Môshê b. Maymôn, Epître au Yemen (VI), 1172

Lieu et Moyens du Messie

 

Quant à l’endroit où le Messie fera sa première apparition, l’Écriture laisse entendre qu’il se présentera d’abord dans la terre d’Israël, comme nous le lisons :

« Il apparaît soudain dans son temple » (Malachie 3:1)

Quant à l’avènement du Messie, rien n’en sera connu à ce sujet avant qu’il se produise.

Le Messie n’est pas une personne au sujet de laquelle on peut prédire qu’il sera le fils d’untel, ou de la famille d’untel. Au contraire, il sera inconnu avant sa venue, mais il révélera au moyen de miracles et des prodiges qu’il est le vrai Messie.

L’Ecriture, en allusion à sa lignée mystérieuse, dit :

« Germe (CMH) est son nom et de sa place (M-THTY-W) il germera (Y-CMH) » (Zacharie 6:12)

De même, Isaïe, se référant à l’arrivée du Messie, implique qu’on ne connaîtra ni son père, ni sa mère, ni ses parents :

« Car il germera de suite comme un jeune arbre, et comme une racine sortant d’une terre desséchée » (53:2)

Après sa manifestation en Palestine, Israël se rassemblera à Jérusalem et dans les autres villes de la Palestine. Alors des nouvelles se propageront à l’Orient et à l’Occident jusqu’à ce qu’elles vous parviennent au Yémen et à ceux au-delà de vous en Inde comme nous l’apprenons d’Isaïe :

« Qui enverra des ambassadeurs par les mers, même dans des vaisseaux de papyrus sur les eaux, ira, vous presserez des messager [sic], à un peuple tiré et arraché d’un peuple qui souffrit terriblement du début à la fin » (18:2)

Le processus de la rédemption finale ne sera pas inversé de sorte qu’il apparaît d’abord dans les terres distantes, et atteindra finalement la Palestine.

 

Quelles sont les grandes puissances, que tous les prophètes de Moïse à Malachie attribuent au Messie, on peut le déduire de diverses déclarations dans les 24 livres de l’Écriture.

Le plus important d’entre eux est le fait que le simple rapport de sa venue sémera la terreur dans les cœurs de tous les rois de la terre, et leurs royaumes s’effondreront, ils ne seront plus capable de guerroyer ou de se révolter contre lui. Ils ne sauront ni le diffamer, ni le calomnier, car les miracles qu’il effectuera les effrayeront dans un silence complet.

Isaïe se réfère à la soumission des rois au Messie dans le verset :

« les rois fermeront la bouche à cause de lui » (52:15)

Il tuera qui il voudra, aucun n’échappera ou ne sera sauvé, comme il est écrit :

« Et il frappera la terre avec la verge de sa bouche » (Isaïe 11:04)

Révolutions et guerres, dans le monde entier, de l’Orient à l’Occident, ne cesseront plus au commencement de l’ère messianique, mais seulement après les guerres de Gog et Magog, comme cela fut indiqué par Ezéchiel.

Je ne crois pas que cet homme qui est apparu parmi vous ne possède ces pouvoirs.

 

Solution contre le Faux Messie

 

Vous savez que les chrétiens attribuent faussement des pouvoirs merveilleux à Jésus le Nazaréen, puissent ses os être broyés en poussière, comme la résurrection des morts et d’autres miracles.

Même si nous les concèderont pour les besoins du raisonnement, nous ne devrions pas être convaincus par leur raisonnement que Jésus est le Messie.

Car nous pouvons apporter 1000 preuves ou plus de l’Écriture que ce n’est pas ainsi, même de leur point de vue. En effet, qui s’arrogerait ce rang même, s’il voulait se rendre ridicule ?

 

En somme, cet homme a agi présomptueusement ou avec dédain, je le juge digne de mort. La vérité semble être qu’il s’attrista et perdit son esprit. À mon avis, il est plus souhaitable, tant pour votre bien et pour le sien que vous le mettiez aux fers pendant un certain temps, jusqu’à ce que les Etrangers apprennent sa démence.

 

Après avoir blasonné et ébruité à l’étranger concernant l’intelligence de cet homme parmi eux, vous pourrez le libérer sans mettre en danger sa sécurité.

Si les Etrangers acquièrent des connaissances sur lui après qu’il aura été enfermé par vous, ils se moqueront de lui, et le déclareront irrationnel et ils ne sauraient plus vous inquiéter.

Si vous tardez jusqu’à ce qu’ils apprennent cela par eux-même, alors vous aurez probablement à subir leur colère.

 

Persistance dans le malheur et la soumission

 

Rappelez-vous, mes coreligionnaires, que en raison du grand nombre de nos péchés, Dieu nous a jeté au milieu de ce peuple, les Arabes, qui nous a sévèrement persécuté, et adopta une loi néfaste et discriminatoire contre nous, comme l’Écriture nous en a averti : « Nos ennemis eux-mêmes nous jugeront » (Deutéronome 32:31).

Jamais aucun peuple ne nous a molesté, dégradé, avili et haï autant qu’eux. Par conséquent, lorsque David, de bienheureuse mémoire, inspiré par l’esprit saint, envisagea les futures tribulations d’Israël, il pleura et déplora leur sort seul dans le royaume d’Ishma’êl, et pria en leur nom, pour leur délivrance, comme il est implicite dans le verset :

« Malheur à moi, qui séjourne avec Meshekh, qui habite à côté des tentes de Kedar » (Psaumes 120:5).

Notez la distinction entre Kedar et les enfants d’Ishma’êl, car le Fou et imbécile est de la lignée des enfants de Kedar comme ils l’admettent volontiers.

Daniel fait allusion seulement à la souffrance de l’humiliation et de la dégradation « comme la poussière dans le battage », aux mains des Arabes, puissent-ils être rapidement vaincus, lorsqu’il dit :

« Et une partie des foules et des étoiles, il les abaissa au sol, et les foula aux pieds » (8,10).

 

Bien que nous ayons été déshonoré au-delà des forces humaines, et avons du faire avec leurs machinations, encore nous nous sommes comportés comme celui qui est décrit par l’auteur inspiré :

« Mais je suis comme un sourd, qui n’entend pas, et je suis comme un muet qui n’ouvre pas la bouche » (Psaumes 38:14)

De même nos sages nous ont chargés de supporter les atermoiements et l’absurdité d’Ishma’êl dans le silence.

Ils ont trouvé une allusion énigmatique à cette attitude dans les noms de ses fils :

« Mishma, Dûma, et Massa » (Genèse 25:14), qui furent interprétés comme signifiant :

« Écoutez, taisez-vous, et supportez » (Targum, Ps-Jonathan).

Nous avons accepté, jeunes et vieux, de nous endurcir par l’humiliation, comme Isaïe nous l’a demandé :

« J’ai livré mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient les cheveux » (50:6).

En dépit de tout celà, nous n’avons pas échappé à cette maltraitance continue qui faillit nous écraser.

Peu importe que nous souffrions et choisissions de rester en paix avec eux, ils attisent les conflits et la sédition, comme David le prédit :

« Je suis tout à la paix, mais quand je parle, ils sont pour la guerre » (Psaumes 120:7).

Si, donc, nous commençons à nous révolter et à leur réclamer du pouvoir de manière absurde et ridicule nous nous abandonnons sans doutes à la destruction.

 

Faux-Messies précédents et conséquences néfastes

 

Je vais maintenant te raconter succinctement plusieurs épisodes ultérieurs à l’expansion du royaume arabe à partir desquels tu tireras un certain bénéfice. 

 

1 : Le Messie des Transoxians

L’un d’eux fait référence à l’exode d’une multitude de Judéens, au nombre de centaines de milliers, de l’Orient au-delà Ispahan, dirigés par une personne qui prétendait être le Messie. 

Ils étaient accoutrés d’un matériel militaire, et tenaient des épées, et tuèrent tous ceux qu’ils rencontrèrent. Ils atteignirent, selon l’information que j’ai reçue, les environs de Baghdad. Ceci eu lieu au début du règne des Omeyyades.

Le roi dit alors à tous les Judéens de son royaume :

« Laissez vos Chercheurs aller à la rencontre de cette multitude et vérifier si leur prétention est vraie et si elle est prévue sans aucun doute. Si c’est le cas, nous conclurons la paix avec vous à toutes les conditions que vous pourriez préférer. Mais si c’est dissimulation, alors je leur ferais la guerre. »

Lorsque les sages rencontrèrent ces Judéens, ces derniers déclarèrent :

« Nous appartenons aux enfants du district de Transoxiane. »

 Puis ils leur demandèrent :

« Qui vous a incité à ce soulèvement ? » 

Là-dessus, ils répondirent :

« Cet homme ici, l’un des descendants de David, que nous savons être pieux et vertueux ; cet homme, que nous savions être un lépreux dans la nuit, se leva le lendemain matin sain et sauf »

Ils croyaient que la lèpre était une des caractéristiques du Messie, pour lequel ils ont trouvé une allusion au verset :

« Puni, Frappé de Dieu, et Humilié » (Esaïe 53:4) par la lèpre. 

 

Là-dessus, les sages expliquèrent que cette interprétation était erronée, et qu’ils n’avaient pas même l’une des caractéristiques du Messie, et encore moins toutes. 

En outre, ils leur conseillèrent ce qui suit :

« O, frères, vous êtes toujours près de votre pays d’origine et avez encore la possibilité d’y retourner ; si vous restez dans ce pays, vous ne périrez pas seulement, mais vous saperez les enseignements de Moïse, en incitant les gens à croire que le Messie est apparu et a été vaincu, alors que vous n’avez ni de prophète parmi vous, ni de présage dénotant son avènement ». 

 

Là-dessus, ils furent convaincus par ces arguments. Le Sultan leur remis plusieurs milliers de dinars par voie d’hospitalité afin qu’ils quittent son pays. Mais après leur retour chez lui, il  eut un changement de cœur à l’égard des Judéens à qui il infligea une amende pour ses dépenses. 

Il leur ordonna de porter une marque particulière sur leurs vêtements, d’y écrire le mot « maudit », et de se fixer une barre de fer à l’arrière et à l’avant. Depuis lors, les communautés de Khorasan et Ispahan connurent les tribulations de la diaspora.

Nous avons appris cet épisode de rapports oraux.

 

2 : Le Prophète du Draa

L’incident suivant, nous l’avons vérifié et savons qu’il est vrai parce qu’il eut lieu récemment.

 

Il y a une 50aine d’années ou moins, un homme érudit, pieux et vertueux du  nom de Moïse Al-Dar’i vint de Draa à la province d’al-Andalûs pour étudier sous le Rabbin Yôsef b. Migâsh Ha-Levî, de bienheureuse mémoire dont tu as probablement beaucoup entendu parler.

 

Plus tard, il partit pour Fàs, le centre du Maghreb. Les gens venaient à lui à cause de sa piété, de sa vertu et de son enseignement.

Il les informa que le Messie était venu, comme cela lui avait été révélé par Dieu dans un rêve.

Pourtant, il ne le prétendait pas sur la base d’une communication divine, comme le fit l’ancien Fou, qu’il était le Messie.

 

Il a simplement affirmé que le Messie était apparu.

Beaucoup de gens adhérèrent et firent reposer leur foi en lui.

Mon père et maître, de bienheureuse mémoire, s’efforça de dissuader et décourager les gens de le suivre.

Cependant, seuls quelques-uns furent influencés par mon père, alors que la plupart, voire la quasi-totalité s’accrochaient à R. Moïse, de bienheureuse mémoire.

Enfin, il prédit des événements qui s’avérèrent véridiques, peu importe ce qui allait se produire.

Il disait :

« J’ai été informé hier – que ceci et celà se passera » et c’est arrivé exactement comme il l’avait prédit.

Une fois, il annonça une pluie violente pour le vendredi prochain et que les gouttes qui tomberont seront de sang.

Cela fut considéré comme un signe de l’avènement prochain du Messie, comme on l’a déduit de ce verset :

« Et je ferai paraître des prodiges dans les cieux et sur ​​la terre, le sang et le feu, et des colonnes de fumée. » (Joël 3:03).

 

Cet épisode eut lieu au mois de Marheshwan. Une très forte pluie tomba ce vendredi-là et le fluide qui descendait était rouge et visqueux comme s’il était mélangée avec de l’argile.

Ce miracle convaincut tout le monde qu’il était sans aucun doute un prophète.

En soi, cette apparition n’est pas incompatible avec les principes de la Torah, la prophétie va retourner en Israël avant l’avènement messianique, comme je l’ai déjà expliqué. Lorsque la majorité des gens placeront leur confiance en lui, il prédit que le Messie viendrait cette même année à la veillée de Pessah.

Il conseilla aux gens de vendre leurs biens et d’emprunter aux musulmans avec la promesse de rembourser 10 dinars pour 1, afin d’observer les préceptes de la Torah liées au festival de Pessah, car ils ne les reverront jamais, et c’est ce qu’ils firent.

Lorsque Pessah fut venue et que rien ne se produisit, les gens furent ruinés comme la plupart d’entre eux avaient vendus leurs biens pour une bagatelle, et ils furent submergés de dettes.

Quand les peuples dans le voisinage et leurs esclaves apprirent ce canular ils se mirent en tête d’en finir avec lui, s’ils le localisaient.

Comme ce pays musulman ne lui offrait aucune protection, il partit pour la Palestine où il mourut, que sa mémoire soit bénie. 

Quand il partit, il fit des prédictions, comme j’en ai été informé par ceux qui l’ont vu, à propos d’événements, grands et petits, au Maghreb, qui s’accomplirent par la suite.

 

3 : L’Affaire d’Ibn ‘Arya

Mon père, de bienheureuse mémoire bénie, m’a dit que 15 ou 20 ans avant cet épisode, des gens respectables vécurent à Cordoue, le centre d’Al-Andalus, dont certains s’adonnaient au culte de l’astrologie. Ils étaient tous d’ avis que le Messie apparaîtrait cette année. 

Ils cherchèrent une révélation dans leurs rêves, nuit après nuit, et vérifièrent que le Messie était un homme de cette ville. 

Ils choisirent une personne pieuse et vertueuse du nom d’Ibn Arya qui devait instruire les gens. Ils forgèrent des miracles et des prédictions comme Al-Dar’i avait fait jusqu’à ce qu’ils gagnent les cœurs de tous les gens. 

Quand les hommes influents et savants de notre communauté entendirent parler de cela, ils se rassemblèrent dans la synagogue et y conduisirent Ibn Aryeh et le firent flageller en public. 

En outre, ils lui imposèrent une amende, et le condamnèrent à l’Interdit, parce qu’il avait sanctionné par son silence, les professions de ses adhérents, au lieu de les retenir et de leur faire remarquer qu’ils contredisaient notre religion. 

Ils ont firent de même pour les personnes qui s’étaient réunies autour de lui. 

Les Judéens ne purent échapper à la colère des Etrangers qu’avec la plus grande difficulté.

 

4 : Le Messie de Lyon

Environ 40 années précédant l’affaire d’Ibn Arya en Al-Andalus, il est apparu un homme dans Lînûn [Lyon ?], un grand centre au cœur de Cerfât [la Francie], qui comptait plus de 10 000 familles juives. 

Il prétendait qu’il était le Messie. Il était censé avoir effectué les miracles suivants :

Les nuits de lune il sortait et grimpait au sommet de grands arbres et glissait d’arbre en arbre comme un oiseau. 

Il cita le verset de Daniel pour prouver qu’un tel miracle était au pouvoir du Messie :

« Et voici, il vint avec les nuées du ciel semblable à un fils de l’homme […] Et on lui donna la domination » (7:13-14). 

Beaucoup de ceux qui furent témoins du miracle devinrent ses sectateurs. 

Les Cerfâtî-s [Franc] les découvrirent, les pillèrent et mirent beaucoup de leurs disciples à mort, ainsi que leur Prétendant. 

Certains d’entre eux soutiennent cependant qu’il se cache encore jusqu’à ce jour.

 

Les prophètes nous ont prédit et instruit, comme je te l’ai dit, que les prétendants et les simulateurs apparaissent en grand nombre au moment où s’approchera l’avènement du vrai Messie, mais ils ne seront pas en mesure de parvenir à leurs fins. Ils périront avec beaucoup de leurs partisans.

 

Salomon, de bienheureuse mémoire, inspiré par l’esprit saint, prévoyait que la durée prolongée de l’exil inciterait certains des nôtres à chercher à y mettre fin avant l’heure prévue, et en conséquence, qu’ils périraient ou iraient au désastre.

 

Il les exhorta donc et leur adjura en langage métaphorique de renoncer, comme nous le lisons :

« Je vous en conjure, filles de Jérusalem, par les gazelles et les biches des champs, afin que vous ne vous réveilliez pas, ni n’attisiez l’amour, jusqu’à ce qu’il plaise ». (Cantique des Cantiques 2:07, 8:04).

 

« Maintenant, frères et amis, respectez le serment, et ne réveillez pas l’amour jusqu’à ce qu’il plaise » (Ketoubot 111a).

 

Que Dieu, qui a créé le monde avec les attributs de la miséricorde nous accorde le privilège de voir le retour des exilés à son héritage, de contempler la grâce du Seigneur, et de visiter son temple.

Puisse-t-Il nous faire sortir de la vallée de l’ombre de la mort dans lequel Il nous a mis.

Puisse-t-Il supprimer les ténèbres de nos yeux, et la morosité de nos cœurs.

Puisse-t-Il accomplir de nos jours ainsi que des tiens la prophétie contenue dans le verset :

« Le peuple qui marchait dans les ténèbres vit une grande lumière » (Esaïe 09:01)

Puisse-t-Il assombrir nos adversaires dans sa colère, et puisse Sa Colère éclairer notre obscurité, comme il est écrit :

« Car voici que les ténèbres couvrent la terre […] mais le Seigneur brillera » (Isaïe 60:2)

 

Salut à toi, cher ami, maître des sciences, et parangon de l’apprentissage, et à nos collègues érudits, et à tout le reste du peuple.

La paix, la paix, comme la lumière qui brille, et beaucoup de pêches jusqu’à ce que la lune ne soit pas plus.

 

Amen.

 

PS :

Je vous prie :

-d’envoyer une copie de cette missive à toutes les communautés dans les villes et les villages, afin de renforcer les gens dans leur foi et de les mettre sur leurs pieds. 

-de la lire lors de rassemblements publics et privés, et tu deviendras ainsi un bienfaiteur public. 

-de prendre les précautions nécessaires de peur que son contenu ne soit divulgué aux Etrangers par une mauvaise personne et que nous vivions alors une mésaventure (Que Dieu nous l’épargne).

 

Quand j’ai commencé à écrire cette lettre, j’ai eu quelques doutes à ce sujet, mais ils ont été annulées par ma conviction que le Bien Commun a la priorité sur la sécurité personnelle. 

 

De plus, je l’envoie à un personnage comme toi, « et le secret du Seigneur peut être confiée à ceux qui le craignent »

 

Nos sages, les successeurs des prophètes, nous ont assuré que les personnes engagées dans une mission religieuse ne rencontreront nulle catastrophe (Pesahim 8b). 

 

Quelle mission religieuse est-elle plus importante que celle-ci ?. 

 

La paix soit avec tout Israël. 

 

Amen.