Jean Penkayê, XV, Déviance des Chrétiens durant le régime de Mu’awiya, v. 688 n-è

Cette période, si nous avions voulu, aurait pu être un moment de grandes bénédictions. La paix régnait partout, la terre nous a amplement livré ses fruits. Une bonne santé prévalait, l’amitié était partout, le commerce redoublait, les enfants ivres de joie, la richesse était généralisée, les richesses étaient immenses, les rois étaient en paix, il y avait de bonnes relations entre les seigneurs, les routes étaient ouvertes, les forces de l’ennemi étaient brisées, les trompettes de la guerre étaient endormis. Continue reading

Jean Bar Penkayê, XV, Paix et prospérité sous Mu'awiya, monothéisme mahométan, liberté de croyance, v. 688 n-è

De chaque homme ils ne requéraient que le tribut, et le laissaient libre de tenir sa croyance, et il y avait même parmi eux des chrétiens : certains appartenaient aux hérétiques (jacobites) et d’autres à nous (nestoriens). Tandis que Mu`awiya y régnait, il y avait une paix dans le monde dont on n’avait jusque là jamais entendu parler, de nos pères et des pères de nos pères. Continue reading

Jean Penkayê, XV, Dieu punit les “fils d’Hagar” : 1ère fitna, v. 688 n-è

Les Occidentaux (syriens-omeyyades) disaient : « on nous doit la supériorité, et le roi doit être choisi parmi nous ». Les Orientaux (irakiens-hashémites) les contredisaient et affirmaient que c’était plutôt à eux que cela était dû. En conséquence de cette affirmation, ils en vinrent aux mains. Lorsqu’ils se furent installés en affaire par ces méthodes, la victoire échut aux Occidentaux, appelé Omeyyades, et ce après un grand carnage entre eux. Continue reading

Yohannan b. Penkayê, Chr., XV, Dieu punit les chrétiens pour leurs schismes et leur envoie les barbares arabes, v. 688 n-è

Il souleva un royaume barbare contre nous, un peuple qui ne voulait entendre aucune supplique, qui ne connaissait ni compromis, ni paix, et dédaignait la flatterie et la bassesse[…] quand il eut prospéré et fait la volonté de Celui qui l’avait envoyé, il prit possession de tous les royaumes de la terre, […] vengea en eux l’opprobre de Dieu le Verbe, et le sang des martyrs du Christ versé sans aucune faute, notre Seigneur était satisfait et reposé, et il accepta de donner la grâce à son peuple. Continue reading

Jean Bar Penkayê, XIV, Conquête arabe, v. 688 n-è

Alors, quand ce peuple arriva, sur l’ordre de Dieu, et prit en quelque sorte la relève des deux royaumes, […] Dieu plaça la victoire dans leurs mains […] Comment, sinon, des hommes nus auraient-ils pu, chevauchant sans armure ni bouclier, être en mesure de gagner, sans l’aide divine, Dieu les ayant appelé depuis les extrémités de la terre de façon à détruire, par eux, un royaume de péché, et de mettre à bas, à travers eux, l’orgueil des Perses. Continue reading

Bar Penkayê, Chronique, XIV-XV, Première et seconde Fitna, règne de Mu’awiya et interprétation, v. 688 n-è

Il (Dieu) a commencé à nous faire la guerre, non à l’aide des rois despotiques qui nous oblige à adorer les idoles, ni par des Ariens, ni par celui de Eunomiens, mais par lui-même. Par la force de sa puissance les peuples furent agités et les royaumes tremblèrent. Il éleva la voix et la terre fut ébranlée. Il mit les peuples contre les peuples, et les royaumes contre les royaumes. Continue reading