Bâbûr Nâmê, v. 1530 n-è : Description de Samarqand, de la Transoxiane et accession au trône de l’Emir

Description de Samarqand

Bien peu de cité dans tout le monde habitable sont aussi plaisantes que Samarqand. Elle ets stuée dans le Vè climat et situatée à 40° 6′ de latitude nord et 99° de longitude est (sic). Le nom de la cité est Samarqand ; le peuple de ce pays a coutume de l’appeler Mâ Warâ’u-an-Nahr (Transoxania).

Ils ont aussi coutume de la nommer Baldat-i-Mahfuza (la cité préservée) car nul ennemi n’y mit jamais sa main avec ravage ni sacage. Elle a du devenir Musalman du temps du AlM, Hazrat ‘Uthmân. Quthâm b. ‘Abbas, un des Sahaba, a du venir là bas ; son mausolée, connu comme le Maqbar du Shah-i-Zinda est fors la Porte d’Acier. Iskandar a du fondé Samarqand.

 

Les hordes Turk et Mughul l’appellent Simiz-kint. Timûr Beg en fit sa capitale ; aucun commandeur aussi puissant n’en avait jamais fait sa capitale jusqu’alors (qilghân almas dur). J’ordonnai au peuple d’arpenter autour des remparts de la cité fortifiée ; il marcha 10 000 pas. Les Samarqandi-s sont tous des pures croyants sunnites, observants la Loi et pieux. Le nombre des Shaykh al-Islam connu pour avoir émergé du Ma wara’u’n-nahr, depuis l’époque de Hazrat an-Nabi, ne sont jamais apparu en aucun autre pays. Du faubourg de Matarid vint Shaikh Abu al-Mansur, un des meilleurs Théologiens du Monde. Des deux sectes théologiques, la Mataridiya et la Ash῾ariya, la première est appelée ainsi en vertu du Shaikh

Abû al-Mansûr

Du Ma wara’u’n-nahr était aussi Khwaja Isma’il Khartank, the author of the Sahih-i-Bûkhâri [+un hanifite de Marghinan]

A l’Est de Samarqand se trouve le Farghana et Kashghar ; à l’Ouest, Bukhara et le Khwarizm ; au Nord, Tashkint and Shahrukhiya, (dans les livres ont trouve écrit Shash et Banakat) et au Sud Balkh et Tirmiz.

 

Le Kohik-Ab (eau des collines) coule au nord de Samarqand, à une distance de 2 lieues ; on l’appelle ainsi car ils sort du plateau appelé Petites Collines qui se trouve entre elle et la Cité. Le Dar-i-Gham-Ab coule au sud, à une distance de 1 lieue. C’est un torrent large et rapide de fait il est comme un fleuve large, dérivé depuis le Kohik-Ab.

Tous les jardins et faubourgs et certains des Tumân-s de Samarqand sont cultivé grâce à lui.

Grâce au Kohik-Ab un tronçon de 30 Utghâch de route, est rendu habitable et cultivé, et ce jusqu’à Boukhara. Il est grand comme un fleuve, mais il n’est pas assez grand pour ses habitations et sa culture ; pendant 3 ou 4 mois de l’année, en effet, ses eaux ne parviennent pas à Boukhara !

Le raisin, le melon, les pommes et les grenades, tous les fruits en fait, sont bons à Samarqand ; deux sont particulièrement renommés, ses pommes et ses Sahihi (raisin). Son hiver passablement froid ; la neige tombe mais pas autant qu’au Kabûl ; pendant la châleur, son climat ets bon mais pas autant que celui du Kabûl.

 

Dans la cité et les faubourgs de Samarqand se trouvent de magnifiques immeubles et jardins de Timur Beg and O’lugh Beg Mirza.

 

Dans la citadelle, Timur Beg a érigé un édifice très beau, le grand Kiosque à quatre étages connu sous le nom de Ko’k Saray ! Dans la cité fortifiée, à nouveau, près de la Porte d’Acier, il a fait édifier une Mosquée Jumua de pierres (Sangîn) ; de nombreux tailleurs de pierre ammenés de l’Hindustan y ont œuvré. Autour de son Push-Taq est inscrit, en lettres suffisamment larges pour être lues à deux milles, ce verset du Qur’an : « Wa iḏa yarfa῾ Ibrahim al-Qawâ’id ‘alâ al-akhira » C’est aussi un édifice magnifique !

 

A nouveau, il fonda deux jardins, à l’est de la ville, le premier, le plus éloigné, le Bagh-i-Bulandi, l’autre et le plus proche, le Bagh-i-Dilkusha. Du Dilkusha à la Porte de Turquoise, il fit planter une avenue de peupliers blancs, et, dans le jardin lui-même, édifier un grand kiosque, peint à lintérieur, avec les représentations de ses batailles dans l’Hindustan. Il fit un autre jardin, connu sous le nom de Naqsh-i-Jahan (Image du monde), sur la colline de Kohik, au dessus du Qara-Su ou, comme les gens le nomment aussi, le Ab-i-Rahmat de Kan-i-Gil. Il avait finit par se ruiner lorsque je le vis, il n’en restait rien à l’exception d’un lieu-dit.

 

De lui dépendent aussi le Bagh-i-Chinâr, à proximité de la muraille et en dessous de la cité au sud et encore le Bagh-i-Shimâl et le Bagh-i-Bihisht (Jardin du Paradis).

 

Sa propre tombe et celle de ses descendants qui ont régné à Samarqand, sont dans une  Madrasa, édifiée à la sortie {Châqâr) de la cité fortifiée, par Muhammad Sultan Mirza, le fils du fils de Timur Beg, Jahangir Mirza.

 

Parmi les édifices urbains d’O’lugh Beg Mirza on compte la Madrasa et le Khânqâh, le dôme du Dayr est très large, rares sont, dans le monde, aussi larges ! A côté de ces deux bâtisses , il édifia un hammâm excellent, connu sous le nom de Bain de Mirza ; son pavement est fait de toutes sortes de pierres ; on ne connaît nul bain comparable au Khorasan ou à Samarqand.

 

Ensuite, au sud de la Madrasa se trouve sa mosquée, appelée Masjid-i-Maqata’ car son plafond et ses murs sont toutes recouvertes de  dessins chinois aménagés par des segments de bois. Il y a une grande différence entre la Qibla de cette mosquée et celle de la Madrasa ; celle de la Mosquée semble avoir été fixée par observation astronomique. Un autre édifice superbe d’O’lugh Beg Mirza ets un observatoire, c’est-à-dire un instrument pour établir les Zîj-s.

Il se dresse sur trois étages de haut, au sommet du plateau de Kohik. Le Mirza établit par ce biais le Zîj-i-Kurkani, utilisé à ce jour dans le monde entier ! Tous les autres réunis représentent moins de travail. Avant qu’il soit réalisé, les gens usaient du Zîj-i-Il-Khani, établit à Maragha, par Khwaja Nasir (ad-din) Tûsî, du temps d’Hulaku Khan. […]

 

Il semble qu’il n’aient jamais été édifiés plus de 7 ou 8 observatoires  seven de par le monde. Mâ’mûn Khalîfa en fit un avec lequel on écrivit le Zîj-i-Mamuni. Batalmâis en édifia un autré another. Un autre fut fait dans l’Hindustan, au temps du Raja Vikramaditya Hindu, à Ujjain et Dhar, c’est-à-dire dans le pays Malwa, connu aujourd’hui sous le nom de Mandu. Les Hindus de l’Hindustan font usage des tables de cet Observatoire. Elles furent réalisées il y a 1,584 années. Si on les compare aux autres, elles ont quelque peu défectueuses.

 

O’lugh Beg Mirza, encore lui, commanda le jardin appelé Bagh-i-Maydan, aux alentours du plateau de Kohik. Au milieu, il érigea un beau bâtiment qu’ils appellent Chihil Sitûn (40 colonnes). Aux deux étages se trouvent des colonnes, de Tâsh, quatre pinacles, comme des minarets, se dressent sur ses quatre tours d’angles, on y monte par les tours. Partout on trouve des colonnes de pierre, certaines sont cannelées, d’autres torses. Des quatre côtés de l’étage supérieur se trouvent des galeries ouvertes encadrant un hall châr-dâr ; ses colonnes sont toutes également de pierre. Le plancher supérieur du bâtiment est tout entier pavé de pierres.

 

Il fonda un jardin plus petit, au delà du Chihil Sitûn et vers le Kohik, qui recelait aussi une bâtisse. Dans la gallerie ouverte de cet immeuble, il fit placer un gigantesque trône de roc, de 14 ou 15 pieds de long, et 8 de large  et peut être ? de haut. Ils ont convié cette si grosse pierre sur une bien longue route. Elle comporte une fissure en son milieu et on dit qu’elle a dû apparaître après avoir été amenée ici. Dans le même jardin il a aussi fait construire une place à quatre portes, appelée Chini Khana (Maison de Porcelaine) car même sa Izâra (plinthe) est en porcelaine ; il envoya ses artistes en Chine pour la porcelaine. En les murs, de nouveau, se trouve une de ses vieille bâtisse, appelée Masjid-i-Laqlaqa (de l’Echo). Si quiconque frappe le sol sous la coupole de la mosquée, de la coupole tout entière, un son lui revient en écho, c’est une question curieuse dont nul ne connaît le secret.

 

A l’époque de Ahmad Mirza des begs plus ou moins importants ont établis de nombreux jardins, vastes ou petits. Pour la beauté, et l’air, et la vue, peu peuvent rivaliser avec le Char Bagh de Darwesh Muhammad Tarkhan. Il surplombe l’ensemble de la prairie de Qulba, sur la pente en dessous du Bagh-i-Maydan. En outre, il est disposé symétriquement, terrasse sur terrasse, et est planté de magnifiques Nârwân (visqueux ?) et de cyprès et de peuplier blanc. […]

 

Samarqand est une cité vraiment merveilleuse. Une de ses spécialités, qu’on trouve sans doute dans bien peu d’autres endroits, est que les différents métiers ne sont pas mélangés mais que chacun a son propre bazar, selon un plan raffiné. Ses boulangers et ses cuisiniers sont bons. On y fabrique le meilleur papier du monde ; toute l’eau des foulons à papier vient du Kan-i-Gil, une prairie sur les berges du Qara-Su ou Ab-i-Rahmat. Un des autres articles du commerce de Samarqand convoyé de tous côtés dans les rues, est le velours cramoisie.

 

D’excellentes prairies s’étendent autour de Samarqand. L’une d’elle est la fameuse Kan-i-Gil, à quelques deux milles à l’est et un peu au nord de la cité. Le Qara-su ou Ab-i-Rahmat la traverse, a stream (with driving power) for perhaps seven or eight mills. Certains disent que le nom d’origine de cette prairie était Kan-i-Abgir (mine du bourbier) car la rivière est bordée de marécages, mais les historiens ont tous écrit Kan-i-gil (mine d’argile). C’est une excellente prairie. Les Sultan-s de Samarqand en ont toujours fait leur réserve, et y allaient camper chaque année un ou deux mois.

Plus haut que le Kan-i-Gil et au sud est se trouve une prairie à quelques 4 milles à l’est de la cité, appelée Khân Yurti. Le Qara-Su traverse cette prairie avant de prénétrer le Kan-i-Gil. Lorsqu’il atteint le KHân Yurti, il forme un si long méandre, avec une bouche si étroite qu’il ets idéal pour un camp retranché. Ayant remarqué cet avantage, c’est là que nous campâmes durant le siège de Samarqand.

 

Une autre prairie est le Budana Qûrûgh (la réserve auc cailles), qui s’étend entre Dil-Kusha et la ville. Une autre est le Kul-i-Maghak (bassin profond) à quelques 4 milles de la cité. C’est aussi une prairie circulaire. Les gens l’appellent prairie du Kul-i-Maghak car s’y trouve un large bassin sur une de ses rives.

Ali Mirza y résida durant le siège, alors que j’étais à Khân Yurti. Une dernière, plus petite est le Qulba (charrue) ; il ale village de Qulba le Kohik-Ab au nord, le Bagh-i-Maydan et Darwesh Muhammad Tarkhan Char-Bagh au sud, et le plateau de Kohik à l’ouest.

 

Samarqand a de bons districts et tumân-s. Des districts plus étendus, et un qui ets son égal, c’est-à-dire Bukhâra, à 25 yghâch à l’Ouest. Bukhara à son tour a de nombreux tumân-s ; c’ets une jolie cité ; ses fruits sont abondants et délicieux, son melon est excellent ; nul ne peut le rivaliser dans le Ma wara’u’n-nahr en terme de qualité comme en quantité. Bien que le melon Mir Timûri d’Akhsi soit plus doux et plus délicat que les melons de Bukhara melon, il y a à Bukhara de nombreuses variétés de melon qui sont bonnes et abondante. La prune de Bukhara est fameuse ; aucune ne la vaut. Ils l’épluchent, la sèchent et la transportent en tous pays avec les raretés (tabarruklâr bila) ; c’est un excellent médicament laxatif. Poules et oies campent l’été comme des rois à Bukhara. Le vin de Bukhara est le plus fort qui se fait au Ma wara’u’n-nahr ; c’est ce que je buvais dans ces pays de Samarqand.

 

Kesh est un autre district de Samarkand, 9 ytghâch par route au sud de la cité. Une crète appelée Aitmak Dârbânt s’étend entre Samarqand et Kesh ; c’est de celle-ci qu’on extrait toutes les pierres de construction. Kesh est aussi appelée Shahr-i-Sabz car ses ruines {sahr) ses toits et ses murs deviennent magnifiquement verts au printemps. En tant que lieu de naissance de Timur Beg, il désirait tellement en faire sa capitale. Il y édifia de nobles bâtisses. Pour installer sa propre cour, il fit construire un grand Pish-Taq et c’est là que siégeaient son Amir-beg et son Diwan-Beg, à sa droite et à sa gauche. Pour ceux qui attendaient la cour, il construisient deux petites salles, et pour recevoir les petits pétitionnaires à sa cour, il fit bâtir de toutes petites cellules des quatre côtés de son Palais. On voit bien peu d’arches aussi belles de par le monde. On dit qu’elle est plus haute que l’arche de Kisri ! Timûr Beg a aussi érigé à Kesh une Madrasa et un Mausolée, dans lequel se trouvent les tombes de Jahangir Mirza and certains autres de ses descendants. Comme Kesh ne présentait pas les même commodités que Samarqand pour se muer en cité et capitale, il fit finalement le choix décisif de Samarqand!

 

Un autre district est Qarshi, appelé aussi Nashaf et Nakhsh-Ab. Qarshi est le nom Mughul. Dans la langue Mughul, ils appellent Qarshi un Gur-khâna. Le nom a du veni après le règne de Chingiz Khan. Qarshi est quelque peu mal fournie en eau ; mais au printemps, elle est très belle et son grain et ses melons sont bons. Elle se situe à 18 yghâch par route au sud et un petit peu à l’ouest de Samarqand. Dans ce disctrict il se trouve d’innombrables petits oiseaux […] qu’on appelle oiseau de Qarshi (Murghak).

 

Khozar ets un autre disctrict ; Karmina un autre, qui s’étend entre Samarqand et Bukhara ; Qara-Kul un autre, 7 yghâch au NW de Bukhara à la limite la plus éloignée de l’eau.

 

Samarqand a de bons tumân-s, c’est Soghd et ses dépendances. Sa tête est Yar-yilaq, son pied Bukhara, il ne doit y avoir nul yighâch de terre sans villages te terres cultivées. Cet adage attribué à Timur Beg est tellement connu : “je possède un jardun de 60 yighâch de long, il devait sans doute parler du SoghdUn autre Tumân est Shawdar, il ets excellent et jouxte les faubourgs de la cité. D’un côté, sur la crête (Aitmak Daban), qui s’étend entre Samarqand and Shahr-i-Sabz, sur ses hauteurs sont nombres de ses villages. De l’autre côté se trouve le Kohik-Ab (canal Dar-i-Gham). C’est là que s’étend un excellent district avec un bon air, bien des beautés, des masses d’eau, et ses bonnes choses sont pour rien .

Les visteurs de l’Egypte ou du Sham n’en ont pas trouvé de semblable.

 

[…]

 

Timûr Beg donna le gouvernement de Samarqand à son fils aîné, Jahangir Mirza (en 1375 ; lorsque Jahangir Mirza mourrut (1403), il le donna à son fils aîné, Muhammad Sultan-i-Jahangir ; lorsque Muhammad Sultan Mirza mourrut, il revint à Shah-Rukh Mirza, le plus jeune fils de Timûr Beg. Shah-Rukh Mirza confia tout le Ma wara’u’n-nahr à son fils aîné, O’lugh Beg Mirza.

Son propre fils Abd al-Latif Mirza s’en empara (1449) pour l’amour de ce monde éphémère de cinq jours, il martyrisa un père si plein d’années et de sciences.

 

Le quatrain qui suit se remémore la date de la mort d’O’lugh Beg Mirza :

 

O’lugh Beg, océan de sagesse et de science,

Le pilier du royaume et de la religion ,

Il a bu de la main de Abbas l’hydromel du martyr

Et la date de sa mort est ‘Abbas Kashî (‘Abbas tué)

 

Malgré tout, Abd al-Latif Mirza n’a pas régné plus de 5 ou 6 mois, le couplet qui suit le décrit :

 

Il ne siée pas à la souveraineté le parricide;

 

Doit-il se prononcer, que ce soit pour moins de six mois

 

Ce chronogramme de la mort de Abdu’l-latif Mirza est également bien fait :

 

‘Abd al-Latif, dans la gloire d’un Khosraw et Jamshid, derrière un Faridun et Zardusht, Baba Husain tué à la veille vendredi,

 

Avec une flèche. Ecrivez sa date ainsi, Bâbâ Husayn Kâshi.

 

After ‘Abdu’l-latif Mirza’s death, (Jumada I, 22, 855 ah.June 22nd. 1450 AD.), (his cousin) *Abdu’l-lah Mirza, the grand-son of Shah-rukh Mirza through Ibrahim Mirza, seated himself on the throne and ruled for 18 months to two years.

 

Après lui ce fut Abu Sa’id Mirza qui s’en empara (1451). De son vivant il le légua à son fils aîné, Ahmad Mirza ; Ahmad Mirza continua à régner après la mort de son père (1469). A sa mort (1494). Mahmûd Mirza siégeait sur le trone et à sa mort (1495) Bai-Sunghar Mirza. Bai-Sunghar Mirza fut capturé quelques jours, pendant la rébellion de Tarkhân (1496), et son jeune frère, Ali Mirza siégea sur le trône, mais Bai-Sunghar Mirza, comme il a été dit dans cette histoire, s’en empara directement. De Bai-Sunghar Mirza ce fut mon tour (1497). De m’en emparer. Les details suivants seront détaillés dans cette histoire.

 

(c. Règne de Babur à Samarqand.)

Quand je pu m’asseoir sur le trône, je montrai aux Begs de Samarqand exactement les mêmes faveurs et bontés qu’ils avaient eu auparavant. J’accordai aussi rang et faveurs aux Begs qui étaient avec moi, à chacun selon ses circonstances, la plus grande part allant à Ahmad Tamhal, il avait été dans le cercle des Begs de la Maison ; je l’élevai de là au rang des Grands Begs.

 

Nous avions pris la ville après un siège de 7 mois de rude labeur. Les choses d’une sorte ou l’autre est tombé à nos hommes quand nous sommes arrivés po Le pays tout entier, à l’exception de Samarkand lui-même, était venu plus tôt, soit à moi ou à Ali Mirza, et par conséquent n’avait pas été trop long. Dans tous les cas cependant, ce qui aurait pu être prise dans les districts si longtemps soumis à raid et la rapine? Le butin nos hommes avaient pris, comme il était, a pris fin. Lorsque nous sommes entrés dans la ville, il était dans une telle détresse qu’il fallait semences de maïs et de l’argent d’avances, ce lieu était-ce pour prendre quoi que ce soit à partir? Sur ces comptes de nos hommes ont subi de grandes privations. Nous nous-mêmes pouvait rien leur donner. En outre, ils aspiraient à leurs maisons et, par d’autres et des deux, fixer leurs visages pour le vol. La première était d’aller Bayan Quli (fils) Khan Quli; ​​Ibrahim Begchîk était une autre, tous les Mughuls s’en alla et, un peu plus tard, Ahmad Tamhal. O’zun Hasan compté lui-même un ami très sincère et fidèle de Khwaja-i-Qazi; nous avons donc, pour mettre un terme à ces désertions, envoyée le Khwaja à lui (à Andijan) afin qu’ils puissent, en accord, pourrait sanctionner certains les déserteurs et les envoient de nouveau à nous autres. Mais que très O’zun Hasan, ce traître à son sel, peut-être été l’agitateur en place de la peine v ^ trou et l’éperon à mal des déserteurs de Samarcande. Directement Ahmad Tamhal était allé, tout le reste a pris une mauvaise position.