XUANG-ZHANG : Rapport de pélerinage bouddhiste, v. 629 n-è, Description de la Transoxiane à l’aube de la dynastie Tang

De la cité de la rivière Su-yeh jusqu’au pays de Kishwang-na le paus est appelé Su-li, et le peuple est appelé du même nom. Leur caractères écrits et leur langue parlée sont également appelés de la sorte. Les caractères principaux sont initialement peu nombreux, ils sont une trentaine au total : les mots sont composés par combinaison de ces éléments ; ces combinaisons produisent un vocabulaire large et varié. Ils ont une certaine littérature, que le menu peuple lis ensemble, leur mode d’écriture est transmis d’un maître à un autre sans interruption, et est ainsi préservée.

Leurs sous-vêtements sont fait d’une beau lin court et serré ; leurs vêtements sont de cuir. Ils ajustent leurs cheveux de façon à laisser le haut de la tête exposée (rasée). Parfois, ils se rasent complètement les cheveux. Ils portent une bande de soie autour du fronts. Ils sont de haute taille, mais leur volonté est faible et pusillanime. Ils sont en règle générale rusé et trompeur dans leur conduite et extrêmement avares. Parents et et enfants planifient comment devenir riches, et plus ils gagnent, plus ils s’accordent de l’estime mutuellement, mais les bonnes actions et les pauvres ne sont pas distingués, même en étant immensément riche, ils se nourrissent et se vêtent médiocrement. Les hommes solides cultivent la terre, l’autre moitié se livre à le recherche du profit.

Après avoir fait environ 500 li (576m sous les Qin= 270 km) au NW du lac Tsing-Chi, j’arrivai à la cité de la rivière Su-Yé (-Chuy) ; cette ville a de 3 à 4 km de tour, c’est le rendez vous des marchands des divers royaumes.

A l’W, on voit qq dizaines de villes isolées, dans cha&que ville on a étabvli des chefs, qui sont indépendants les uns des autres, mais toujours soumis aux Tu-Kyue (Türük).

Après 400 li à l’ouest de la rivière Su-Yé, j’arrivai aux Mille-Sources, ce pays a 200 li au carré. Au sud, il est borné de montagnes enneigées, et des trois autres côtés par des plaines unies ; la terre ets abondamment arrosée, les arbres des forêts offrent grande luxuriance.

Le Qa(g)an des Tu-Kiue vient chaque année dans ce lieu éviter les châleurs de l’été ; après avoir fait 140-50 li à l’ouest des Mille Sources, j’arrivé à la cité de Ta-lo-se (Talas)

SHASH:

Le pays de Che-Shi mesure 1000 li de circuit (500 km). A l’W, il borde le fleuve Yeh (S-D). Il est comprimé à l’E et l’W, et étendue au N et au S. Les produits et le climat sont comme celles de Nu-Chi-Kien. Il ya une dizaine de villes dans le pays, chacune gouvernée par son propre chef, comme il n’y a nul souverain commun sur eux, ils sont tous sous le joug des Tu-Kiu.

De là, à 1000 li au SE, un pays s’appelle Fei-Han (Ferghâna)

FERGHÂNA
Fey-Han est d’environ 4.000 li de circuit ;  entourée par des montagnes de tous côtés.

Le sol est riche et fertile, elle produit beaucoup de récoltes, et l’abondance de fleurs et de fruits. Il est favorable à l’élevage des moutons et chevaux. Le climat est froid et venteux. Le caractère des personnes est de fermeté et de courage. Leur langue diffère de celle des pays voisins. Leur forme est plutôt pauvre et moyenne.

Pendant dix ans, le pays n’a pas eu de chef suprême. La plus forte domination par la force, et sont indépendants l’un de l’autre. Ils divisent leurs biens selon les vallées et des barrières montagneuses. Partant de ce pays vers l’Ouest pour 1000 li environ, nous arrivons au royaume de Su-tu-li-Se-na.

SUTRISHNA
Su-tu-li-sse-na “est de 1500 li de circuit. – Sur l’est, il borde le fleuve hein Yeh (SYR). Cette rivière prend sa source dans le plateau du nord du Tsung – Ling, et coule vers le nord-ouest, tantôt il roule ses eaux boueuses dans le calme le long, d’autres fois avec la turbulence. Les produits et les coutumes sont identiques à Che-shi. Quand il avait un roi, il fut sous la domination des Turcs. 100 li au NW, nous entrons dans un grand désert de sable, où il n’y a ni eau, ni herbe. La route se perd dans la steppe, qui semble sans limite, et c’est seulement en regardant dans la direction de quelque grande montagne, ou en suivant les squelettes dispersés, que l’on peut connaître son chemin.

SAMARQAND
Le pays de Sa-Mo-Kien est de 1600 li de circuit. Il s’étend d’E en W, il est contracté au N et au S, la capitale mesure 20 li de circuit.

Il est complètement fermée par des terres accidentées et très peuplée. Les plus riches marchandises de nombreux pays sont stockées ici. Le sol est riche et productif, et les rendements importants. Les arbres permettent une épaisse végétation, et fleurs et fruits sont abondants. On y élève les chevaux de Shen.

Les habitants sont les plus  habiles dans les arts et métiers ; le climat est agréable et tempéré. Les gens sont courageux et énergique. Ce pays est au milieu du peuple. Ils inspirent à toutes les personnes de leur entourage politesse et bienséance. Le roi est plein de courage, et les pays voisins obéissent à ses ordres.

Les soldats et la cavalerie sont forts et nombreux, et principalement des hommes de Chi-Kia, ils sont naturellement braves et féroces, et quêtent la mort comme un refuge. Quand ils attaquent, aucun ennemi ne peut tenir devant eux.

Vers le S-E, il y a un pays qui s’appelle Mi-Mo-Ho.

MAGHIAN
Mi-mo-ho est d’environ 400 ou 500 li de circuit, au milieu d’une vallée. D’est en ouest, elle est étroite et large du nord au sud. Les coutumes du peuple et ses productions sont identiques à Sa-mo-kien. De là, vers le nord, on arrive au pays Kie-Po-Ta-Na.

KEBÛD
Ki e-po-to-na mesure 1400 à 1500 li de circuit et s’étend d’est en ouest et se réduit du nord au sud ; Les coutumes du peuple et ses productions sont identiques à Sa-mo-kien. En allant sur 300 li à l’ouest, on atteint au Kiu-Shwang- Ni-Kia.

KUSHANIA
Le royaume de Kiu-Shwang-Ni-Kia est de 1400 ou 1500 li de circuit étroit d’E en W et large du N au S. Les coutumes du peuple et ses productions sont identiques à Sa-mo-kien. Après 200 li vers l’W on arrive au pays de Ho-Han.

KUAN
1000 li de circuit; Les coutumes du peuple et ses productions sont identiques à Sa-mo-kien. A l’W on vient après 400 li dans le pays de Pu-ho.

BOKHÂRA
Pu-ho mesure 1600 ou 1700 li de circuit; large d’E en W, et étroit du N au S, Les coutumes du peuple et ses productions sont identiques à Sa-mo-kien. En allant vers l’W de 400 li on entre dans le pays de Fa-Ti.

BETIK
This country is 400 li or so in circuit Les coutumes du peuple et ses productions sont identiques à Sa-mo-kien, en allant vers le SW de 500 li on arrive au pays du Holi-Si-Mi-Kia.

KHWÂRAZM
Le pays est parallèle sur 115 li aux bords du fleuve Po-Tsu (Amu) et mesure 20 ou 30 li d’ets en ouest, et du nord au sud 500 li, les coutumes du peuple et ses productions sont identiques à Fa-Ti, la langue par contre est légèrement différente.

De Sa-mo-kien en allant au SW sur 300 li on atteint Ki-shwang-na.  

KESH : Shahar-i-Sabz
Ce royaume est d’environ 1400 ou 1500 li de circuit; dans les coutumes et les productions, il ressemble au royaume de Sa-mo-Kie.

De cet endroit, vers le sud-ouest sur 200 li, nous entrons dans les montagnes.

Portes de Fer :

La route de montagne est abrupte et escarpée, et le passage le long des défilés dangereux et difficile. Il n’y a pas de peuple ou de villages, et peu d’eau ou de végétation. En longeant les montagnes, à 300 li au Sud-Est, nous entrons dans les Portes de Fer. La passe ainsi nommée est bordée à droite et à gauche par des montagnes d’une hauteur prodigieuse. La route est étroite, ce qui ajoute à la difficulté et au danger. Des deux côtés il ya une paroi rocheuse de couleur fer. Là, on a installé des doubles portes en bois, renforcées par du fer et meublé avec beaucoup de cloches raccroché. En raison de la protection accordée au passage par ces portes, lorsqu’elles sont fermées, on lui donne le nom de vent de fer.

TUHOLO  : Pamir

En passant les Portes de Fer, on arrive au pays du Tu-ho-lo. Ce pays est d’environ 1000 li du nord au sud, et 3000 li d’est en ouest. A l’est, il est délimitée par les Monts Tsung-Ling, à l’ouest, il touche à la Po-Li-Se (Perse), au sud, sont les énormes Monts Enneigés, au nord, les Portes de Fer. Le grand fleuve Po-Tsu coule au milieu de ce pays, en direction de l’occident.

Depuis des siècles, la race royale s’est éteinte. Certains chefs se sont affirmés par la force de leurs biens, et ont tenu chacun leur propre indépendance, ne comptant que sur les divisions naturelles du pays. Ainsi, ils ont constitué quelques 27 États, divisé par des frontières naturelles, mais dépendants dans leur ensembles des tribus Tuh-Kiu

Le climat est chaud et humide, et par conséquent prévalent les épidémies ; à la fin de l’hiver et le début des pluies de printemps tombe sans relâche, donc du sud de ce pays, et au nord de Lamghan (Lan-po), les maladies de mousson sont fréquents.

C’est pourquoi les prêtres se retirent le 16ème jour du douzième mois, et ne rentrent que le quinzième jour du troisième mois. Il s’agit en conséquence de la quantité de pluie, et ils organisent leurs instructions en conséquence. Ce peuple se caractérise par la méchanceté et la lâcheté, son apparence est faible et rustique. Leur connaissance de la bonne foi et de droiture s’étend aussi loin que leurs relations réciproques.

Leur langue diffère quelque peu de celle des autres pays. Le nombre de lettres dans leur langue est de 25, en combinant celles-ci, ils expriment tous les objets autour d’eux. Leur écriture est à travers la page, et ils lisent de gauche à droite. Leurs dossiers littéraires ont augmenté progressivement, et dépassent ceux des Su-Li (runes vieu Turc). La plupart des gens utilisent le coton pour leur toilette.

Dans les transactions commerciales ils utilisent l’or et même l’argent. Les pièces sont différentes dans le modèle d’autres pays. En suivant le cours de l’Amu, qui arrive du nord, on trouve le pays de Ta-Mi.

TIRMIDHH
Le pays mesure 600 li d’est en west, et 400 li du nord au sud. La capital du pays est de 20 li de circuit, allongée d’est to west, and rétrécie du nord au sud.

Il y existe environ 10 Sangharama avec environ un milier de moines.

Les stupas et les images de Buddha sont notés pour différentes manifestations spirituelles .

En allant vers l’est, on atteint Chi-Ngo-Yen-Na.