontrâmes un Haratine auquel il demanda du tabac … Continue reading
R. Caillié, Idées des Braknas sur les européens, 1828
La majeure partie des Maures croient que nous habitons sur la mer, et que nous n’avons que quelques petites îles semblables à celle de Saint -Louis : sous ce rapport, ils s’imaginent que nous voulons nous emparer de leur pays, … Continue reading
R. Caillé, Pouvoir des femmes chez les Maures, 1828
J’ai déjà dit que les femmes mauresses ont beaucoup d’ascendant sur leurs maris; je le répète ici, pour détruire une erreur dans laquelle M. Durand est tombé, et qu’il a pu transmettre à ses lecteurs. Le mari n’a d’autre autorité … Continue reading
René Caillié, Description de la nation des Braknas, castes…, 1828
Murabitin, Hassan, Zenaga, Haratin, Esclaves, Haddad… Continue reading
R. Caillié, Mort et Naissance chez les Braknas, 1828
Les Maures ne s’affligent de la mort de personne; ils trouveraient au contraire très mauvais qu’on pleurât sur le défunt, dans la persuasion que son ame monte droit au ciel. On lui rase tout le corps, à l’exception de la … Continue reading
René Caillié, Coutumes maritales chez les maures, 1828
Le 12, un jeune homme d’une tente voisine, ayant une maîtresse dans un camp de la tribu de Oulad Biéry, m’engagea à l’accompagner chez sa prétendue, avec quelques-uns de ses amis : ce camp était à un mille au N. … Continue reading
René Caillié, Récolte de la Gomme d’Accacia, 1828
L’époque de récolter la gomme était arrivée ; chacun s’occupait de ses préparatifs : je montrai le désir de me joindre à ceux qui devaient y aller, mais je ne pus en obtenir la permission. J’attribuai ce refus opiniâtre à … Continue reading
R. Caillié, Préparation du Gdîd (viande séchée), rapport à la viande chez les Maures, 1828
Le 11, je vis tuer un bœuf. Des esclaves lui lièrent les quatre pieds, et l’abattirent, puis lui plantèrent un piquet à travers la peau de la gorge pour l’empêcher de remuer la tête ; un marabout le saigna, et … Continue reading
René Caillié, Conception du vol chez les Braknas, 1828
Le 20 novembre, un hassane vola les bœufs d’un marabout de notre camp, ce qui causa une grande rumeur ; tout le monde fut sur pied toute la soirée : deux amis de celui qui avait été volé partirent pour … Continue reading
R. Caillié, Conflit entre une épouse (et son campement) et son mari, 1828
Le 6 novembre, je fus témoin d’une scène qui m’amusa beaucoup. J’aperçus hors du camp quantité de femmes qui poussaient des cris glapissans, et des enfans qui jetaient des pierres; je m’approchai par curiosité. Je vis une femme en pleurs, … Continue reading
R. Caillié, Les Laobés, “juifs de l’Afrique”, 1828
Les nègres mangent la pulpe du fruit crue (le balanites aegyptica), ou cuite sous la cendre ; le tronc du balanite fournit un bois jaune, facile à travailler, et solide ; les Laobés (Nation errante répandue dans toute la partie … Continue reading
R. Caillié, Deux Hassan (Guerriers) harcèlent des Zenaga (Tributaires), 1828
Le 10, j’étais à faire bouillir un peu de lait pour mon déjeuner : deux hassanes qui venaient d’arriver au camp s’approchèrent de moi; l’un d’eux jeta un chiffon sale dans mon lait, puis fit semblant de gronder son camarade, … Continue reading
R. Caillié, Du manque de générosité des maures, 1828
Le 9 novembre, plusieurs Maures vinrent me trouver pour que je leur indiquasse la manière de prendre le basilic : l’aîné des fils de la maison me dit que je ne devais la leur indiquer qu’après m’être fait donner un … Continue reading
René Caillié, Pick-Nick maure, 1828
Le même jour, un jeune Maure m’engagea à le suivre dans les bois, où il avait rendez -vous avec les autres jeunes gens du camp. Lorsque nous fûmes parvenus dans un lieu très épais, on s’assit ; et un moment … Continue reading
René Caillié, Entretien avec un marabout Brakna, 1828
Le 4 novembre, le gendre de Mohammed Sidy Moctar vint au camp. Gomme il ne logeait pas chez son beau-père, je crus qu’ils étaient brouillés -.j’allai lui faire ma visite. Il me témoigna beaucoup d’amitié, et me fit nombre de … Continue reading
R. Caillié, La culture du Mil sur les berges du Sénégal, 1828
C’est à la fin de mai que se fait la récolte du mil ; alors les marabouts reçoivent du grain de leurs esclaves ; et les hassanes, de leurs zénagues ou tributaires. Ce mil les soutient jusqu’au mois de juillet, … Continue reading
René Caillié, Le Camps du Roi des Braknas, Hamad Dû, 1828
Le 9 octobre, le guide que m’avait donné Hamet Dou refusa de me conduire plus loin. J’employai tous les moyens que j’avais en mon pouvoir pour le retenir : je ne pus y réussir; il voulut retourner au camp de … Continue reading
M. Park, Récit du Jihad mené par Abd al-Qadir, Almâmî du Fûtale Toro contre le Damel du Jolof, 1799
Le soir, nous gagnâmes Malacotta, où nous fûmes bien reçus ; c’est une ville non murée ; les huttes, pour la plupart, sont faites d’éclisses de cannes entrelacées à peu près comme un ouvrage de vannerie et recouvertes de boue. Nous passâmes … Continue reading
M. Park, Un pont traditionnel, 1799
Les Jallonkas, comme les Mandingues, sont gouvernés par un certain nombre de petits chefs qui sont en grande partie indépendants les uns des autres. Ils n’ont point de souverain commun, et ces chefs sont rarement assez unis entre eux pour … Continue reading
M. Park, Du bon ordre d’un caravane dans un royaume étranger (Jallonka), 1799
Comme c’était la première ville que nous trouvions hors des frontières du Manding, on observa plus d’étiquette qu’à l’ordinaire. Chacun eut ordre de garder sa position, et nous marchâmes vers la ville, formant une sorte de procession, à peu près … Continue reading
M. Park, Rapt d’un écolier, 1799
Comme nos provisions sèches n’étaient pas encore épuisées, on apprêta pour notre souper une quantité considérable de kouskous, et plusieurs habitants du village furent invités à partager notre repas. Mais ils reconnurent mal cette attention, car, dans la nuit, ils … Continue reading
Procès à Tambacounda
Nous reprîmes alors notre route, et vers onze heures nous gagnâmes une ville murée, appelée Tambaconda, où nous fûmes bien reçus. Nous y passâmes quatre jours, à cause d’un procès dont je vais raconter le sujet. Modi-Lemina, l’un des slatées … Continue reading
M. Park, Tragique échange d’esclave, 1799
Ici, l’un des esclaves de la caravane, qui depuis trois jours marchait avec beaucoup de peine, se trouva hors d’état d’aller plus loin ; son maître, qui était un des chanteurs, proposa de l’échanger pour une jeune fille esclave qui appartenait … Continue reading
Mungo Park, Occidentalisation (extraits), 1799
Nous passâmes la nuit à un petit village appelé Médina : ce lieu appartient en entier à un marchand mandingue, qui par un long commerce avec les Européens a contracté quelques-unes de leurs habitudes. On lui servait ses aliments dans des … Continue reading
M. Park, Adieu à ses compagnons esclaves, 1799
Quoique j’approchasse ainsi du terme de ma fatigante route, et que j’eusse l’espoir de me retrouver bientôt au milieu de mes compatriotes, je ne pus sans émotion me séparer de mes malheureux compagnons de voyage, qu’attendaient dans une terre étrangère, … Continue reading
M. Park, Sur le Charlestown avec les esclaves (musulmans) pour la Caroline du Sud, 1799
Le 15, le Charlestown, vaisseau américain commandé par M. Charles Harris, entra dans la rivière. Il venait chercher des esclaves, se proposant de toucher à Gorée pour s’en pourvoir et de se rendre de là à la Caroline méridionale. Comme … Continue reading
M. Park, Haute-Guinée, rencontre d’un marchand libyen en quête de ses courtiers , 1799
Dans la matinée du 17, il arriva une circonstance qui fit en ma faveur un changement considérable. Les trois marchands maures qui, depuis leur arrivée à Kamalia, avaient toujours logé sous la protection de Karfa et avaient gagné l’estime de … Continue reading
Mungo Park, Préparatifs de départ de Qafala (Caravane) entre la Haute Guinée et la Gambie, 1799
Tous les slatées et tous les esclaves qui faisaient partie de la caravane étant alors rassemblés à Kamalia, ou dans les villages voisins, on aurait pu croire que nous partirions bientôt pour la Gambie. Mais, quoiqu’on eût souvent fixé le … Continue reading
M. Park, Qui sont les esclaves, ce qu'ils savent de leur destination, leur traitement, 1799
Les esclaves que Karfa avait amenés avec lui étaient tous prisonniers de guerre. Ils avaient été pris par l’armée du Bambara dans les royaumes de Wassela et de Kaarta, et conduits à Sego, où quelques-uns d’eux avaient resté trois ans … Continue reading
M. Park, Instruction Publique au Manding, de l’opportunité de l’expansion de la science chrétienne, 1799
Le maître d’école, aux soins duquel Karfa m’avait confié pour le temps de son absence, était un homme doux, paisible, et dont les manières étaient affables ; il s’appelait Fankouma et, quoique fort strictement attaché à la religion de Mahomet, il … Continue reading
Mungo Park, De l’opportunité du progrès économique, 1799
Je crois avoir exposé avec assez de détail, dans ce chapitre et dans les précédents, la nature et l’étendue des rapports commerciaux qui subsistent aujourd’hui, et durent depuis longtemps entre les Nègres habitant des pays que j’ai visités et les … Continue reading
M. Park, Chasse et Commerce de l’Ivoire, 1799
Ivoire Après avoir exposé tous les renseignements que ma mémoire a pu me fournir sur la manière dont les Africains retirent l’or de la terre et sur la valeur qu’ils lui donnent dans leurs échanges, je passe à l’autre article … Continue reading
M. Park, Commerce de traite, 1799
Le commerce de la Gambie a été pendant longtemps un monopole des Anglais. On voit dans les voyages de Francis Moore ce qu’étaient, en 1730, les établissements de la compagnie anglaise sur les bords de cette rivière. Alors, la seule … Continue reading
Mungo Park, Industrie et commerce de l’Or (et du sel), 1799
Or On trouve probablement en Afrique, depuis les premiers siècles du monde, ces deux précieuses marchandises qui nous restent à examiner, l’or et l’ivoire. Elles sont mises au premier rang de ses importantes productions, dans les plus anciens monuments … Continue reading
Mungo Park, La Civilisation Mandingue Ouest-Africaine, 1799
-Astronomie
-Géographie
-Théologie
-Vie et Maladie
-Mort
-Arts : Musique, Poésie
-Nourriture
-Paresse ?
-Commerce
-Industrie : Textile, Tanneurs, Forgerons Continue reading
M. Park, Culte de la Lune, religiosité animiste, culte funéraire, 1799
La lune, par ses changements de forme, a un peu plus attiré leur attention. A la première apparition d’une nouvelle lune, qu’ils supposent être nouvellement créée, les naturels soit païens, soit mahométans, disent une courte prière. Ce semble être le … Continue reading
M. Park, Traite esclavagiste ordinaire et captifs de guerre, 1799
Cependant, plusieurs des slatées qui demeuraient à Kamalia, ayant dépensé tout leur argent et n’ayant guère d’autre ressource que l’hospitalité de Karfa, me voyaient d’un œil d’envie. Ils inventaient mille histoires ridicules pour diminuer l’estime que Karfa avait pour moi. … Continue reading
M. Park, Animistes et Musulmans à Kamaliya (frontière Guinée-Mali), 1799
Vers deux heures, j’arrivai à Kamalia, petite ville dont le coup d’œil est représenté dans la planche ci-jointe. Elle est située au pied de quelques collines de rochers où les habitants ramassent des quantités considérables d’or. Les buschréens vivent ici … Continue reading
Mungo Park, Des familles pauvres vendent leurs enfants au Mansa pour quelques rations de grain, 1799
La rareté des vivres se faisait effectivement sentir cruellement à ce pauvre peuple, ainsi que me le prouvait une circonstance que je vais rapporter. Tous les soirs, depuis mon arrivée, je voyais cinq à six femmes venir à la maison … Continue reading
M. Park, République aristocratique des Mansa du Manding, 1799
Lorsque j’entrai dans la ville, le peuple se rassembla autour de moi et me suivit dans le baloun où je fus présenté au douty ; on l’appelle ici mansa, mot qui signifie « roi ». Cependant il me parut que le gouvernement de … Continue reading
M. Park, Les Bandits Peuls sur la route entre Bamako et le Manding, 1799
La route était escarpée, parsemée de roches, et comme mon cheval s’était blessé le pied en venant de Bammakou il marchait doucement et avec beaucoup de peine. Dans plusieurs endroits, la montée était si raide, ou la pente si rapide, … Continue reading
M. Park, Le marché de Bamako, 1799
Le 23 août, je partis le matin de bonne heure pour Bammakou, où j’arrivai vers les cinq heures de l’après-midi. J’avais beaucoup entendu parler de Bammakou comme d’un grand marché de sel, et je fus un peu surpris de trouver … Continue reading
Mungo Park, Banlieue de Bamako, le Fondouk traditionnel, 1799
Dans la soirée, j’arrivai à Marabou, grande ville, célèbre, ainsi que Koulikorro, pour son commerce de sel. Je fus conduit à la maison d’un Kaartan, de la tribu de Jower, par qui je fus fort bien reçu. Cet homme avait … Continue reading
Mungo Park, Koulikorro, il devient écrivain de Saphi-s, 1799
j’arrivai à Koulikorro, ville considérable et grand marché de sel. Là, je logeai chez un Bambara qui jadis avait été l’esclave d’un Maure et en cette qualité avait été à Aroan, à Towdini (Taoudenni) et dans plusieurs autres endroits du désert. … Continue reading
Mungo Park, L’enterrement d’un enfant esclave (Mali-Central), 1799
Vers deux heures, j’arrivai au village de Souha, et je tâchai d’acheter un peu de grain du douty, qui était assis à l’entrée du village ; je n’y réussis point. Je le priai alors de me donner par charité quelques aliments, … Continue reading
M. Park, Election d’un Douty (gouverneur) par l’assemblée de la ville de Taffara (mali central), 1799
A mon arrivée à Taffara, je m’informai du douty, mais j’appris qu’il était mort peu de jours auparavant et que, des contestations s’étant élevées relativement à sa succession, il se tenait dans ce moment une assemblée des principaux habitants pour … Continue reading
Mungo Park, De la destruction de la Cité de Say ; début d’une famine de soudure, 1799
Le 15 août, vers neuf heures, je traversai une grande ville appelée Sai, qui excita beaucoup ma curiosité. Elle est en entier entourée de deux fossés très profonds, éloignés d’environ cent toises de ses murs. Sur le haut des tranchées … Continue reading
M. Park, Un rite de passage près du Niger, 1799
Nous partîmes de Kea, vers huit heures, et à environ un mille à l’ouest nous aperçûmes sur le bord de l’eau un grand nombre de jarres de terre disposées en pile les unes au-dessus des autres. Elles étaient faites très … Continue reading
Mungo Park, Rapport des marchands sur le pays du Moyen-Niger : Jenné, Massina, Jinbala, Tombouctou, Gao (Houssa) et les royaumes voltaïques, 1799
A deux petites journées de marche à l’est de Silla est la ville de Jenné, qui est située sur une petite île du fleuve et qui contient, dit-on, plus d’habitants que Sego et même qu’aucune autre ville du Bambara. A … Continue reading
M Park, La langue de Jenné (le Bozo), 1799
On m’apprit que, plus j’irais vers l’est, moins je trouverais que l’on entendît le bambara, et que lorsque je serais parvenu à Jenné j’entendrais la majorité des habitants parlant un langage différent, appelé par les Nègres jenné kummo et par … Continue reading
M. Park, Le Lion du Niger, 1799
Peu de moments après, comme nous traversions une grande plaine découverte où étaient quelques buissons épars, mon guide, qui était à quelques pas devant moi, me dit en langage foulah quelques mots que je ne compris pas. Je lui demandai … Continue reading
Mungo Park, A Sansanding : les maures, les juifs, le shérif du Touat, les oeufs, “le sâfî d’un blanc est meilleur que celui d’un maure”, 1799
Vers les cinq heures du soir, nous arrivâmes à Sansanding, très grande ville qui contient, me dit-on, de 8 à 10 000 habitants. Ce lieu est très fréquenté par les Maures, qui y apportent de Beerou du sel et de … Continue reading
Mungo Park, Le très vert pays du fleuve et l’arbre à beurre, 1799
Vers huit heures, nous passâmes par une grande ville appelée Kabba, située au milieu d’un beau pays très bien cultivé, qui ressemblait plutôt à l’intérieur de l’Angleterre qu’à ce que je croyais devoir trouver au milieu de l’Afrique. Les habitants … Continue reading
M. Park, Les Maures manigancent contre sa présence auprès du roi de Bambara, Mansong Kulibali, 1799
Le 23 juillet, un autre messager vint de la part de Mansong, portant un sac. Il me dit que l’intention du roi était que je partisse pour m’éloigner de Sego, mais que ce prince, voulant soulager un homme blanc dans … Continue reading
M. Park, Hospitalité instinctive d’une communauté de femmes, 1799
Cependant, vers le coucher du soleil, lorsque je me préparais à passer la nuit de cette manière et que j’avais lâché mon cheval afin qu’il pût paître en liberté, une femme qui revenait de travailler aux champs s’arrêta pour me … Continue reading
M. Park, Ségou et sa civilisation, 1799
La capitale du Bambara, Sego, où j’arrivais alors, consiste proprement en 4 villes distinctes ; deux desquelles sont situées sur la rive septentrionale du fleuve et s’appellent Sego Korro et Sego Bou. Les deux autres sont sur la rive méridionale, et … Continue reading
Mungo Park, Il découvre le Niger (Djoliba), 1799
Un peu avant la fin du jour, nous nous arrêtâmes pour passer la nuit dans un petit village où je me procurai quelques aliments pour moi et un peu de grain pour mon cheval, au prix modéré d’un bouton. On … Continue reading
M. Park, Il passe pour un Maure, 1799
Etant partis de ce lieu, nous trouvâmes plusieurs grands villages où je fus constamment pris pour un Maure et fournis ample matière aux plaisanteries des Bambaras. En me voyant conduire devant moi mon cheval, ils riaient de bon cœur de … Continue reading
M. Park, Une fête villageoise à l’entrée de Ségou, 1799
Vers huit heures, je partis de Doulinkeabou, et à midi je m’arrêtai quelques minutes près d’une grande korrée, où des Foulahs me donnèrent un peu de lait. Entendant dire que deux Nègres allaient de là à Sego, je m’estimai heureux … Continue reading
M. Park, A l’entrée de Ségou, caravane d’esclave allant à Marrakech, 1799
Le 18 juillet, nous continuâmes notre marche. Ayant fait la veille un léger souper, nous nous trouvâmes le matin assez en appétit pour chercher à nous procurer du maïs dans quelque village, mais ce fut inutilement. Les villes que nous … Continue reading
M. Park, Petite Commune en voie d’Islamisation à l’entrée du Bambara, 1799
Comme mes compagnons avaient le désir de s’établir dans ce canton, le douty leur fit présent d’une belle brebis, et je fus assez heureux pour me procurer une bonne quantité de grain pour mon cheval. Les naturels soufflaient ici dans … Continue reading
Mungo Park, Le cheveu d’un blanc est un gri-gri, 1799
Je gagnai Dingyce vers midi. Le douty et la plupart des habitants étaient allés travailler aux champs. Un vieux Foulah, me voyant errer par la ville, m’invita à entrer dans sa hutte, où je fus bien reçu. Le douty, lorsqu’il … Continue reading
M. Park, Sous une tente Peule, 1799
Vers deux heures après midi, je fus réveillé par trois Foulahs qui, me prenant pour un Maure, me montrèrent le soleil et me dirent qu’il était temps de prier. Sans entrer en conversation avec eux, je sellai mon cheval et … Continue reading
M. Park, Récit de la guerre du Kâ’arta, 1799
La guerre qui bientôt, après que j’eus quitté le Kaarta, désola ce royaume et répandit la terreur dans tous les Etats voisins commença pour bien peu de chose. Un parti de Maures dérobèrent quelques taureaux dans un village des frontières … Continue reading
Mungo Park, Raid de Maures à Funingkedi, 1799
Vers les deux heures après midi, je dormais tranquillement sur une peau de bœuf, lorsque je fus réveillé par les clameurs des femmes et les cris confus de tous les habitants. Je crus d’abord que les Bambaras étaient entrés dans … Continue reading
M. Park, Conversion sur lit de mort, 1799
Le malade fut confié aux soins de quelques vieux buschréens, qui travaillèrent à lui assurer son entrée dans le paradis, en marmottant à ses oreilles quelques phrases arabes, qu’ils l’invitaient à répéter avec eux. Après plusieurs efforts inutiles, le pauvre … Continue reading
M. Park, L’islam au Kâ’arta, 1799
Le soir, le roi m’envoya un beau mouton. Ce présent vint d’autant plus à propos que ni moi ni mes compagnons nous n’avions point mangé de toute la journée. Tandis que nous nous occupions à préparer notre souper, l’heure des prières … Continue reading
Mungo Park, Entrevue auprès de Daysî Kulibali, roi de Kâ’arta, annonce de la guerre avec le Bambara, 1799
Le roi, dont le nom était Daisy Kourabarri, n’avait dans ses vêtements rien qui le distinguât de ses sujets. Un banc de terre d’environ deux pieds de haut et couvert d’une peau de léopard lui servait de trône et était … Continue reading
M. Park, L’auteur passe pour un fantôme, 1799
Au même instant deux Nègres à cheval, armés de carabines, sortirent des halliers et galopèrent vers moi. A cet aspect je m’arrêtai. Les Nègres en firent de même, car nous étions tous trois également surpris et embarrassés. Cependant je pris … Continue reading
Mungo Park, L'hôte musulman alcoolique, 1799
J’eus assez de peine à terminer cette affaire, et il fallut pour cela sacrifier une couverture de laine que j’avais portée pour mon usage et qui plaisait singulièrement à mon hôte. Enfin il fut radouci par ce cadeau et, les … Continue reading
M. Park, Au village du forgeron, 1799
A deux milles à l’est de cette rivière, nous trouvâmes une grande ville, appelée Madina, dans laquelle nous passâmes sans nous arrêter, et à deux heures après midi nous découvrîmes la ville de Jumbo, patrie du forgeron, qui en était … Continue reading
Mungo Park, L’ultimatum religieux de l’Almami ‘Abd al-Qadir du Fûta-Tôrô, 1799
Le 5 janvier il arriva à Tiesie une ambassade composée de 10 personnes. Elle était envoyée par Almami Abd-ul-kader, roi de Fouta-Torra, pays situé à l’occident du Bondou. Les envoyés, ayant engagé Tiggity Sego à convoquer les habitants de la … Continue reading
M. Park, Procès entre un appelant animiste et un défendeur musulman, 1799
Le troisième jour après le départ de son fils, Tiggity Sego (le gouverneur et frère d roi) tint un palaver (parlement) pour juger une affaire très singulière. J’y assistai, et l’on plaida des deux côtés avec beaucoup d’intelligence et de … Continue reading
M. Park, Séjour à Tiesie, seconde ville du Kasson (Haut-Sénégal), 1799
, activités du fils du gouverneur, esclave en fuite, diplomatie avec l’émirat Maure des Geduma Continue reading
Mungo Park, Générosité d’une vieille esclave, 1799
Nous passâmes la nuit autour d’un petit feu, et le lendemain notre situation fut véritablement affligeante. Il nous était impossible de nous procurer des provisions sans les payer, et je savais que si je montrais de la verroterie ou de … Continue reading
Mungo Park, Royaume du Galam/Kadjâga et les Sarawoulli (soninke), 1799
Les Français donnent le nom de Galam au royaume de Kajaaga, mais ce dernier nom est le seul qu’emploient les habitants du pays. Le Kajaaga est borné au sud-est et au sud par le pays de Bambouk ; à l’ouest, par … Continue reading
M. Park, Description du Bondou et des Peuls (Foulah), 1799
Comme ce pays et le peuple qui l’habite diffèrent à beaucoup d’égards de ceux dont j’ai parlé, je vais, avant de continuer ma relation, donner quelques détails sur le royaume de Bondou et la nation des Foulahs, car ce que … Continue reading
M. Park, Entrevues avec l’Almami du Bondou, Fattecounda, 1799
A midi, nous entrâmes dans la ville de Fatteconda, capitale du royaume de Bondou, et peu après nous fûmes invités à aller loger dans la maison d’un très estimable slatée. Les villes d’Afrique n’ont point d’auberges, de sorte qu’en y … Continue reading