X, 88 : Sajah bt. Al-Harîth (f. 1911) (Ibn al-Kalbî)

[…]
Elle et son clan étaient parmi les Banû taghlib ? Elle menait des fractions des Rabî‘a, parmi lesquels Hudhayl b. ‘Imrân à la tête des Banû Taghlib et ‘Aqqa b. Hilâl à la tête des Namir et Wattâd b. X à la tête des Iyâd et as-Salîl [Bishr] b. Qays [du clan des Hammâm b. Murra] à la tête des Banû Shaybân.
Ainsi, un grand enjeux leur faisait face, plus sérieux que ce à quoi le peuple avaient été confronté, en raison de l’attaque de Sajâh contre eux et de leurs disputes et querelles qui les avaient divisées.
[…]
Sajâh bt. Al-Harith b. Suwayd b ‘Uqfân et les descendants de son père ‘Uqfân étaient parmi les Banû Taghlib. Puis, après la mort de l’Apôtre de Dieu, elle prétendit être prophetesse, en Jazîra, auprès des Banû Taghlib, su quoi al-Hudhayl s’y attacha et abandonna le christianisme ainsi que ces chefs qui avançèrent avec elle pour razzier Abû Bakr.

X, 91, Poésie (f. 1914) (Ibn al-Kalbî)

Aucun des ‘Amr, des Sa‘d ou des Ribâb n’avait rejoint le mouvement de Sajâh, tous n’aspiraient qu’à rallier Qays, jusqu’à ce qu’il montre son soutien à Dabbah et commence(nt) à regretter. Aucun Hanzala[b. Mâlik, clan Tamîmî], sauf Wakî‘ et Mâlik ne les aida, et leur assistance était une alliance basée sur leur aide mutuelle et se rassemblent pour tous mutuellements. Ce sur quoi ‘Açamm at-Taymî a déclaré :
« Une sœur des Taghlib vint à nous et considéra la faiblesse des armées des nobles parmi les tribus de nos ancêtres ! »
« Et elle établit fermement un Appel parmi nous, par stupidité, alors qu’elle appartenait à une grande tribu étrangère ! »
« Nous n’avons alors accepté d’eux pas même ce qu’une fourmi pourrai porter dans sa bouche, non plus qu’elle n’aurait pu entrer si elle était venue à nous ! »
« Puisse ton apparent jugement être fou et erroné, le soir où tu rassemblas des troupes pour elle ! »

X, 93 : Sajah connaît le christianisme (f. 1916) (Ibn al-Kalbî)

Elle avait des connaissance du christianisme, l’ayant appris des Chrétiens de Taghlib.
Ainsi, Musaylima [des Banû Hanîfa, d’autres Rabi‘a] déclara :
« La moité de la terre nous appartient, et la moitié serait aux Quraysh s’ils avaient agi correctement, mais Dieu a t’a rendu la moitié que les Quraysh ont rejeté, et te l’a accordé, quand bien même serait-elle pour (eux) elle l’a accepté ! »
Elle répondit :
« La moitié n’est pas rendue sauf par ceux qui « Hanaf », donc, tu dois transporter la moitié vers la cavalerie que tu vois cmme s’ils mourraient de soif ! »

X, 97, Sajah devient « Muslim » à Kûfa (1920) (Sayf b. ‘Umar, m. 796)

Sajâh resta parmi les Banû Taghlib jusqu’à ce que Mu‘awiya la fisse transferrer de son temps, durant « l’année de l’union » (660-1) ; lorsque le peuple de l’Iraq accepta Mu‘awiya, après ‘Alî, Mu‘awiya entreprit d’expulser de Kûfa ceux qui avaient été les plus véhéments dans la cause de ‘Alî, et d’installer dans leurs maisons ces peuples de Syrie, de Baçra et de Jazîra qui furent les plus véhéments pour sa propre cause, ce sont ceux-là qu’on appelle dans les Amçar les « transferrés » (nawâqil) […] et de les transferrer vers les Banû Tamîm ; ainsi, il les transferra de Jazîra à Kûfa et les établis dans les résidence de al-Qa‘qâ‘ et ses parents [expulsé à Jerusalem]. Sajâh vint avec eux et devint une Muslim.

X, 148-9 : Hijâz contre Bahrayn (1974) (Sayf b. ‘Umar)

[…]rassembla ses contribules des Shayban, Taghlib et Namir » mais des groupes de Muslims leur dirent : « Donc les Lahâzim prendront soin d’eux pour nous. » A cette époque, les Lahâzim s’étaient mis d’accord pour assister al-‘Alâ’ [al-HaDramî] et lui obéissaient. Ce sur quoi ‘Abd Allah b. Hadhaf déclama :
« Ne nous menace point avec Mafrûq et sa famille ! S’il vient à nous, il endurera par nous la Sunna de al-Hutam ! »
« Ce clan de Bakr, même s’il est nombreux, est une des Umma qui entreront dans le Feu ! »
« Hors des palmeraies il y a des chevaux, et en leur sein il y a des chevaux, lourdement chargés de jeunes hommes menant des chameaux ! »

X, 151-2 : « Apostasie » de Rabi‘a b. Bujayr at-Taghlibî (f. 1976-7) (Sayf b. ‘Umar)

Les conquêtes des « apostats » par Khâlid b. al-Walîd et d’autres eurent lieu durant l’an 11 à l’exception du cas de Rabi‘a b. Bujayr qui eut lieu en l’an 13. L’histoire de Rabî‘a b. Bujayr at-Taghlibî est que Khâlid b. al-Walîd, selon ce qui a été raconté dans son récit, que j’ai mentionné, se trouvait à Al-Musayyakh et al-Huçayd, puis Rabî‘a se souleva avec un groupe « d’apostats » ; il les combattit donc, pillant et prenant des captifs, il prit une fille de Rabî‘a b. Bujayr, don il fit une captive. Il envoya les captifs à Abû Bakr, après quoi la fille de Rabî‘a devint la possession de ‘Alî b. Abî Tâlib.