Ali b. Abi Ziraa, Rawd al-Qirtas, Histoire des Mérinides au VII/XIIIème s. et Fondations à Fes

En 578/1182 mourut le shaykh vertueux Bâ Mûsâ bn ‘Amrân qâdî de Murrâksh, remplacé par Bâ l-‘Abbâs bn Mundhîr al-Qurtubî.
Le Qâdî Bâ ‘Amrân fut un des hommes remarquables de son temps par ses belles qualités et sa charité, il écrivait parfaitement comme m’atteste cette missive envoyée à son fils, envoyé à peine pubère à Fàs :
« A mon fils, que dieu lui vienne en aide, le conserve et le complète par la science et la vertu ; je t’écris pour t’exprimer la peine que je ressens de ton éloignement, que Dieu le Très Haut a décrété dans le courant des choses : O mon fils, quand je te verrai au milieu de ceux qui savent le Qur’ân, et cultivent la littérature et les sciences, je te ferai des présents qui dépasseront ton attente. Sache que les imam réunis ont reconnu que le repos ne vient pas après le repos, et que la science ne s’acquiert pas dans l’oisiveté. Etudie donc les lettres pour devenir savant, exerce ta mémoire pour la conserver, et lis beaucoup pour élever ton esprit ; évite la fréquentation des hommes vils ou nuls, suis les principes que l’opinion publique approuve et évite ceux qu’elle blâme. Ton meilleur indice sera toujours le moyen terme, l’homme est là où son esprit le place. Travaille donc à des œuvres salutaires. Adieu ! »

Attaque de el-Mayûrkî : c’est à partir de cette époque que les musulmans ont pris l’habitude de fermer les portes des villes chaque vendredi à l’heure de la prière.

En 585/1189 : Ya‘qûb l-Mansûr fit arriver l’eau dans la cité de Murrâksh

En 593/1197, la cité de Ribat al-Fathj fut bâtie et ceinte de murailles ajourées de portes, c’est en cette année que furent construits à Ribat al-Fath la mosquée et la tour Hassan, qui n’ont pas été achevés ; la mosquée et le minaret de Séville, la mosquée Al-Katibîn de Murrâksh, ainsi que la Qasba et la Mosquée de cette cité.

597/1201 : mort du Faqih vertueux Bâ ‘Abd Allah Mhammd bn ‘Alî L-Fndlawî, à l’enterrement duquel le Commandeur des Croyants assista, que Dieu l’aime, il fut du nombre des ‘ulâmâ et célèbres entre les mudarris, détaché de Dunya, il ne s’occupait que de l’autre, et priait et jeûnait sans cesse pour combattre ses ennemis intérieurs, au point qu’il ne restait que le squelette de sa personne. Il ets l’auteur de ces vers :
« l’amour et les désirs ne m’ont rien laissé, que le souffle qui m’agite encore, je suis insaisissable pour la mort elle-même, et mon âme se traîne dans mon ombre ».

605 : 1208 : salle d’ablution des andalous par al-nasser par des sommes « tirées du Bît al-mâl » pour déployer un aqueduc.

608/1211 : mort du shaykh, syd Bâ ‘Abdallah bn ‘Azîz connu comme Bn Takhemist al-Fâssî, homme distingué et vertueux, qui avait une écriture superbe, et passait son temps à recopier le Qur’ân pour les distribuer aux nécessiteux, espérant les grandes récompenses ; il ne cessa d’étudier, et de lire dans les écoles jusqu’à sa mort. C’est lui qui a écrit ceci ;
« le savant ne meurt pas, il vit encore lorqu’il tombe en poussière sous la terre, l’ignorant, au contraire, ne vit pas, il se meut, mais son esprit est mort »

610/1213 : entrée des B. Marîn dans le Maghreb, venant du sud de Zab en Ifriqya
613 : victoire des BM au Fahs az-Zad

1248-1268, après la chute d’Isbalya, les mérinides s’emparent de Fàs, Taza, puis combattent 20 ans Al-Murtadi puis entrent dans Murrâksh.

La famille des Marîn est la première est de la plus noble gente parmi les Znata, desquels ils se distinguèrent toujours par la grandeur de leur caractère et de leurs vertus, de mœurs très douces, valeureux guerriers, profondément religieux, ils ne manquèrent jamais à leur parole.
Très nombreux et puissants, ils défendaient leurs voisins et donnaient refuge et secours aux malheureux. Le feu de leur hospitalité ne s’éteignit jamais et ils étaient incapables d’un lâcheté ou d’une trahison, modestes, charitabkes, ils venaient en aide aux docteurs et aux saints. Ne s’écartant jamais de la Sunna primitive, et des exemples transmis de père en fils, célèbres dans l’histoire, ils le sont encore plus aujourd’hui.
Que Dieu conserve leur dynastie et leur donne victoire, que par sa grâce et sa puissance, leur sabre et leur étendard soient toujours une terreur pour leurs ennemis.

Bn Wrtajân bn Makhûkh bn Wajjîj bn Fâtin, bn Yaddar bn Yafjat bn ‘Abd allah bn Wartîb bn al-Maggar bn Ibrahim bn Saghîk bn Wassîn bn Islîten, bn Mazrî bn Zakîa bn Warsîj bn Zenât
17 générations sépareraient Marîn de Zinât, soit 550 ans

bn Jâna bn Yahya bn Tamsît bn Darîs (Jalût : Goliath, premier roi berbère, 120 avant le Zinât

bn Warjih bn Madghîs bn Bâz bn Kîs bn Ghîlân bn Mûdîr bn Nizâr bn Ma‘ad bn ‘Adnân

9 génération séparent Goliath du premier arabo-berbère, soit 300 ans

C’est à partir de Zinât bn Jâna que s’est formée la tribu des Znata, qui sont arabes purs
La cause du changement de leur langue arabe en langue berbère est ainsi rapportée par les écrivains les plus savants sur l’histoire des races et origines :

Mûdîr bn Nizâr eut deux fils, Douhman engendre les ‘Amân, Kîs les berbères,

Berbères et arabes cohabitaient et souvent même ils s’associaient pour les pâturages, les eaux, l’espace et le jardinage.

Ils s’installèrent dans le Maghreb et parlant la langue du pays, dont ils avaient prix mœurs et coutumes, passaient leur vie à courir dans les champs, montés sur leurs chevaux, et leurs chameaux, habitudes et instincts qu’ils conservèrent toujours.

« les Znata étaient voisins des berbères et ont pris leur langue, mais ils n’ont rien changé de plus à leurs coutumes arabes, qui sont resté les mêmes, seule la langue arabe a été oubliée, ils ne la parlent ni ne la comprennent plus, ils sont tels maintenant, et tels étaient le spremiers B. Marîn. »

Marîn bn ‘Abd al-Haqq

Quand Dieu taala voulut faire resplendir le règne heureux et béni des BM, leur dynastie victorieuse s’affermit par sa toute puissance, et les décrets de sa justice s’accomplirent.
Les Muwahidîn restèrent forts et grands jusqu’au désastre de l-‘Ukab, qui fut le signal de leur décadence, Al-Nâsir, vaincu, rentra à Murrâksh ; mais son gouvernement ne cessa d’aller de mal en pis jusqu’à sa mort en 610/1213 où il fut détriôné par son fils Al-Mustansîr, jeune enfant pré-pubère, qui fut incapable de commande, et, adonné aux plaisirs et à la débauche, laissa les rênes du gouvernement à ses oncles et ses parents, à ses ministres et à ses shyûkh. N
Ceux-ci s’engagèrent entre eux dans des luttes pour le commandement, se nommant et se destituant les uns les autres au point d’étonner le monde. Tout se trouva bientôt boulerversé, l’anarchie devint générale, les forces s’affaiblirent, les vices s’enhardirent, la religion se perdit, et il n’y eut plus dans la Mamlaka que la guerre civile que Dieu fit éclater entre eux pour les anéantir et élever gouvernement et dynastie des B. Marîn.
Les BM étaient un peuple élitique et voué à la vraie foi, il est assuré qu’ils résidaient sur les terres au sud du Zab Ifriqyen jusqu’à Sijilmasa ; nomades, ils s’étaient répandus chez les berbères et dans les lieux déserts ; ils ne connaissaient ni argent ni monnaie, et n’étaient pas régis par un Amîr. Fiers et dédaigneux, ils ne supportaient ni attaque ni alliance, ne connaissaient ni agriculture ni cmmerce, et leurs seules occupations étaient la chasse, le cheval et les razzias. Tous leurs biens consistaient en chevaux, chameaux, nègres : ils se nourrissaient de viande, fruits, laitages et miel. Une partie d’entre eux entrait chaque été au Maghrib pour faire paître et abreuver leurs bestiaux. En automne, ils se réunissaient tous à Agrsîf et de là, se remettaient en route pour chez eux. Telle était leur coutume depuis les temps antiques.
En 613/1216, ils vinrent comme d’accoutumé mais trouvèrent le Maghrib bouleversé, ses forces affaiblies ou dispersées. Ils apprirent que toute l’armée avait péri à la bataille de ‘Ukâb et toruvèrent des lieux abandonnés aux lions et aux chacals de partout.
Ils s’établirent alors sur ces terres délaissées et envoyèrent prévenir leurs cousins de la situation :
« Venez, il y a ici, en abondance, de l’herbe et du grain excellent, les pâturagtes sont vastes et bien nourris par les ruisseaux, les arbres sont superbes et les fruits exquis, partout des sources et des rivières ; arrivez sans crainte, personne ne s’opposera à vous ni ne vous chassera. »
A la réception de ces nouvelles, les BM se mirent immédiatement en mouvement, et prirent la route du Maghrib, après s’être confiés à Dieu le très aimable et chéri.
Ils vinrent par étapes, sur des chameaux et chevaux, jusqu’à l’ouad Tlâgh, qui fut leur porte au Maghrib, avec leurs animaux, leurs bagages et leurs tentes ; ils arrivèrent en nombre si considérable que leur troupe était comparable à la pluie ou aux étoiles de la nuit, ou encore à des légions de fourmis ou de sauterelles, et cela par la puissance de Dieu […].
Abû Fâris, dans son poème :
« c’est en l’an 610/1213 que les BM vinrent au Maghrib de leurs pays barbares, après avoir traversé le désert et les sablons sur le dos de chameaux et checaux, comme les lamtûna avant eux. »
Ils trouvèrent les sultans muwahidin déjà détachés de leurs affaires et de leurs devoirs, adonnés au vin, à la luxure et la mollesse ; aussi entrèrent-ils sans peine et commencèrent-ils ausstitôt à enlever les qusûr. C’est que la volonté de Dieu les avaient appelés à régner sur le Maghrib, et comme des nuées de sauterelles, ils eurent bientôt envahi le pays, où ils se répandirent partout. Actifs, et francs guerriers, ils ne cessèrent de s’étendre et de s’affermir, s’emparant du pays, par morceaux, jusqu’à défaire enfin l’armée muwahida à Msha‘ala en 613/1216.
Lorsque les BM entrèrent au Maghrib, ils se répandirent sur le pays et s’y affermirent, en faisant grâce à ceux quis e soumettaient à eux et massacrant sans pitié ceux qui les repoussaient. Les populations fuyaient devant eux à droite et à gauche, et s’en allaient sur les montagnes les plus difficiles pour se fortifier. En apprenant cette invasion, le commandeur Yûsuf al-Mustançîr conçut de l’inquiétude, et dans l’indécision, il rassembla les maistrats, ministres, et shuyûkh muwahdîn pour prendre avis.
Ces conseillers dirent :
« Ya AlM, ne fais pas attention à eux et sois sans crainte, ils sont simples et peu nombreux, pour stopper leurs progressions, il suffit d’envoyer contre eux un shykh mwahid qui les fera périr et s’emparera de leurs femmes et de leurs biens, après les avoir poursuivis et dispersés. »
Donc, l’Amîr expédia aussitôt une armée de 20.000 hommes sous les ordres du shaykh Bâ ‘Alî bn Wandîn, avec ordre d’attaquer et massacrer tous les BM, pères et enfants, jsuqu’au dernier. L’expédition quitta Murrâksh et à la nouvelle de leur approche, les BM firent aussi des pré^paratifs et asemblèrent leurs troupes et tous les chefs se réunirent en conseil et s’accordèrent pour se réfugier dans la forteresse de Tazût, avec harems et biens.
Ils s’avancèrent alors vers l’armée Mwahda. La rencontre eut lieu dans les environs de Wad Nukûr, du Bilad Bâdis et ce fut là une sanglante et mémorable bataille.
Les BM, assistés par le Taala, l’emporètent, massacrèrent une grande partie et les débris furent déroutés avec terreur ; ils pillèrent le camp, et tout ce qu’ils prirent d’argent, armes, bagages, chevaux, mulets, servit à les fortifier plus ; ils rendirent grâce à Dieu pour le secours reçu et les nouvelle de l’évènement se répandit dans tout le Maghrib.
Les débris Mwahdîn rentrèrent à Ribât-Taza et à Fàs terrifiés, pieds nus, anéantis, n’ayant comem vêtement que des feuilles de Msha‘ala. Couverts de sang et de poussière, désespérés, avilis, ils versaient des larmes et leurs cœurs étaient brisés.
Les Mwahdîn s’affaiblirent tout à fait, leurs terres devinrent désertes, ils ne sortirent plus, et leur décadence fut complète. Dieu alluma le feu de la guerre civile, et leurs chefs moururent assassinés. Les shyûkh faisaieent et défaisaient les sultans, ils les nommaient et les tuaient ensuite pour en nommer d’autres, pillant chaque fois le trésor et se divisant les femmes et le butin.
‘Abd al-Wahad ‘AdîlAl-MâmûnYahya ; c’est le désordre qui fut leur ruine, et l’anéantissement de leur pouvoir et de leurs forces, dont les BM héritèrent

BA MHAMMD ‘ABD-L-HAQQ

Bâ Mhammd ‘Abd al-Haqq bn amîr Bâ Khâld Mayû bn Bâ Bkar bn Hmâma bn Mhammd Z-Znâtî l-Marînî, qui avait fait la campagne d’Al-Arkus auprès du AlM Al-Mansûr, qui, le jour de la bataille, lui avait confié le commandement des Znâta, avec lesquels il se couvrit de gloire. Il mourut en 592/1196, dans son pays du Zab africain, à son retour de cette campagne, des suites de ses blessures, qui lui valurent la mort du martyr.
Bâ Mhammd prit la direction des affaires, déjà célèbre par ses vertus et sa religion, sa piété et sa sainteté, humble et charitable, il prit la justice et le bon droit pour base du gouvernement, généreux et bienfaisant, il était le refuge des orphelins et la providence des pauvres. Sa baraka était immense te sa main heureuse, son bonnet et ses culottes opéraient des miracles te tout le monde des Znâtâ avait recours, on les portait aux accouchements difficiles, et Dieu, venant aussitôt en aide à ses créatures, facilitait la délivrance. L’eau qui restait de ses ablutions était remise aux malades qui s’en guérissant par frottement. Il était très austère ; jeûnait en hiver comme durant les grandes châleurs, et jamais on ne le vit manger de jour, sauf lors de sfêtes. Priant et louant Dieu sans cesse, il récitait son chapelet et invoquait Dieu en tout lieu, quelles que fussent ses occupations.
Il ne mangeait que les choses permises issues de ses propriétés, comme la viande de ses chameaux ou de se sbrebis et leur lait, le produit de sa propre chasse.
Dans la tribu des Marîn, il était renommé comme savant et Amîr, veillait avec soin aux affaires de ses contribules, qui ne faisaient rien sans le consulter.
Il n’eut que peu d’enfants, une nuit, après avoir fait ses ablutions et ses longues prières à Dieu, il rêva à la baraka de l’annonce de son gouvernement de Malik et d’Imâm pour lui et ses descendants.
Il vit ainsi un jet de feu sortir de son membre viril, s’élever dans les airs et rayonner sur les 4 pts cardinaix, puis concentrer ses rayons et couvrir de sa flamme tout le Maghrib.
Il raconta ce rêve à qq saints, qui lui dirent :
« Réjouit-toi et n’ait aucune crainte, cette vision est un signe bienheureux pour toi et tes descendants, qui serez nobles et grands, tu seras un Roi noble et illustre et tes enfants rempliront le Maghrib de leur célébrité.
4 d’entre eux régneront jusqu’à leur mort, et transmettront leur trône en héritage à leurs fils et descendants. »
[…] Il gouverna les BM et à sa mort, ses 4 fils héritèrent de son gouvernement.
En 613/1216, le Amîr Bâ Mhammd se porta contre R-Taza […] le qâ’id de cette cité sortit pour l’attaquer avec une armée de Mwahdîn, d’arabes et de fractions des Tsûl, Miknâsâ…
[…] resté maître d’un riche butin, il distribua tout à ses soldats, armes, bagages, chevaux, sans rien garder pour lui et dit à ses enfants : « prenez soin de ne rien toucher du butin, victoire et renommée doivent suffire. »
En 614, les Marîn rencontrèrent les Arabes Ryâh… qui formaient la tribu arabe la plus forte et guerrière du Maghrib, nulle n’avait un aussi grand nombre de cavaliers et fantassins et ne possédait ses immenses ressources.
Quand ils se mirent en campagne contre le BM, ceux-ci se rallièrent tous autour de Bâ Mhammd et dirent :
« Vous êtes notre Amîr et notre Râ’is, que pensez vous de ces arabes qui viennent nous attaquer ? »
[…]
Bataille de Taferthast, l’unité à raison de l’insoumition

Bâ Mhammd fut tué ainsi que son fils Drîs.
[…]

BA SA‘ID ‘UTHMAN

615/1218 : Ils élurent Abû Sâ‘id ‘Uthmân pour succéder à son père à leur tête.

Le qâdî Bâ ‘AbdAllah et son frère Bâ l-Hajjaj Yûsuf (ben Waldûn) qui faisaient partie de la députation des nobles, mafâti et sydât de la cité de Fàs, qui vint rendre Bay‘a au Amîr Bâ Yûsuf Ya‘qûb bn ‘Abd l-Haqq où il était arrivé de Murrâksh en 683/1284, pour passer en Andalûs pour le Jihâd, m’ont raconté eux même que ce dernier leur parla beaucoup de son père Bâ Mhammd et qu’il leur dit :
« Wa Allah, je vous l’assure, la parole du Amîr ‘Abd al-Haqq était sûre, s’il disait il faisait, et un mot de lui suffisait pour ne laisser aucun doute, jamais il ne jurait, à tort ou à raison, ni ne buvait de ferment, ni ne se débauchait, ses vêtements portaient la baraka des miracles, il assurait la délivrance heureuse des femmes en couche, il jeûnait et se dressait la plupart des nuits, s’il entendait parler d’un Wâlî ou d’un Murabit, il accourait vers lui pour demander sa Baraka, il vénérait beaucoup les Awlyâ et leur était soumis, il fut le poison de ses ennemis qu’il anéantit, quant à nous, nous n’avons hérité que de sa baraka et de celle des Awlya qui le bénirent. »

[…] extermination et soumission des Ryâh

Siba :

Cette évènement amoindrit encore le pouvoir des Mwahdîn, de faiblesse manifeste, qui perdirent tout contrôle des Campagnes, leurs amîr n’étaient plus obéis que dans les cités, et le Siba se répandit dans les tribus. Les routes et les campagnes devinrent dangereuses, et la plus grand epartie des hommes, révoltés contre l’autorité, se disputaient et disaient à leurs chefs : « nous ne vous devons plus obéissance ».
Nobles et rustres devinrent égaux, le fort mangeait le faible, et chacun faisait à sa guise, ils s’abaissèrent ainsi jusqu’aux crimes les plus abominables, au méprus du gouvernement et de leur Amîr-s, qui ne pouvait plus les maîtriser.
Les tribus du Fzâz, les Jnâtâ, les arabes et les Brâbar coupaient les chemins et pillaient sans relâche qarya-s et dwâr-s.

[…] abandonnés de leurs sujets, les Mwahdîn étaient réduits à ne plus sortir de leurs palais où ils vivaient e débauche et déréglements, Bâ Sa‘îd compris que le moment était propice pour les combattre et les renverser ; il rassembla donc les shyûkh Marîn et les exhorta au soulèvement au nom de Dîn et des intérêts des musulmans.

[…] il donnait l’amân à ceux qui le reconnaissaient et lui promettaient obéissance, et leur imposait un tribut et les laissait tranquille, mais ceux qui résistaient, n’obtenaient ni trêve ni repos jusqu’à leur entière destruction.

[conquête du nord ]

620/1222 : soumission des Jnâta du Fzâz] et corrigea leurs habitudes de pillage et de crimes
621/1223 : Razzia dans le Fahs Azrâr (Shrarda)

Il fut assassiné en 638/1240 par un convertir qu’il avait élevé tout jeune, d’un coup de poignard à la gorge, il mourut instantanément, durée de règne : 23 ans 7 m.

BA MA‘RUF

Election de Bâ Ma‘rûf Mhammd bn ‘Abd al-Haqq

[…] Il ne cessa de faire la guerre aux Mwahdîn et de les humilier jusq’à ce qu’en 642/1243, son gouvernement pris un tel développement que Sa‘îd s’en émut et envoya contre lui 20.000 cavaliers mwahdîn, Arabes, Haskûrî et Chrétiens

[défaite…] son frère Bâ Bkar Bâ Yhya lui succéda

BA YHYA

[ …] il fut le premier Amîr BM à organiser son armée et son camps, et faire battre tambour et déployer des étendards, maître des cités et des pays, il assura le gouvernement […] après son élection, il commença par rassembler les shyûkh BM et leur divisa le commandement des provinces du Maghrib, en donnant à chacun une certaine étendue de terres que personne ne pourrait plus revendiquer.
A chacun de ces nouveaux Qâ’id il ordonna de munir leurs hommes de chevaux et de préparer des troupes pour la guerre ; puis se rendit au Jbal Zarhûn, où il campa avec ses compagnins, de là, il harcela jour et nuit Miknâs, dont il s’empara en 643/1244, il entra en paix dans la place qui lui fut livrée par le Shykh Bâ L-hsan bn Bâ L-‘Afya.

Fuite devant les Mwahdîn, arabes, masmûda, chrétiens, vers le Rîf, se barricade dans le Qsar Tazûta.

Le Amîr Sa‘îd, à son arrivée sous les murs de Miknàs fur reçu par les habitants qui vinrent lui implorer l’amân qu’il leur accorda ; alors il se rendit à Fàs et campa sous le smurs suds, les shyûkh de la cité sortirent en corps le complimenter et le prier d’entrer dans leurs murs […] mais il refusa de s’arrêter et alla camper sous les murs de R-Taza, là, il reçut l’acte de soumission de Bâ Yhya, qu’il accepta et en réponse lui accorda par courrier l’amân ainsi qu’à tous les BM sous la condition d’un détachement de 500 cavaliers.
Bâ Yhya lui répondit :
« Ya AlM, accueille moi dans ta capitale et confie moi des renforts si tu veux que je te débarrasse de Yaghmûrasen et que je te rende maître de Tlamsan et ses pays.
[…] ses ministres lui dirent : « Ya AlM, garde toi d’une pareille imprudence, car souviens-toi que les Znâta sont cousins des Znâtâ et que celui-là, au lieu de faire ce qu’il te dit, pourrait bien au contraire s’unir contre toi avec ceux qu’il te propose de combattre. »

[… attaque de Tlamsan par Sa‘îd, Bâ Yahya en profite pour reprendre Miknàs et Taza ainsi que tous les Qasba de la Mûlwya en 646/1247, puis de Fàs, et ] fut accueillit par les habitants qui avaient envoyé leurs shyûkh avec acte de proclamation, qui lui fut remis dans la qubba hors la porte de Sh-Sharya.[…]
Le shykh Bâ Mhammd L-‘Abbâs sortit de la Qasba avec femmes et enfants et le Amîr Bâ Yahya lui accorda le amân et le fit accompagner par 50 cavaliers jusqu’à Umm R-Rby‘a

[…] Aussitôt qu’il fut maître de la Mamlaka et du Jund, les troubles s’apaisèrent, la sécurité des routes et l’abondance revinrent, le commerce reprit son mouvement ; les tribus reçurent l’ordre de rester sur leurs terres, de repeupler les qarya et dwar abandonnés et de se livrer à l’agriculture. Les denrées se donnèrent à bon marché et le amîr organisa toutes les affaires de ses sujets : il confia à son frère Bâ Yûsf Ya‘qûb le commandement de Taza et de toutes les forteresses de la Mûlwya et demeura lui-même à Fàs pendant une année entière, occupé à recevoir les députations venues de tous côtés.

Rébellion des shyûkh de Fàs contre le mawlâ’ soudanais de Bâ Yahya, S-Sa‘ûd, tête promenée dans la ville au bout des piques, siège de 7 mois, bataille d’Isli contre Yaghmûrasen (Wujda), retour sur siège en 648/1250

Et les habitants, désespérés, frappèrent dans leurs mains, se sentant perdus, pusiqu’aucun chef mwahid n’était venu les soutenir, ils comprirent enfin leur erreur et ne pouvant prolonger encore leur résistance, envoyèrent un message à Bâ Yahya pour implorer son pardon et l’aman. Le amîr leur fit grâce à condition qu’on lui rendrait tout l’argent pillé, soit 100.000 dinar or

Incarcération des shyûkh, râ’is et nobles… exécution de meneurs et confiscation de leurs biensn remboursement par les autres, « que ce coup abattit au point que nul d’entre eux n’a plus osé relever la tête à ce jour. »

649/1251 : prise de Sala, confiée au fils de Bâ Yûsuf Ya‘qûb

655/1256 : conquête de Sijilmasa et de Draa, pour précéder les Tlamsaniens qui en voulaient aussi aux dépouilles de Murrâksh.

646-656 : 10 ans

BA YUSF YA‘QUB

656/1257 : révolte du Qatranî, walî de Sijilmasa, amîr 2 ans
658/1259 : reprise par ‘Alî bn ‘Umar khalifa de Al-Murtadî’662/1261
662 : prise par les arabes Mlâbat au nom de Tlamsan et reçoivent un wâlî des Banî ‘Abd al-Wahid
673 : Bâ Yûsuf Ya‘qûb reprend la cité en 1274

histoire de sa mère, fille d’un Znâtî, qui a vu son enfantement d’un grand roi en songe… né en 607-9/1210-12 et surnommé Al-Mansûr bi-Llah

louanges, sainteté, conseil des saints et des zawya…

pour le bien des musulmans il aimait à soulager les pauvres et les nécessiteux.
En prenant les rênes du gouvernement, il consolida les affaires et aussitôt, après, il fit construire des hôpitaux (maristan) pour les malades et les fous ; il pourvut à tous le sfrais nécessaires à leur entretien, et il ordonna aux médecins de les visiter deux fois par jour, matin et soir, le tout aux frais du bît l-mâl ; il en fit autant pour les lépreux, les aveugles, les pauvres, auxquels il alloua des secours tirés de la Jizya des juifs, que dieu les maudisse, il bâtit des collèges et y établit des tulba pour y réciter le Qur’ân et d’autres pour étudier les sciences : il leur souscrit des traitements mensuels ; tout cela pour mériter les récompenses du Taala, qui lui inspira toutes ces bonnes œuvres.

Combats en andalus pour l’islam, contrôle de Malaga, Tarifa, Marbela, Al-Jazîra…, lutte pour l’islam et renversa les croix.

C’est ainsi qu’il gouverna les deux adwa (bords)

Voici la vie habituelle de l’Amîr Ya‘qûb, un tiers de la nuit à réciter le Qur’ân et prier le chapelet ; puis lecture des livres de morale et d’histoire notamment Futûh Sh-Shâm, et il écrivait lui-même de très belles pages ; à 10 heures, il faisait alors sa prière et se remettait au travail, expédiant de sa propre main se s lettres et ses ordres ; ensuite, il donnait audience et présidait le conseil des shyûkh BM, qui l’entouraient comme les perles étoilées entourent la lune. A midi, il se rendait à l’oratoire jusqu’à 3 heure, de là, il passait dans la salle de justice, où il jugeait le bien et le mal jusqu’à l’heure de la prière du soir, après quoi il congédiait ses ministres et ses serviteurs et se retirait dans on intérieur, où il s’endormait pour rêver du Jihâd contre les Chrétiens.

658/1260 : Taza-Sala en 24 heures pour libérer la ville soumise au pillage et aux massacres des chrétiens,

c’est alors que le Amîr fit bâtir les murailles et fortifications qui donnent sur la rivière et n’existaient pas à cette époque, où les chrétiens entrèrent justement par ce côté, les premiers travaux furent ceux du dâr-ç-çinâ‘a, donnant sur la mer, Y assistait lui-même aux travaux qu’il dirigeait et auxquels il prenait part de ses propres mains pour mériter les récompenses de Dieu en s’humiliant de la sorte et en dotant les fidèles d’ouvrages protecteurs.
En cette même année, le amîr Y s’empara du Tamsna et de la cité de Anfâ , il convint avec al-Murtadi d’une paix avec une frontière fixée sur le UrRbi‘a.

[…MERCURIALE : ]
A Fàs,
-farine : 1dh/ruba‘
-le blé à 6dh et l’orge à 3dh le sahfa
-les fèves et tous les autres légumes sans prix, nul n’en voulait.
-Pour 1dh, on avait 3L de miel, ou 40 onces d’huile,
-les raisins : 1,5dh le ruba‘
-dattes : 8 livres pour 1dh
-sac d’amandes pour 1dh
-aloses fraîches pour 1 qirat (fals) pièce
-sel : 1dh la charge
-100 once de bœuf : 1dh
-70 onces de chèvre : 1 dh
-mouton entier : 5 dh

659/1260 : bataille de l’Ûmm R-Rijlayn, victoire des mérinides sur les Mwahdîn, chrétiens, andalous, arabes Hâshim, Khlût, Sûfyân, L-Aftah, B. Jâbr, B. Hsân

661/1262 : débarquement en andalousie

665/1265 : prise de Murrâksh par Bâ Dbbûs et félonie de ce dernier, qui revendique l’empire, siège des mérinides, soutient abdelwahdide de Tlamsan,

666/1266, victoire de Tlâgh contre les Tlamsaniens

667 : saccage du Tadla,

668 venue de Bâ Dbbûs, défaite des Murrâkshî

669 : envoie de Bâ Malik ‘Abd al-Wahid bn Ya‘qûb dans le Sûs pour pacifier les rebelles
669/1270 : attaque de Draa, conquête des Qusur, réddition des derniers arabes contre le amân.
669 : proclamation de son fils à Ribât al-Fath
rébellion des neveux au Jbal Abarkûn, soumission, exilés en Espagne

670 : organisation d’une grande armée contre Tlamsan, mais appel au secours de Ghranada contre Alphonse, tentative de conciliation, refus, marche contre Tlamsan, bataille, victoire, destruction de Wujda,

671-2 : ravages de Tlamsan, prise de Tanger, de Sebta par l’entremise de son fils Abû Ya‘qûb

673 : débarquement d’Andalûs, 674, grande victoire contre les castillans sur le Wad al-Kbîr
Attaque d’Isbalya

1 ducat et demi la chrétienne

Le 2 shawwal 674, le sjuifs furent massacrés à Fàs par les habitants, qui ayant fait irruption chez eux en tuèrent 14, et il n’en serait pas resté un seul si le AlM n’était monté à l’instant à cheval pour arrêter le massacre, faisant publier l’ordre formel de ne pas approcher des quartiers juifs.
Le 3 shawwal, le Amîr décréta la construction de Fàs Jdîd et le jour même, le spremiers fondements furent jetés sur la rive du fleuve, en rpésence du Amîr à cheval, et les Fuqaha Bâ l-Hsan bn Kthân et Bâ ‘Abd Allah bn l-Hbâk en tirèrent l’horoscope.
La ville fut fondée sous l’influence d’un astre propice et d’une heure bénie et heureuse comme on l’a vu depuis, puisque le Lieutenant n’a jamais péri en ses murs et que jamais un étendard ni une armée partis de son sein, n’y sont entrés vaincus ou en fuite. Dans le même mois, le Amîr ordonna de bâtir la Qasba de Miknàs et sa mosquée.

675 : Visite à Murrâksh, Sûs, Ribat-l-Fath, appel à la guerre sainte
676/1276 : échec, départ seul pour Qsar l-Mjaz/J-Jwaz et Tarifa, puis rejoint successivement par les BM, arabes, volontaires, ghumara, Miknasa, Masmûda, Sanhaja et Waraba…
Convoque Bâ Ishâq de Qadis et Bâ Mhammd de Malagha Isbalya ou se trouvait Alphonse

« Ya compagnons Marîn, combattez pour Dieu dans cette vraie guerre sainte, et remerciez le de nous avoir faiot naître musulman, car il ne verra pas le feu celui qui combattra les ennemis de Dieu, les Dénégateurs. Le prophète (SA’S) a dit la vérité : « Le feu ne réunira jamais les Dénégateurs et ceux qui les auront tués ». Réjouissez-vous donc quand la bataille est sanglante au point de ne plus voir celui qu’on frappe et détruit. Par Dieu, celui qui fait la guerre sainte en pensant au Très Haut ne meurt jamais, car, après sa mort même, il vit pour recevoir sa récompense ; n’est-ce pas là le plus haut degré de gloire qui soit ? »

Paix avec les émissaires ecclésiastiques castillans entre Alphonse et Bn-l-Hmar de Grenade et accord du AlM, et rencontre inverse des fuqaha.
Reddition de Malagha à Bâ Zyân bn Ya‘qûb.

677 : retour à Fàs, venue ) Murrâksh, départ pour le Tamsna pour secourir al-jazîra, échec, départ pour tanger, rébellion de Bn Knnûn, retour au Niffîs, raid de Bâ Zyân au Sûs.

678/1278 : libération d’Al-Jazîra par la flotte de Bâ Ya‘qûb, grande bataille navale, pillage du camps de terre par la Jazîrî, la farine à 1,5 dh les 25 livres

Depuis qu’il (Bâ Yûsf assiège encore Bn Knnûn à Siksawa, Duran) avait prit connaissance du siège d’Al-Jazîra, il ne dormait plus, ni ne mangeait avec plaisir et sans profit, ni ne s’approchait de sa femme, et négligeait sa mise et avait pris la vie en grand dégoût ; il resta en cet état jusqu’à la nouvelle de la destruction de la flotte dénégatrice et de la dispersion du camps qui assiégeait al-Jazîra.

[…] Il arriva que, indisposé contre Bn-l-Hmar depuis qu’il avait pris Malagha, le amîr Bâ Ya‘qûb s’était allié avec Alphonse pour attaquer Ghranada ensemble, et les principaux chrétiens passèrent avec lui dans l’Adwa pour demander à son père la ratification du pacte ; mais dès que le AlM eut connaissance de ceci, il lui adressa le splus vifs reproches, plein de courroux, il ne ratifia pas le traité et au contraire, s’enferma dans le Sûs, jurant de ne jamais voir un seul de ces Chrétiens envoyés par son fils, si ce n’était dans leur pays.

Tentative de conciliation sur Malagha avec Bn-l-Hmar depuis Tanger, échec, missive à Yaghmurasen, refus des Tlamsaniens abdelwahdides, retour à Fàs, deuxième lettre à Tlamsan, union pour le Jihad

« il (Yaghmûrasen) s’écria, hors de lui, Bi-Llah, je ne veux plus entendre un mot de ces gens-là, alphonse viendrait en personne chez eux que je ne l’empêcherais pas et le laisserais faire ».
679/1280 : raid de Tlamsan, traversée de la Mûlwya, rejoint par les BM et autres tirbus locales, défaite de Yaghmurasen
680 : retour à Fàs, épouse la fille de Bn Knnûn, envoie Bâ Ya‘qûb dans le Sûs, et s’installe à Murâksh

681 : « il reçut là le message d’Alphonse, qui lui adressait ses louanges et écrivait : « O roi victorieux, les chrétiens soulevés contre moi veulement me renverser pour élever mon fils Dûn Sanshû à a place, sous prétexte que je suis vieu, sans bon sens ni forces ; pussé-je leur tomber dessus avec toi ! »
Le Amîr lui répondit aussitôt : « je suis prêt et accours » […] il trouva les chrétiens dans un état complet d’épuisement et de désorganisation, les princes et les chefs espagnols se présentèrent à lui et le saluèrent, il se mit alors en marche et arriva à Sakhrat-l-‘Abâd, c’est là qu’Alphonse vint à lui, humble et faible, et que le Amîr, l’accueillant généreusement, releva son courage, Alphonse se plaignit de la misère où il était tombé, et ajouta : « je n’ai d’autre secours à attendre que ceux que tu m’accorderas, et d’autres victoires que celles que tu remporteras ; il ne me reste d’autres biens que ma couronne, c’est celle de mon père et de mes aïeux, prends là en gage et donne moi l’argent nécessaire pour me relever ! »
La Amîr lui remit 100.000 dinars et ils commencèrent ensemble à faire des razzuas sur les terres des chrétiens jusque sous le smurs de Qurtuba, où ils établirent leur camps et battirent quelques temps le fils d’Alphonse, qui s’y était enfermé.

Raids sur Jaen, Tolède, Madrid,

682 : siège de Malagha, alliance de Sancho et Bn-l-Hmar

« toute l’andalousie fut en feu ».

nouveau raid vers al-Bîra par Tolède

retour à Fàs par Tanger

683, retour à Murrâksh par R-l-Fath, envoie Bâ Ya‘qûb contre les arabes du Sûs jusqu’à la Sagyat-l-Hamra ; retour à Ribat après une maladie, préparatif depuis le Qsar al-Mjâz d’un nouvelle offensive andalouse.

684/1284 : entrée en andalousie ; « il arriva à Kharis avec l’intention de rayonner de là sur tous les pays dénégateurs pour rétablir les musulmans jusque dans leurs extrêmes limites, en s’arrêtant à chaque point aussi longtemps que Dieu Taala le voudrait, tel était son plan. »

Entrée de Bâ Ya‘qûb en Andalûs

Mais le but de ces combats perpétuels étaient principalement d’empêcher les citoyens de Kharis de se ravitailler, et pour que les musulmans pussent tranquillement moissonner et récolter les blés des campagnes environnantes ; chaque jour en effet, les croyants sortaient du camps avec leurs animaux et rapportaient quantité considérable de blé, d’orge et de provision, de toute espèce, au point que nul n’avait besoin de les vendre et de les acheter ; le sbguerruers vivaient dans l’abondance et le camp devint bientôt semblable à une grande cité contenant tous le smétiers et tous les commerces. […] On trouvait là tous les arts et métiers et des fabriques de toutes choses, excepté de hayk ; il y avait le marché de laine filée et coton. Les marchés couvraient la plaine et les hauteurs, et si en les parcourant on se séparait d’un ami, on ne le retrouvait plus que 2 ou 3 jours après, tant la foule était immense !

[La délégation chrétienne] revint donc vers le Amîr et lui dirent :
« O toi, toi victorieux, écoute nos supplications, nous voici, le cœur brisé, implorant ta clémence ; nous te deandons le pardon et la paix, qui est une bonne chose ; ne nous repousse pas et ne nous renvoie pas sans avoir exaucé nos prières ! »
Bâ Yûsuf leur répondit :
« Je ne ferai pas la paix avec votre roi (sancho) sans des conditions que je lui enverrai dans un traité […] s’il les accepte, je lui accorderait le salut, sinon, je continuerai à lui mener une guerre […] je ne lui accorderai ni paix ni repos si ce n’est à ces conditions :
1 ) aucun empêchement ne sera mis aux affaires des musulmans dans les pays chrétiens, ni à leur navigation dans les ports.
2) aucun musulman ne sera inquiété ni sur terre ni sur mer, et cela qu’il s’agisse de mes sujets ou de tous autres mahométans.
3) le roi Sancho sera sous ma suzeraineté et soumis à mes ordres sans restruction
4) les musulmans voyageront et commerceront librement, nuit et jours en tous lieux, sans être ni inquiétés ni empêchés, ni soumis à aucune taxe ou impôt, ni à quelque dinâr ou dirham
5) le roi Sancho ne se mêlera pas même d’un mot des affaires des musulmans et ne fera la guerre à aucun d’eux.

Abd-l-Haqq reprit alors :
« Roi ; il est connue des confesseurs des deux religions que le AlM Bâ Yûsf est ami de la religion est de l’aman, fidèle à sa parole, il tient ses promesses et oublie en général les injures passées ; mais toi, nul ne connaît ton caractère outre ta conduite envers ton père, indigne, qui te fait suspecté de tout le monde »
Sancho répondit :
« Si j’avais su que le roi Bâ Yûsf aurait accepté mes services, il y a longtemps que je les lui aurais consacrés »

« Si Ben l-Hmar te fait des propositions d’alliances, repousse les et éloigne toi de lui ; et s’il t’envoie des messages, ne les reçois pas, c’est ainsi que tu seras agréable au AlM, qu’il te conservera la paix et t’aidera à défendre les frontières. »

« Vous répondrez que je n’ai pas compris vos propositions d’allaince avec Ben al-Hmar, comment donc pourrais-je m’allier avec lui et me soumettrais-je à ses conditions ? Est-il mon parent ? Est-il mon semblable pour que je consente à pareille chose ? Ce lui-ci au contraire n’est venu que pour me dire de servir son maître, comme petits et grands doivent le faire, car son maître est le sultan Bâ Yûsf, AlM dans les deux Adwa, roi de Fàs et Murrâksh ; il gouverne les musulmans du Maghreb et il est le plus illustre des sultans, qu’il surpasse tous par son caractèe, sa force et le nombre de ses armées. Il a anéanti les enfants d’Abd-l-Mûmn et renversé le gouvernement des Mwahdîn, il n’y a pas sur la terre de roi plus puissant que lui. Vous n’ignorez pas qu’il m’a vaincu et a vaincu mon père avant moi, qu’il a conquis mes Etats, détruit mes sujets et mes soldats, enlevés mes harems et pillé mes biens. Nous ne sommes donc pas capables de le battre ni de lui faire la guerre, et quand tous les rois chrétiens lui écrivent pour lui demander paix et tranquilité, comment pourrais-je repousser ses conditions pour m’allier à son ennemi, qui m’est inférieur en forces et en courage ?

L’Amîr renvoya Sancho dans son paus en lui donnant l’ordre de lui expédier tous les livres en arabe qui se trouveraient dans les mains des chrétiens et des juifs de ses états et Sancho lui envoya 13 charges de corans, de commentaires, comme ceux de Bn ‘Atya, Ath-Tha‘labî… de hadiths et de leurs tafsîr, telle que At-Tahdhîb, Al-Istidhkâr… ; d’ouvrages de doctrine spécialisées, de philologie, de grammaire et de littérature arabe et autre que l’AlM envoya tous ces livres à Fàs et les fit déposer à l’usage des étudiants dans l’Ecole qu’il avait fait bâtir par la grâce de Dieu et sa générosité. (Madrasa As-Seffarîn).

Durant cette même année, la Zawya Taferthast fut construite sur le tombeau du béat Amîr Bâ Mhammd ‘Abd al-Haqq, et le AlM dota cette Zawya de 40 paires de bœufs de labour.

Le corps du AlM fut transporté au Ribât-l-Fath, dans l’Adwa, où on l’enterra dans une chapelle de Shalla.

‘ABD ALLAH BA YA‘QUB YUSF BN YA‘QUB AN-NASR LIDIN ILLAH
Il dispensa les croyants de l’impôt L-Fitra, dans l’intérêt des pauvres, en laissant à chacun la liberté de faire cette aumône comme il l’entendait : il supprima la taxe des feux et corrigea les abus et injustices du gouvernement ; il poursuivi la débauche et fit fermer les mauvais lieux, assura la sûreté des routes et abolis les droits de marvhé (al-mukûs) et un nombre considérable d’exactions en usage au Maghreb, ne laissany échapper que les impôts qui étaient en vigueur dans des endroits inaccessibles ou qui se percevaient secrétement

En cette même année (691/1291), le AlM reçut à Tazouta une députation de Chrétiens de Gènes qui lui offrirent des présents magnifiques, au nombre desquels figurait un arbre en or sur lequel étaient des oiseaux qui chantaient au moyen d’un mécanisme absolument comme celui inventé par l’abbasside Al-Mutawakil.

En cette année, AlM décréta la célébration solennelle du Milûd dans tous ses Etats, et fixa la fête au mois béni de Rabî‘ I ; que Dieu lui fasse miséricorde pour cette innnovation qu’on lui doit !

L’Amîr reçut successivement en 692 des ambassdeurs de Wuld R-Rank, roi de Portugal, du roi de Bayonne (Basques-Navarre) et des ambassadeurs des Amîrs de Tlamsan et Tûns.

Bâ ‘Abd allah bn l-Hmar se rendit auprès du AlM Bâ Ya‘qûb pour s’excuser de sa conduite envers Tarifa et lui demander le gouvernement d’Al-Andalûs, il débarqua sur la plage de Blyûnash, près de Sibta, et vint à Tanja, apportant avec lui de magnifiques cadeaux, au nombre desquels était le Livre Chéri, qui avait appartenu aux rois Omeyyades et dont il avait hérité dans le palais de Qurtuba. Ce Qur’ân avait été écrit par la propre main, dit-on de l’AlM ‘Uthmân bn ‘Affân

Mort du fils de l’émir « enterré dans la cour sud de la mosquée de la ville nouvelle » de Fès.

En cette année 693, il y eut une famine et une peste désastreuse dans le Maghreb où la mortalité fut si grande, qu’on plaçait 2, 3 voire 4 cadavres sur la même planche de lavage. Le blé était au prix de 10 dh le muid et 6 onces de farine coûtaient un dirham ; l’AlM convertit les mesures et rétablit le Mudd du Prophète et ce par l’entremise du Faqih, le syd Bâ Fâris L-Mlzûzî L-Mknâsî.
En 694, la situation s’alémilora et le prix des denrées diminua partout, le blé descendit à 20 dh la Sahfa et l’orge à 3 dh.

L’Amîr Bâ Ya‘qûb se mit en campagne pour aller razzier les terres de Tlamsan, il arriva à la Qasba de Tawrirt, située sur la frontière des deux Etats et dont il n’avait que la moitié, l’autre partie appartenant à ‘Uthmân bn Yaghmûrasan.
Construction d’une nouvelle qasba du 1 au 5
Alors il laissa à Tawrirt une garnison de Bnî ‘Askar sous le commandement de son frère le Amîr Bâ Yahya bn Bâ Yûsf et il partit pour R-Taza.

700 : prise de Tlamsan, 701, construction d’Al-Mansûra
Quand vint l’hiver, le AlM fit bâtir un palais sur le terrain même de sa tente, puis une mosquée dans laquelle on fit la khutba et bientôt, sur son ordre, tous les soldats se mire,nt à bâtir à droite et à gauche, pendant qu’il entourait de murailles sont palais et sa mosquée

L’Amîr fit construire dans sa nouvelle vile de vastes Hammâms publics, des hospices, des Ecoles et une grande mosquée pour la khutba de Jumu‘a à laquelle il adjoignit un immense bassin et un grand minaret, surmonté d’un pomme d’or de 700 dinar.

701 : A cette même époque, l’Amîr Bâ Ya‘qûb reçut à Tlamsan la visite d’une députation du Hijaz envoyée par An-Nâçir, roi d’Egypte et de Syrie, avec de magnifiques présents. Il reçut également un envoyé du Roi d’Ifriqîa, avec de très beaux cadeaux.

705 : Il fut assassiné dans son palais de Tlamsan Jdîd le mercredi 7 dhû l-Hijja 706, frappé au ventre pendant son sommeil par un de ses eunuques, S-Sâ‘da, qui avaut été gagné par Bâ ‘Alî L-Mlyânî, et il rendit le dernier soupir vers ‘Açar de ce jour, son corps fut transporté à Shalla, près de Ribât al-Fath où il fut enterré.

REGNE de BA THABT :

707 : Dans la province de Tamsna, il fut rejoint par une troupe d’Arabes Khlût, ‘Assâmâ, Bnî Jâbr et autres Hâshm, qui venaient le saluer et se retirer, mais il n’en laissa pas un seul et les conduisit avec son armée jusque sous les murs d’Anfa (en venant de M vers R) : là il les fit jeter en prison 60 de leurs shyûkh et en fit crucifier 30 autres sur les murs de la ville pour le spunir d’avoir intercepté les routes et infesté tout le pays par le brigandage.

[…] Il fit crucifier 30 bandits arabes sur le smurs des deux villes (R et S)

Son corps fut transporté à Shalla près de R-Fath où il fut enterré près de ses ancêtres.

708/1307 : Bâ RBΑ SLIMÂN

Les propriétés renchérirent beaucoup et on ne pouvait plus construire une maison à moins de 1000 dinar.

C’est à cette époque qu’on commença à faire usage de carreaux vernis (zllij), du marbre et des sculptures dans les constructions.

BA SA‘ID ‘ABD ALLAH ‘UTHMAN 
Il distribua des sommes aux B. Marîn, aux arabes, aux troupes, il fixa des salaire aux Fuqaha, aux saints, il fit des largesses aux courtisans, et organisa lui-même les affaires de son pays et de ses sujets ; il corrigea les injustices, diminua les impôts, fit ouvrir les portes des prisons à l’excedption de celles qui renfermaient des criminels, des assassins ou des personnes arrêtées en vertu de la shri‘a : il fit distribuer des aumônes aux nécessiteux et aux pauvres honteux, suppria l’impôt annuel des Fâssîîn envers le gouvernement. Les affaires des Croyants se régularisèrent, et la propsérité s’accrut […]

Il n’a jamais cessé, depuis son avènement à ce jour de secourir le smalades et d’assister aux enterreents de saints, de favoriser docteurs, shurfa et saints auxquels il distribue chaque année de l’argent, des vêtements et toutes choses nécessaires.

En 715, il ordonna de bâtir la porte devant le pont de la ville nouvelle de Fàs et se s murs d’enceinte.
En 724, famine :
-Sahfa de blé : 90 dinars,
-mudd de blé 25 dh ;
-4 onces de farine : 1 dh,
-5 onces de viande, 1 dh,
-3 onces de Zbib, 1 dh,
-2 onces de beurre :
-1 dh, légumes et herbes disparues 
; puis Dieu donna la pluie à ses campagnes et ses créatures.
Durant cette désastreuse famine, l’AlM fit plus de bien qu’on ne saurait le décrire ; il ouvrit les dépôts de grains du gouvernement, et fit vendre pour 4 dh le mudd de blé qui valait partout 16 dh ; il ne cessa de faire des aumônes, ses homes de confiance étaient chargés de les distribuer aux musulans et de les faire parvenir jusqu’aux femmes et aux pauvres honteux, à chacun selon son besoin, de 1 à 4 dinar. C’est ainsi qu’à partir du jour de son avènement, il a constamment secouru tous les malheureux. Chaque hiver, il distribue des vêtements aux pauvres et pourvoit à leurs logements, il a ordonné d’ensevelir dans de la toile neuve et d’enterrer avec soin et respect tous ceux qui mouraient inconnus ou étrangers au pays. Que Allah Taala le récompense pour toutes ses bonnes œuvres, et qu’il le conserve aux Musulmans par sa grâce et sa toute-puissance.

FAS :
Terrain acheté aux Zwagha Bnî Khayr pour 6000 dh
On raconte aussi que l’endroit ou Fàs est située était habitée par 2 tribus Znata, les Zwagha et les Yarghich, les premiers professant l’Islam, le seconds étant judéo-chrétiens ou païens, il vivaient sur le lieu de Adwat-l-andalûs, mais leurs habitations et leurs familles étaient à BÂ-lShîbûba ; les Zwagha occupaient l’emplacement de l’Adwat-l-Qarawîn

Reconstruction de la Jâmi‘ Shurfa en 1308 après 500 ans d’adoration et son écroulement complet

Sous le règne d’Al-Mansûr et de ses successeurs, on comptait dans Fàs 785 mosquées ou chapelles, 42 dyar l-wudu et 80 siqaya, soit 122 lieux aux ablutions à eau douce ; 93 bains publics, 472 moulins situés autour et à l’intérieur des murs d’enceinte.
Sous le règne de Nâçr, on comptait en ville 89 236 maisons et 19 041 masrya (de célibataire), 467 fonduqs detsinés aux marchands, voyageurs et gens sans asiles, 9082 boutiques, 2 qaysarya, une de chaque adwa ; 3064 fabriques, 117 lavoirs publics, 86 tanneries, 116 teintureries, 12 usines de cuivre, 136 fours à pain, 1170 autres fours divers.
[…] (Sources de l’inspecteur de la ville sous al-Naser)
L’Wad l-Kbîr est le seul qui se présente aujourd’hui encore nettement à la vue ; tous les autres ruisseaux de la cité de Fàs sont couverts par les construtions et la plupart des jardins ont disparu, et il ne reste plus des anciennes plantations que les oliviers de Bn ‘Atya.
Il y a avait dans Fàs 400 fabriques de papier ; mais elle furent détruites pendant la famine sous Al-‘Adil et ses frères entre 618 et 638/1220-1240, ces princes, qui règnèrent pendant ces 20 années de malheur et de misère furent remplacés par les Marîn, qui relevèrent le pays et rétablirent la sécurité des routes.

L’imam Hmad bn Bâ Bkar construisit le minaret de la mosquée des Qayrwanais en forme de tour carrée ayant sur chaque côté 25 ashbâr de base sur 108, somme des 4 côtés, de hauteur, dimension exacte de cet édifice construit, d’ailleurs, dans les règles de l’architecture.
Sur la porte située à la façade du ouest sont gravées dans le plâtre et incrustés d’azur les mots suivants :
« BARR, HLR3, ce minaret a été élevé par Hmad bn Bâ Bkar Sâ’id bn ‘Uthmân Z-Znâtî, que dieu le conduise sur la Sirat al-mustaqim, lui donne la sagesse et lui accorde les plus belles récompenses ; sa construction fut commencée en 344/955 […] »
Sur le sommet du minaret on placa une pomme en métal doré et oincrustée de pierreries ; l’imâm Hmâd bn Bâ Bkar fit surmonter cette pomme de l’épée de l’Imâm Drîs bn Drîs, afin d’attirer sur l’édifice la Baraka du fondateur de Fàs.
On raconte à ce sujet que le minaret était à peine achevé quand les fils d’idrîs, se disputant la propriété de cette épée, en appelèrent après de vives querelles, à l’imâm Hmad : (il achète l’épée pour rétablir le consensus).
Ce minaret avait été bâti en belles et bonnes pierres de taille ; mais une fois achevé, personne n’y toucha plus et le soiseaux, pigeons et étourneaux, entre autres, y établirent leurs nids.
Ce ne fut qu’en 688/1289 que le docte et vertueux Bâ ‘Abd Allah bn Bâ As-Sbar, qui cumulait les fonctions de Qâdî, de khâtb et d’imâm de la mosquée, Al-Qarawîn, eur la pensée de réparer cet édifice, et en demanda l’autorisation à l’AlM Bâ Ya‘qûb.
Ce prince la lui accorda et lui offrit les fonds nécessaires prélevés sur les tributs imposés aux chrétiens, mais Bâ ‘Abd Allah le remercia en lui disant que les biens des mosquées Hubûs suffisaient avec l’aide de Dieu, et il commença aussitôt les réparations

[Après…]personne ne toucha la mosquée bénie jusqu’à l’époque de Hâshl L-Mu‘îd, qui éleva à la dignité de Hâjb L-Mansûr bn Bâ ‘Âmr. Celui-ci construisit un dôme à la place de l’ancien minaret sur l’Anza située au milieu de la cour et fit placer sur ce dôme les signes et les talismans qui se trouvaient sur la coupole qui surmontait dans le temps le premier mîhrâb.

Talismans contre oiseaux et scorpions

Ali Bn Yûsf accepte d’aider au financement de l’agrandissement.

Desctruction après achat des maisons, les juifs refusent, sont expulsés contre évaluation selon un hadith de ‘Umar lors de l’agrandissement de la mosquée de la Mekke ; extension sud et ouest

Construction de la porte monumentale des Fkharîn devenue Shma3în

Découvert d’une tortue colossale dans une très vieille fontaine située sous le sol

Grand incendie de 1175, destruction d’une partie du portail,

Relevée par l’Amîr Yûsf bn ‘Alî bn ‘Abd-l-Mûmn en 1203 au frais du bît l-mâl

Ajour de 2 nefs au Mihrâb et une nef côté Sahn

Construction de nouvelles portes à dôme

Lorsque le mirhab fut achevé on construisit sa coupole qu’on incrusta d’or, d’azur et autres diverses couleurs, la précision et l’élégance de ce travail étaient telles que le scurieux restaient émerveillés et les fidèles ne pouvaient s’emlpêcher d’être distraits de leurs prière spar l’éclat des peintures, aussi, lorsque les almohades entrèrent à Fàs en 540/1145, les shyûkh et fuqaha de la ville caignirent que le snouveaux venus, arrivés au pouvoir par le mensonge et l’hypocrisie, ne leur reprochassent vivent ce luxe de décors et de peinture, et leur crainte redoubla quand ils surent que le lendemain, vendredi, l’ALM ‘Abd-l-Mûmn bn ‘Alî accompagné de ses shyûkh devait entendre la prière à la mosquée Qarawîn.
Dans cet embarras, ils rassemblèrent à la hâte les principaux maçons et pendant la nuit, ils leur firent recouvrir tout le côme avec du papier et qq couches de chaux, de sorte que les almohades ne virent le lendemain qu’un dôme parfaitement blanc.

Construction contemporaine du Minbar

Le prêcheur fut destitué par les almohades à leur arrivée sous prétexte que, ne connaissant pas la langue berbère, son ministère devenait inutile.

Pavage du Sahn par une glorieux évergète contre 4 maisons vendues.

1222 : Le bassin et le jet d’eau furent bâtis sous le géomètre et architecte habile Bä ‘Amrân Mûsâ bn Hsan, aux frais du