Paul Orose, VII, 33, Résumé de l’affaire de Firmus, v. 420

. Depuis l’an 1128 de la Ville, Valens, le 39è empereur, gouverna pendant 4 ans après la mort de Valentinien, qui seul avait pu le faire rougir de ses actes impies. Aussitôt, comme si son audace éhontée ne connaissait nulle limite , il fit une loi exigeant le service militaire des moines.

Ces hommes étaient des chrétiens qui avaient renoncé à la transaction des affaires séculières sous ses diverses formes et se consacraient exclusivement à l’œuvre de la foi. Les vastes solitudes de l’Egypte et ses étendues de sable, qui étaient impropres à la consommation humaine en raison de leur aridité, de leur stérilité , et de l’extrême danger de nombreux serpents, ont été ensuite remplies et habitées par un grand nombre de moines.

[…]

Pendant ce temps, dans certaines parties de l’Afrique Firmus agita les tribus maures, se fit roi, et mit l’Afrique et la Mauritanie en ruine et Césarée, la plus importante ville de la Mauritanie, fut capturée par traîtrise, incendiée et réduite au carnage, et livrée aux barbares pour pillage.

Là-dessus, le comte Théodose, le père de Théodose qui plus tard est devenu empereur, agissant sous les ordres de Valentinien, brisa la résistance des tribus maures, se rendant dans un certain nombre d’ engagements et contraignant les Firmus, découragé et vaincu, à prendre sa propre vie.

Plus tard, agissant avec une clairvoyance bien fondée, il fit bien plus que de restaurer l’Afrique et la Mauritanie à leur ancien état​​, mais sans s’en rendre compte, il suscita tellement envie qu’il fut condamné à mort.

Avant son exécution, à Carthage, il résolut de se faire baptiser afin d’obtenir la rémission de ses péchés ; ayant reçu le sacrement du Christ qu’il avait souhaité, il offrit sa gorge au coup du bourreau avec l’assurance de la vie éternelle à venir après sa glorieuse vie dans ce monde.