Hérodote, Commerce entre proto-maures et puniques, Garamantes et Ethiopiens, v. 450 av. n-è

« Les Carthaginois racontent encore ceci : il y a en Libye, au-delà des Colonnes d’Hercule, un pays qu’habite des hommes. Lorsque les Carthaginois arrivent chez ces peuplades, ils déchargent leurs marchandises, les rangent le long du rivage, puis remontent à bord et allument des feux. Lorsque les indigènes voient la fumée, ils viennent sur le bord de la mer placent de l’or vis à vis des marchandises puis s’éloignent. Les Carthaginois débarquent alors et vont se rendre compte : si l’or leur semblent égal au prix des marchandises, ils le prennent et s’en vont, sinon ils remontent à bord et attendent. Alors les indigènes reviennent, ajoutent de l’or à celui qu’ils ont mis, jusqu’à ce qu’ils soient d’accordé. »

[…]

« Les Garamantes, nation fort nombreuse, font la chasse aux Troglodytes-Éthiopiens ; ils se servent pour cela de chars à quatre chevaux : les Troglodytes sont en effet les plus légers à la course de tous les peuples dont nous ayons jamais ouï parler ».