Ammien Marcelin, Description de la Syrie, v. 360 n-è

Cilicie

5. La frontière de l’Est qui s’étend droit devant à une grande distance, accessible depuis les rives de l’Euphrate à celles du Nil, est bornée à G par les tribus des Sarrasins et à D par la mer.6. Séleucus Nicator, après avoir occupé ce district, l’augmentation de sa prospérité à un degré extraordinaire, quand, après la mort d’Alexandre, roi de Macédoine, il a pris possession du royaume de Perse par droit de succession; fut un roi puissant et victorieux, comme son nom l’indique. Faisant libre usage de ses nombreux sujets, qu’il gouvernait depuis longtemps en toute tranquillité, il fit d’aglomérations rustiques des cités réguléesière, importantes pour leur grande richesse et leur puissance, dont la plupart, de nos jours, bien qu’appelés de noms grecs, qui leur furent données par le choix de leur fondateur, n’ont cependant pas perdu l’appellation que les colons des villages d’origine leur avait donné en langue assyrienne.

7. Après l’Osdroene, qui, comme je l’ai déjà dit, j’ai l’intention de supprimer, dans cette description, la première province à être mentionné est Commagena, maintenant appelé Euphratensis, qui a surgi en importance par lents degrés, et est remarquable pour les cités magnifiques de Hiérapolis, l’ancienne Ninos, et Samosate.

8. La province de Syrie, qui s’étend sur une campagne magnifique est anoblie par Antioche, une cité connue du monde entier, avec laquelle aucune autre ne peut rivaliser à l’égard de ses richesses, importés ou naturelles, et par Laodicée et Apamée, et aussi par Séleucie, toutes cités qui des plus prospère depuis l’aube de leur fondation.

9. Vient ensuite la Phénicie, une province située sous le Mont-Liban, plein de beauté et d’élégance, et décorées avec des villes de grande taille et sa splendeur, dont Tyr surpasse tous dans la beauté de sa situation et sa renommée. Et puis viennent Sidon et Béryte, et sur un pied d’égalité avec eux Emissa et à Damas, cités fondées dans les âges reculés.
10. Ces provinces, dont la frontière est le fleuve Oronte, une rivière qui passe au pied du célèbre et noble Mont Cassius, et se jette enfin au Levant, près du golfe d’Issos, ont été ajoutés à la domination romaine par Pompée, qui, après avoir vaincu Tigrane, les séparait du royaume d’Arménie.
11. La dernière province de l’Orient est la Syrie-Palestine, une région vaste, riche en bien cultivée et un beau pays, et ayant plusieurs villes magnifiques, tous d’égale importance, et rivalisant entre elles pour ainsi dire parallèlement. Par exemple, à Césarée, par Hérode en l’honneur du Prince Octave, et Eleutheropolis et Neapolis, et Ascalon et Gaza, cités bâties aux siècles passés.

12. Dans ces districts pas rivière navigable est vu: dans de nombreux endroits, aussi, montée des eaux naturellement chaudes de la terre bien adapté pour la guérison de diverses maladies. Ces régions ont également été fondées par Pompée en province romaine, après avoir soumis les Judéens et pris Jérusalem, et qu’il fit passer leur gouvernement à un gouverneur local.
13. Contiguë à la Palestine est l’Arabie, un pays qui se joint à la Nabathè, neun pays plein de la variété la plus abondante de marchandises, et parsemée de forts et fortins, érigés par la vigilante sollicitude de ses anciens habitants en défilés convenable, afin de réprimer les incursions des peuples voisins. Cette province, également, en plus de plusieurs villes, a certaines cités puissantes, comme Bostra, Gérasa et Philadelphie, fortifiée avec des murs très forts. Il était l’empereur Trajan qui le premier a donné ce pays le nom d’une province romaine, et y nommé un gouverneur et les contraignit à obéir à nos lois, après avoir écrasé par des victoires répétées l’arrogance de ses habitants, emportant ses glorieuses armes chez les Mèdes et les Parthes.