On rapporte, dans le Siyèr oul-Moloûk, qu’il y a, dans les déserts du Maghreb, un peuple qui descend d’Adam — que le salut soit sur lui ! — et qui ne se compose que de femmes : il n’y a … Continue reading
Maghreb, Espagne et Sicile
Hamd Allah b. Abû Bakr Mustawfî al-Qazwinî, Nuzhat al Qulûb, Le Maghreb et l’Egypte, v. 1330 n-è
Le Maghreb relève du premier climat et même de ce qui le précède; c’est une contrée peuplée et incommensurable. Sa plus grande ville est la cité de l’Éléphant, que l’on appelle aussi Catane ; c’est une ville considérable qui renferme … Continue reading
Asila et la Normandie du Maghreb au IXe siècle, al-Bakrî, v. 1060 n-è
Asila Asîla, première ville du littoral africain, à partir de l’occident, est située dans une plaine entourée de petites collines. Elle a la mer à l’ouest et au nord. Autrefois elle était environnée d’une muraille percée de cinq portes. Quand … Continue reading
Pascal, Contrat de prêt “mohatra” (Muḫāṭara ?/Murābaḥa ?), Provinciales, VIII, 147-148.
Voilà de subtiles méthodes; mais une des meilleures, à mon sens (car nous en avons à choisir), c’est celle du contrat Mohatra. Le contrat Mohatra, mon père! Je vois bien, dit-il, que vous ne savez ce que c’est. Il n’y a que le nom d’étrange. … Continue reading
Pétition de quatre marocains (“maures libres”) au Congrès de Caroline du Sud, janvier 1790
Qu’un certain capitaine Clark se les était fait délivrés sur la promesse qu’ils seraient rachetés par l’ambassadeur de l’Empereur de Maroc qui résidait alors en Angleterre, afin qu’ils fussent retournés à leur propre pays. Au lieu de quoi il les conduisit en cet Etat, et les vendit comme esclave. Depuis ce temps, ils furent, par leur plus grande industrie, en mesure d’acheter leur liberté à leurs maîtres respectifs. Et maintenant ils prient votre honorable chambre, qu’étant né sujets d’un prince désormais en alliance avec ces Etats Unis, qu’ils ne soient point considérés comme sujets à la Loi de cet Etat (désormais en vigueur) appelée la negro law: mais que s’ils devaient malheureusement être coupable de quelque crime ou forfaiture contre les Lois de cette terre, qu’ils puissent avoir un juste jury. Continue reading
Joseph Pitts, Récit de capitivité en Algérie, 1702 n-è
Ce péché abominable de sodomie est si loin d’être châtié chez eux, que se vanter de ce genre de détestables agissements fait partie de leurs conversations habituelles. Il est aussi courant ici pour les hommes de tomber amoureux de garçons, … Continue reading
Mawsim et Tburidat, les sources
Annexe 1 : Voyage en Barbarie, ou Lettres écrites de l’ancienne Numidie, Jean Louis M. Poiret, 1789 Cheval Barbe : Les Chevaux de Barbarie, connus en France sous le nom de Chevaux-Barbes , ont en général la taille médiocre, la tête haute, … Continue reading
Louis de Chesnier, Le Jeu de Poudre, 1787 n-è
L’amusement ordinaire dans les villes où il y a des soldats, ainsi qu’à la campagne, c’est ce que les Maures appellent jouer à la poudre; c’est un exercice militaire qui plaît d autant plus à ces peuples, que, par la constitution de leur gouvernement, ils sont tous soldats ou faits pour l’être, ils ont tous des armes & des chevaux. C’est en courant la poudre, que la joie se manifeste dans les fêtes publiques ou particulières ; un détachement de cavalerie se partage en deux, qui se tiennent à quelque distance; ils entrent en lice les uns après les autres, de quatre en quatre, et se tirent des coups de fusils à poudre» Tout l’art de cet exercice est de pousser le cheval au .galop assez près du détachement opposé, et de s’arrêter tout court, en tirant le coup, pour faire volte-face, charges son fusil et revenir à la charge ; tandis que le détachement, qui a été attaqué fait de son côté la même manœuvre ; les Maures se plaisent beaucoup à cet amusement, qui n’est que l’imitation de leurs évolutions militaires
Muley Yezit, un des enfants de l’Empereur régnant (Sidi Muhammad b. ‘Abdallah, ndlr), qui a passé sa jeunesse avec les troupes, & qui y a contracté un goût décidé pour les armes, est très adroit à ces exercices, je l’ai vu tirer 3 coups de suite en courant au galop, sur une carrière de 150 à 200 pas; il part du but ayant un fusil à sa main , un autre en travers sur la selle, & le troisième en équilibre sur sa tête; il tire le premier fusil en partant, le donne à un soldat qui court à côté de lui, il prend le second qu’il tire & le donne de même, pour prendre le troisième, qu’il tire en achevant sa carrière ; tout cela se fait en aussi peu de tems qu’il en faut pour le penser. C’est-là le seul passe-tems des Maures dans les fêtes, dans leurs mariages, & dans touts leurs réjouissances: le seul honneur que son fait aux Ministres, aux Consuls , & à tous les étrangers, c’est de faire courir la poudre à leur arrivée ; il y a toujours quelque danger à ces amusements, par l’imprudence avec laquelle les Maures se conduisent, & il est arrivé quelquefois des accidents malheureux.
II semble que les Arabes ont introduit en Espagne l’exercice appelé Juego de Cagnas, que les Espagnols ont adapté à leurs usages. Les Maures à leur tour peuvent avoir renoncé à cet exercice que les Turcs appelent Gerid du moment que les lances ont été remplacées par les fusils. Continue reading
Élisée Reclus, L’Homme et la Terre, IV, 3, Européanisation du Maroc et du Sahara, 1905 n-è
Quoi qu’il en soit des perspectives politiques d’ordre secondaire, la Maurétanie est désormais une nouvelle province de la « plus grande Europe », même en y comprenant le Maroc qui pourtant est censé jouir encore de son indépendance. Ce pays de l’ « Occident », … Continue reading
Élisée Reclus, L’Homme et la Terre, III, 20, Le Maroc entre France, Espagne et Royaume-Uni, 1905 n-è
[…] à l’extrémité nord-occidentale, le Maroc donne lieu chaque année à la réunion de plénipotentiaires européens et au mouvement des escadres. Quel en sera l’heureux possesseur ou quels en seront les copartageants avides et jaloux ? Si le Maroc a jusqu’à … Continue reading
Elisée Reclus, IV, 10, Expansion et reflux de l’Islam contemporain, 1905 n-è
C’est une affirmation très fréquemment répétée, comme la consécration d’un fait indiscutable que l’Islam poursuit très rapidement ses conquêtes en Afrique et en Asie, mais cette affirmation courante n’a qu’une réalité extérieure, pour ainsi dire. Les Fulbe, les Mandingue, les Haoussa, … Continue reading
Faris Shidyaq, Tyrannie de la mode et répulsion des couleurs chez les européens, 1868 n-è
D’autre part, leur pratique de l’évolution des modes est rentable pour les commerçants, mais dangereux pour le public, car elle entraîne des frais récurrents inutiles. Ces changements commencent à Paris, puis des représentations sont imprimées sur des feuilles de papier … Continue reading
L. Br. de Boisgelin, Caractère des Maltais, 1806 n-è
Les mantes, qui recouvrent les femmes de la tête aux pieds, et ne laissent à découvert que le front et les yeux, différaient dans la partie supérieure et distinguaient les filles, des femmes mariée s: pour les ainées elle était coupée en rond, pour les autres elle se terminait en pointe. Mais dans la suite, les femmes en acquérant, avec une honnête liberté, les grâces que le désir de plaire multiplie, lorsqu’il est soutenu par l’espoir de profiter de ses succès, se sont débarrassées du vêtement énorme qui les gênait en les cachant, et sans renoncer à la couleur noire, la seule que, par modestie, elles pussent porter hors de chez elles, ni proscrire l’usage d’un voile que la décence exigeait encore, elles se sont composé un habillement qui laisse admirer à la fois la délicatesse des traits du visage, des yeux vifs et superbes Continue reading
Al-Ya’qûbî, Buldân, Description du Maghreb occidental, v. 880 n-è
Et de la cité de Tāhart et ce qui est du ressort de Ibn Āflaḥ ar-Rastamī (on arrive) vers le royaume d’un homme des Huwāra appelé Ibn Masāla al-Ābāḍī ; qui est tout l’inverse de Ibn Āflaḥ, il le combat, et … Continue reading
Ismayl Urbain, L’Algérie Française. Indigènes et Immigrants (I) 1862
? Il est évident que ne pouvant ou ne voulant pas accepter toutes les charges de notre état social, ils ne doivent pas en recueillir tous les avantages. Autant par une sage circonspection de notre part qu’à cause de leur … Continue reading
Martino Segono, Breve descrizzione dell’isola di Malta, v. 1475 n-è
L’île de Malte ressemble à un rocher, célèbre parmi les anciens, puisqu’on voit les ruines des temples dédiés à Junon et à Hercule. Il y fut célébré un saint concile. Sa plus grande largeur est de 12 milles, sa plus
Ibn Hayyân, Annales, (Saranbâkî) Sa‘dun b. Fath en révolte contre le sultan Abdallah (fol. 17 v.), v. 1050 n-è
Sous le règne de Muhammad, il fut fait prisonnier par les Majus qui avaient débarqué sur la côte occidentale de l’Espagne. Il fut racheté par un marchand juif qui croyait faire une bonne affaire. Saranbâkî paya quelque temps à son … Continue reading
Ps-Hasday b.Shafrût, ambassadeur omeyyade, Missive et Réponse de Joseph, Khân des Khazars, v. 965 (?) ou v. 1100 n-è
« Moi, Hasday b. Ishâq b. Ezra, appartenant au peuple juif exilé de Jérusalem au pays de Sefard, un servant de mon seigneur le Roi, je me plie jusqu’à terre devant toi et me prosterne vers la demeure de votre Majesté, à partir … Continue reading
Chronique “Mozarabe” de 754 : La Bataille de Tours[-Poitiers]
Puis Abdirrama (‘Abd ar-Rahman), voyant la terre emplie de la multitude de son armée, franchit la Montagne des Vaccei (Basques), et traversa défilés et plaines, jusqu’à pénétrer en dévastant et en massacrant sur la terre des Francs. Il mena bataille … Continue reading
Sébastien de Salamanque (c. 26), Invasion normande de 859 (Séville, Nokour, Majorque), v. 900 n-è
A cette époque, les pirates Normands parvinrent à nouveau sur nos côtes ; de là ils poursuivirent en Espagne où ils se répandirent sur tout le littoral maritime pillant par le fer et par le feu. De là en traversant … Continue reading
Chronique Hispano-latine de 741, De Phocas à Othman (602-656), 741 n-è
Recaredo meurt à la fin de 15ème année de son règne 2. 639 de l’ère (hispanique : 599) : Après Recared, son fils Liuva, également de mère humble, est subitement au pouvoir des Goths et reste en règne durant 2 ans.
Chronique hispano-latine de 741, Les Omeyyades et la bataille de Toulouse, 741 n-è
24. Cependant ensuite, Moabia (Mu‘awiya) obtint sa position et régna 25 ans. 5 de ses années furent des guerres civiles contre les siens, mais durant 20 ans, avec tous les peuples des Ismaelites qui lui obéissaient, il réalisa avec bonheur … Continue reading
L. Br. de Boisgelin, Caractère des Maltais, 1806 n-è
Maltais Quoique soumis sans cesse à différentes nations, les Maltais ont toujours conservé un caractère qui décèle leur origine, et prouve qu’ils se sont fort peu mêlés avec elles. Leur physionomie annonce qu’ils sont africains ; comme eux ils sont petits, … Continue reading
Alphonse V, charte de cession de Tuy, Raid de St Olaf à Compostelle, 29/10/1024 n-è
Comme les péchés se multipliaient, la côte a été ravagée par les Normands ; et puisque parmi les sièges épiscopaux celui de Tuy était le dernier et le plus récent, l’évêque qui y résidait a été fait prisonnier avec tout
Durrieu, ruine de la société avant 1844 n-è
M. Calderon s’est attaché principalement à indiquer les causes qui ont entraîné, au Maroc, la ruine de la société musulmane ; c’est là aussi notre but,mais c’est surtout la ruine ou plutôt les ruines que nous voulons décrire ; on verra clairement … Continue reading
Carvajal, Marmol de, (VII, 9-21) Province de Draa (Tinzouline, Mezgita, Ktawa, Tamgrut…), v. 1560 n-è
CHAPITRE IX. De la province de Dara C’est ici une des principales provinces de la Numidie. Elle prend son nom d’une grande rivière qui descend du mont Atlas au quartier d’Askûra, et court vers le Midi à travers cette province, … Continue reading
Monnaies d’Idrîs II (pouvoir personnel), Tanger, Matghara, al-‘Uliya (Fès), 813-25 n-è
Tanja, 813: -TNJH SNH TM’N W TS‘YN W MYH (198 : 813) -L’ ’LH ’L’ ’LLH WHDH L’ SRYK LH ‘LY -’DRYS MHMD RSWL ’LLH ‘LY Tanger, l’an 198/813 Point de dieu sinon_Dieu l’Unique_Ne Lui associe point_’Alî Idrîs_Muhammad_Apôtre_ de Dieu_’Alî … Continue reading
Monnaies d’Idrîs II (régence de Râshid), Basra, Volubilis, Todgha, Oujda, Fès, 798-804 n-è
Monnaies d’Idrîs II (régence de Râshid) Basra, 798 n-è : -BSM ’LLH, DRB HD’ ’L-DRHM B-L-BCRH SNH ’TNYN W TMNYN W MYH (182 : 798) -L’ ’LH ’L’ ’LLH WHDH L’ SRYK LH -MHMD RSWL ’LLH NBY RHMTH Au nom de Dieu, … Continue reading
Monnaies d’Idrîs Ier, 789-92 n-è (Todgha, Volubilis)
Todgha, 790 n-è -BSM ’LLH, DRB HD’ ’L-DRHM B-TD‘H SNH ’RB‘ SB‘YN W MYH -L’ ’LH ’L’ ’LLH WHDH L’ SRYK LH -MM’ ’MR BH ’DRYS BN ‘BD ’LLH J’ ’L-HQ W ZHQ ’L-B’TL K’N ZHWQ’ (Q, XVII, 81) -MHMD … Continue reading
De Ségonzac, Atlas…Maroc (VI), Zenaga et el-Glaoui, 1905 n-è
VI : D’ANZOUR A TAZERT Le cheikh Hammou marche en tète de notre caravane, silencieux, enroulé dans ses haïks blancs que recouvre un selhani sombre. Derrière lui, deux cavaliers : puis quatre mules montées et un piéton ; puis moi, sur … Continue reading
De Ségonzac, Au coeur de l’Atlas…Maroc (IV et V) De Tamgrout à Anzour, 1905 n-è
IV : DE L’OUED DRA A LA ZAOUIA DE SIDI MOHAMMED OU IAQOUB 12 février Cédant aux instances des Naciria nous sommes revenus à Tamgrout. Deux kilomètres seulement séparent el-Mguerba de la ville sacrée. A l’Est le désert rose, pierreux, sans … Continue reading
De Ségonzac, Au coeur de l’Atlas, mission au Maroc (I,III : Zaouiat Ahansal et Sidi Amhaouch), 1905 n-è
Avant Propos Au seuil de ce livre j’acquitte mes dettes de gratitude : je remercie, d’abord, ceux qui m’ont fait l’honneur de me confier le commandement de la première mission d’exploration française envoyée au Maroc, et, faute de pouvoir les … Continue reading
Poésies anonymes de la tragédie de Tazizawt (Aghbala et Tounfite), 1932
Ier extrait : Amazigh : Mmut Bu‘azza, ma y-ttaba‘ ma y-imnayen s-ikhf u-l-Msid ibbi wuzzal tassa n-nes Ar ittru u-Ahbala allig isru Ikûsal ar ittru Bû-Wattas, a tizi n-Tawrirt A Tûnfit t-tughen Saligan wessaght afella nnem ad d-yâdel I sselk … Continue reading
ad-Dawdî, Kitâb al-Amwâl (traité de droit fiscal), Tunisie, v. 1000 n-è
PREAMBLE In the name of Allah, the Beneficent, the MercifuL And may Alldh send down blessings on our chief Muhammad and on his family and Companions Abu Ja 4 far Ahmad ibn Nasr al-Da’udi al-Malikl Says: (may God have mercy … Continue reading
Ibn Dihya, Ambassade omeyyade d’Al-Ghazal chez les Vikings (v. 845), v. 1200 n-è
[Yahyâ ibn-al-Hakam al-Bakrî al-Ghazâl de Jaen, ambassade de Abd ar-Rahman II chez les normands, v. 845, rapporté par Tammâm ibn-‘Alqama, v. 880 ; intégré au Diwân poétique de Ibn Dihya.] « Lorsque l’ambassadeur du roi des Majûs fut arrivé auprès … Continue reading
Ibn Khaldûn, Les Awraba au VII-VIIIè s., v. 1370 n-è
NOTICE DES AWRABA, TRIBU BERBÈRE DESCENDUE DE Barnis. Histoire de ses apostasies, ses révoltes et son soulèvement EN faveur D’IDRIS L’ANCIEN. Parmi les tribus berbères les plus remarquables par leur nombre et leur puissance à l’époque de la conquête … Continue reading
Ibn Khaldun, Dynastie Miknasa de Taza et Guercif (Bni Abî al-'Afiya) au Xè s., v. 1370 n-è
HISTOIRE DES BNI ABI AL’AFYA, DYNASTIE MIKNASITE QUI RÉGNA A TASUL. Cette portion de la tribu de Miknasa qui vivait en nomade et parcourait les territoires du Muluya, de Guercif et de Melilla ainsi que les plateaux qui avoisinent Taza, Tasûl … Continue reading
Ibn Khaldûn, Dynastie Midraride de Sijilmasa (757-976), v. 1370 n-è
757 : fondation de Sijilmasa par les Miknas, dirigés par ‘Aysa b. Yazîd le Noir, fils d’un mawlâ’
772 : renversement de ‘Aysa, l’Amghar Miknasi Abû-l-Qâsim Samgû b. Wasûl, du clan Abî Izzûl lui succède, (Wasûl avait étudié auprès de Ikrima, mawla de Ibn ‘Abbâs), il prête hommage aux abbassides
783 : succession d’Al-Yas Le Ministre
790 : déposition d’Al-Yas, remplacé par son frère Abû Mansûr Alîsa : fortification de Sijilmasa, soumission du Draa, du Beshar, de la Saoura et du Touat, il marie son fils Midrar à Arwa fille de l’émir de Tahert
824 : avènement de Midrar al-Mustansir
868 : mort de Midrar, son fils Maymûn al-Amîr lui a été associé de force, il lui succède
877 : mort de Maymûn, succession de son fils Muhammad
883 : succession de son oncle Alîsâ
908 : prise de la cité par Abû ‘Abd Allah ash-Shi‘î, il nomme gouvernement Ibrâhîm b. Ghâlib al-Mazatî, un Amghar Kutamien
910 : Révolution, Al-Fath Wasûl b. Maymûn
912 : Succession de son frère Ahmad gouvernent la cité
921 : Agression Kutamienne de Msala b. Habbûs, Al-Mu‘tazz b. Muhammad b. Basadir b. Midrar est nommé Emir
933 : confusion successorale, avènement de son petit fils Al-Muntasir Samgû, sous la tutelle de son épouse, puis coup d’Etat de Muhammad b. Al-Fath dit Ash-Shakir Li-llah, restauration de l’indépendance, et établissement du « sunnisme » abbasside, émission des dirhams shakirides…
958 : Conquête militaire fatimide par Jawhar al-Kâtib, déportation de Ash-Shakir et de l’émir de Fès en Afrique
v. 960 : Insurrection pro-omeyyade au Maghreb, Al-Muntasar bi-llah b. Ash-Shakir restaure l’émirat
963 : Son frère Al-Mu’tazz Bi-llah Abû Muhammad le renverse
976 : Conquête militaire des Maghrawa, derrière l’Amghar Khazrûn b. Falfûl, aux ordres du chambellan Al-Mansûr, hommage au calife Hishâm de Cordoue… Continue reading
Ibn Khaldûn, Les berbères au Maghreb, des Romains aux Aghlabides (VII-VIIIè s.), v. 1370 n-è
Résumé :
647-665 : Wazmar b. Saqlab, du clan Khazir, dirige les Maghrawa ;
681-686 : Qusayla b. Lamazam et Sakardîd b. Rumî b. Marazt ; du clan U-Raba , chef des Baranis
665-695 : Dihya bt. Tabita b. Tifan, du clan Jaraw, chef des Butr
………
739 : Maysira, chef des Matghara devient émir de Tingitane et nomme AlM ‘Abd al-A‘la b. Hudayj l’Africain, d’origine chrétienne, puis lui-même, avant d’être renversé par Khalid b. Hamid, du clan Hatura, chef des Zenata, qui écrase les armées syro—arabes (740)752
‘Ukasha b. Ayûb et ‘Abd al-Wahîd b. Yazîd, chef des Huwara deviennent émir d’Afrique, battus en 742
743-752 : Thabit U-Zidun, chef des Sanhaja, devient émir de Béja
‘Abd Allah b. Sakardîd, du clan U-Raba, chef des Sanhaja, 744-752, en 768, c’est son frère ‘Abd al-Malik qui marche sur Cairouan
Al-Harith et ‘Abd al-Jabbar, chef sofrites des Huwara, émirs de Tripoli, 743-748, battu par les Nafusa de ‘Abd ar-Rahman b. Habib
757 : ‘Abd ar-Rahman b. Habib rejette les abbassides, assassiné, son fils pourchasse ses oncles, dont un se réfugie chez les Ur-Fajjuma, clan du peuple Nafza, dont l’émir est ‘Asam b. Jamîl ; reçoit l’alliance de Yazîd b. Seggûm, émir des U-Lhas, qui reconnaissent les abbassides, ils deviennent triumvirs d’Afrique
Abû al-Khattâb ‘Abd al- A‘la U-Amghar, du clan Maghfar, devient émir sofrite des Huwara et Zenata à Tripoli758 : prend l’Afrique aux Nafza
‘Abd ar-Rahman b. Rustam, sassanide, devient émir d’Afrique
757 : ‘Aysa b. Yazîd le Noir fonde l’émirat Sofrite de Sijilmasa, avec le peuple Miknas
760-761 : Ibn Rustam fuit les abbassides et s’installe avec les peuples Lamay et Luwat et certains Nafza à Tahert, il vient à Cairouan en 768
765 : Abû Qurra, du clan Ifren, chef du peuple Zenat-Maghil, devient AlM à Tlemcen ;
768 : il mache sur Cairouan contre le gouverneur abbasside à l’appel de Abû Hatim Jacob b. Habib, un autre Maghil, ainsi que Ibn Rustam de Tahert, Ibn Sakardid des U-Raba, Sanhaja et l’émir des Madyun ; il reçoit 40 000 dh pour rentrer en Maurétanie, suivi par Ibn Rustam
768-772 : après le départ des Maurétaniens, le siège est brièveent levé, puis reprend, mais finalement Ibn Habîb, l’allié d’Abu Hatim se réfugie chez les Kutama et y meurt
773 : 2ème révolte des Ur Fajjum, derrière l’émir Abû Zerhûn
777 : Salih b. Nusayr, leader des Nafza se soulève en Afrique
……………
787 : le frère de Ibn Rustam paie tribut au Wali de Cairouan
Continue reading
Ibn Khaldun, Géographie du Maghreb et des Berbères, v. 1370 n-è
INDICATION DES LOCALITÉS OCCUPÉES PAR LES BERBÈRES EN IFRIKIA ET EN MAGHREB Le mot Maghrib avait originairement une signification relative et s’employait pour désigner la position d’un lieu par rapport à l’orient. Il en était de même du mot Sharq ou Mashriq, qui indiquait … Continue reading
Ibn Khaldun, Apologie des berbères, v. 1370 n-è
Les traces qu’ils ont laissées de leur administration attestent le soin qu’ils avaient mis à faire fleurir les sciences, à maintenir la guerre sainte, à fonder des écoles, à élever des zaouïa et des ribat, à fortifier les frontières de l’empire, à risquer leur vie pour soutenir la cause de Dieu, à dépenser leurs trésors dans les voies de la charité , à s’entretenir avec les savants, à leur assigner la place d’honneur aux jours d’audience publique, à les consulter sur les obligations de la religion, à suivre leurs conseils dans les événements politiques et dans les affaires de la justice, à étudier l’histoire des prophètes et des saints, à faire lire ces ouvrages devant eux dans leurs salons de réception, dans leurs salles d’audience et dans leurs palais, à consacrer des séances spéciales au devoir d’entendre les plaintes des opprimés , à protéger leurs sujets contre la tyrannie des agents du gouvernement, à punir les oppresseurs, à établir au siège du khalifat et du royaume, dans l’enceinte |même de leurs demeures, des oratoires où l’on faisait sans cesse des invocations et des prières, et où des lecteurs stipendiés récitaient une certaine portion du Coran tous les jours, matin et soir. Ajoutons à cela, qu’ils avaient couvert les frontières musulmanes de forteresses et de garnisons, et qu’ils avaient dépensé des sommes énormes pour le bien public, ainsi qu’il est facile de le reconnaître à l’aspect des monuments qu’ils nous ont laissés. Continue reading
Ibn Khaldun, Opinion sur l’origine des berbères, v. 1370 n-è
Depuis une longue suite de siècles avant l’Islam, les Berbères ont été connus comme habitants du pays et des régions qui leur appartiennent de nos jours, et ils s’y distinguent encore aux marques spécifiques qui les ont toujours fait reconnaître. Mais pourquoi nous arrêter aux sornettes que l’on a ainsi débitées au sujet des origines berbères ? Il nous faudrait donc subir la nécessité d’en faire autant, chaque fois que nous aurions à traiter d’une race ou d’un peuple quelconque, soit arabe, soit étranger ?[…]
Quand j’exposerai en détail les ramifications de chacune des tribus que je viens de nommer, j’aurai l’occasion de rappeler ces prétentions à une origine arabe ; prétentions que je regarde comme mal fondées ; car la situation des lieux qu’habitent ces tribus et l’examen du langage étranger qu’elles parlent, constatent suffisamment qu’elles n’ont rien de commun avec les Arabes. Continue reading
Ibn Khaldoun, Origines mythiques des berbères, v. 1375 n-è
NOTICE SUR LES TRIBUS ET LES DYNASTIES DES BERBÈRES, L’UN DES DEUX GRANDS PEUPLES QUI HABITENT LE MAGHREB. HISTOIRE DE CETTE RACE DEPUIS LES TEMPS LES PLUS ANCIENS JUSQU’A NOS JOURS ET EXPOSÉ DES DIVERSES OPINIONS QU’ON A ÉNONCÉES AU SUJET DE SON ORIGINE. Depuis … Continue reading
Ibn Khaldun, Les Ma’qîl, Hilaliens du sud-marocain, v. 1380
Les Ma’qîl forment une des plus grandes tribus arabes de la Mauritanie Occidentale et habitent les déserts du Maghrib al-Aqsa. Le territoire qu’ils occupent touche à celui que possèdent les Bni ‘Amr, au sud de Tlemcen, et s’étend de là vers le … Continue reading
Ibn Khaldûn, I, p.59-66, Tribus Arabes Jushâm des plaines du Tamsna, Habat (Gharb) et Tadla, v. 1380
La population mélangée, qui a reçu le nom des Jushâm, et qui existe encore dans le Maghreb, se compose de fractions de plusieurs tribus, telles que les Qurra, les ‘Asim, les Muqaddam, les Athbaj, les Khult et les Jushâm. Jushâm, l’aïeul … Continue reading
Ibn Khaldun, I, p.1-50, Histoire des Invasions Hilaliennes au Maghreb, v. 1400 n-è
“Car il ne faut pas croire que les Arabes nomades aient habité ce pays dans les temps anciens : ce fut seulement vers le milieu du cinquième siècle de l’hégire que l’Afrique fut envahie par les bandes de la tribu de Hilal et de celle de Soleim.” (I, p.7) Continue reading
Anonyme, Bombardement de Salé par les français, 1852
Sac de Salé de 1852 : Ici I. BOMBARDEMENT DE RABAT ET SALE RACONTÉ PAR ???????? ORIGINA1RE DE TÉTOUAN ET DEMEURANT A RABAT Voici le récit de l’expédition que firent les Français aux deux villes de Rabat et de Salé. … Continue reading
Naciri Slawi, Istiqçâ, Fatwa sur le Tabac (et le Cannabis?) et son interdiction, 1886
Fatwa sur le Tabac et le Cannabis : Ici
Nuwairi, Chronique de Sicile, v. 1170 n-è
Nous avons donné, dans le premier volume de cet ouvrage, en traitant des îles, une description exacte de la Sicile, des rivières et des fontaines qui l’arrosent, des fruits, des arbres, des plantes, des fourrages qu’on y trouve, et des … Continue reading
Jacques de Voragine, Légende Dorée, Martyr de Ste Agathe de Catane et de Ste Lucie de Syracuse, v. 1335 n-è
Agathe, vierge de race noble et très belle de corps, honorait sans cesse Dieu en toute sainteté dans la ville de Catane. Or, Quinlien, consulaire en Sicile, homme ignoble, voluptueux, avare et adonné à l’idolâtrie, faisait tous ses efforts pour … Continue reading
Ludolf, Itinéraire, Sicile, v. 1350 n-è
Messine, Palerme, trapani et Catane ont de bons ports
Icone de l’annonciation et Ste Agathe à Catane
L’Etna, ses projections, la coulée de Ste Agathe, la gueule de l’enfer, brûle lors des grandes bataille
Les 3 rites : latin, grec et arabe
Fertilité et destructions de l’Etna
Syracuse et martyr Ste Lucie Continue reading
Ibn Jubayr, Palerme : la cour arabo-normande du roi Guillaume II, 1184 n-è
La plus belle ville de la Sicile, résidence du roi, est appelée par les musulmans la capitale (Al-‘Açima) et, par les chrétiens, Palerme. L’établissement principal des bourgeois musulmans existe à Palerme : ils y possèdent des mosquées, des marchés exclusivement à … Continue reading
Ibn Jubayr, Musulmans dans la Sicile normande, 1184 n-è
La nouvelle lune de ce mois a paru la nuit du lundi 4 février, tandis que nous attendons toujours à Trapani la fin de l’hiver et le départ du navire génois sur lequel nous espérons aller en Espagne, s’il plaît … Continue reading
Ibn Jubayr, La cité de Palerme, 1184 n-è
Elle est la métropole de ces régions et réunit les deux avantages de la commodité et de l’éclat : elle offre tout ce que tu saurais désirer le bon en réalité aussi bien qu’en apparence ; tous les fruits ou … Continue reading
Ibn Jubayr, Musulmans et Chrétiens en Sicile, 1184 n-è
Messine est à l’extrémité de la Sicile, île d’ancienne renommée, couverte de villes, de bourgs et de hameaux (4). Sa longueur est de 7 jours de chemin, et sa largeur, de 5 jours. C’est en Sicile qu’existe le volcan dont … Continue reading
Ibn Jubayr, Messine, 1184 n-è
MESSINE C’est dans cette ville, rendez-vous des navires de tous les pays, que se tient la foire des marchands infidèles : le séjour en est fort agréable pour le bon marché des denrées, mais sombre à cause des infidèles. Aucun musulman ne … Continue reading
Ibn Jubayr, Voyage en Sicile, v. 1184 n-è
MESSINE C’est dans cette ville, rendez-vous des navires de tous les pays, que se tient la foire des marchands infidèles : le séjour en est fort agréable pour le bon marché des denrées, mais sombre à cause des infidèles. Aucun … Continue reading
Benjamin de Tudèle, Sicile, 1166
De là il y a 20 journées par mer à Messine, au commencement de l’île de Sicile, qui est sur un bras de mer appelé Lunid [Ionienne ? ] qui sépare la Calabre d’avec la Sicile. Il y a là environ 200 … Continue reading
Idrissi, Sicile, v. 1150 n-è
Nous devons maintenant indiquer clairement ses diverses régions, ses villes, et ses lieux un à un; à dire ce dont elle a droit de se glorifier, à expliquer l’importance des avantages dont elle jouit, le tout avec le moins de … Continue reading
Liber Censum, I, 422, Robert Guiscard prête hommage à Rome, 1059 n-è
Moi Robert, par la grâce de Dieu et de St Pierre, Duc d’Apulie et de Calabre––et à l’avenir, avec l’aide des deux, de Sicile ; à cette heure et à l’avenir serait fidèle à la Sainte Eglise Apostolique et Romaine, … Continue reading
Geoffroy Malaterra, II, 2-4, Robert en Sicile (1060), v. 1130 n-è
Le Duc Robert et son frère comte Roger retournèrent en Apulie. Il en était parti pour un certain temps, et par conséquent, quand il revint, il constata que presque tout le monde avait pillé sa propriété qui était en conséquence … Continue reading
Muqaddasi, Sicile, v. 980 n-è
Sicile (Iṣqilliyya) – l’île prospère – dont les habitants sont continuellement engagés dans le Jihâd. De plus, la richesse est ici sur de solides bases, et les villes comparables à Baçra y sont nombreuses. Les gens y recherchent ce qui … Continue reading
Ibn Hawqal, Description de Palerme, v. 940 n-è
C’est une île de sept journées de chemin en long sur quatre en large ; elle est couverte de montagnes, de châteaux et de forteresses ; habitée et cultivée partout. Palerme, la ville la plus peuplée et la plus renommée de … Continue reading
Procope de Césarée, H. Mêlée VI, 4 et XXIV, 1; Vandales, I, V ; X et XIV et II, V et XIV-XV; Gothiques XXXIX et XL, Passages sur la Sicile, v. 540-550
Procope Détroit de Sicile (Mêlée, 6, 4) Dans le détroit qui sépare la Sicile de l’Italie, il arrive beaucoup de choses qui sont contraires à la créance commune des hommes; car bien que l’Océan vienne par le détroit de Cadix, … Continue reading
Florus, III, 20, Eunus et Athénion, rois syriens des esclaves en Sicile, v. 120 n-è
Si la guerre sociale était sacrilège, on la fit du moins contre des hommes de condition et de naissance libres. Mais qui pourrait ne pas s’indigner en voyant le peuple-roi combattre des esclaves ? Dans les commencements de Rome, une … Continue reading
Diodore de Sicile, XXII, Pyrrhus attaque Lilybée (Marsala), v. 20 av. n-è
Pyrrhus, ayant rétabli les affaires dans Syracuse et Léontium, se dirigea sur Agrigente. Pendant qu’il était en route, quelques messagers, montés sur des bâtiments, vinrent lui dire que la garnison des Carthaginois avait été chassée de la ville où on … Continue reading
Diodore de Sicile, XIII, 82-84, Description d'Akragas-Agrigente, v. 20 av. n-è
La Ville d’Agrigente et son territoire étaient alors une des plus heureuses habitations qu’il y eut au monde, et il me paraît convenable d’en faire ici quelque détail. Les vignes y étaient d’une beauté et d’une hauteur extraordinaire ; mais … Continue reading
Diodore de Sicile, XII, 82-4, Egeste vs Sélinonte, Leontion vs Syracuse : intervention athénienne, v. 20 av. n-è
A cette même époque, en Sicile, les Égestéens étaient en guerre avec les Sélinontins au sujet d’un territoire litigieux. Un fleuve formait la limite des deux villes en querelle. Les Sélinontins le passèrent les premiers et se mirent de force … Continue reading
Diodore, XII, 53-4, Intervention athénienne en Sicile (v. 440), v. 20 v. n-è
Dans cette année, les Léontins, en Sicile, descendants d’une colonie de Chalcidiens, et tirant ainsi leur origine des Athéniens, avaient à soutenir une guerre contre les Syracusains. Accablés par les forces supérieures de leurs ennemis, ils étaient menacés d’être soumis … Continue reading
Diodore de Sicile, XI, 72-3 ; 76 ; 78 ; 86-90 et XII, 8, Royaume de Douketios le Sicule (v. 465-50), v. 20 av. n-è
72. Toute la Sicile augmenta en prospérité, depuis que Syracuse et toutes les autres villes de l’île avaient secoué le joug de la tyrannie. Les Siciliens jouissant d’une paix profonde, et cultivant un sol fertile, virent leurs richesses s’accroître par … Continue reading
Diodore de Sicile, XI, 67-68, Démocratie à Syracuse (v. 466), v. 20 av. n-è
67. Lysanias étant archonte d’Athènes, les Romains élurent consuls Appius Claudius et Titus Quintus Capitolinus. Dans cette année, Thrasybule, roi des Syracusains, fut chassé du trône. Pour exposer cet événement en détail, nous sommes obligé de prendre les choses d’un … Continue reading
Diodore de Sicile, XI, 53, Thrasydée fils de Théron d’Agrigente fuit face à Hiéron de Syracuse (v.475), v. 20 av. n-è
53. Dans l’année suivante, Charès étant archonte d’Athènes, Titus Minutius et Caïus Horatius Pulcher consuls à Rome, on célébra en Elide la 77ème olympiade, où Dandès d’Argos remporta le prix de la course du stade. A cette époque, Théron, tyran d’Agrigente … Continue reading
Diodore de Sicile, XI, 20-28, Bataille d’Himère (-480) et victoire de Gélon de Syracuse, v. 20 av. n-è
20. Après avoir donné l’histoire détaillée de l’Europe, nous allons aborder le récit d’autres événements. A cette même époque, les Carthaginois, qui, dans un traité conclu avec les Perses, s’étaient engagés à attaquer les Grecs de la Sicile, avaient fait … Continue reading
Diodore, V, 5, Sicaniens, Sicules et Grecs, v. 20 av. n-è
V. Des Sicaniens premiers habitants de la Sicile PHILISTUS a écrit que les Sicaniens étaient une colonie d’Ibériens qui, avant qu’ils vinssent s’établir en Sicile, habitaient les rivages du fleuve Sicanus, dont ils avaient pris leur nom. Mais Timée a … Continue reading
Diodore de Sicile, V, 6-8, Iles Eolides, v. 20 av. n-è
VI. Des îles Éolides, aujourd’hui Lipari et îles voisines. ON EN COMPTE 7, savoir Strongyle, Euonyme, Didyme, Phaenicuse, Hière, Volcanie et Lipare, dans laquelle est la ville de même nom. Elles sont situées entre la Sicile et l’Italie et se … Continue reading
Diodore de Sicile, V, 1-4, Déméter et Perséphone, v. 20 av. n-è
I. AVANT-PROPOS. UN HISTORIEN doit travailler sérieusement à acquérir toutes les qualités nécessaires à un bon écrivain. La principale est un grand ordre. Cette qualité n’est pas seulement avantageuse dans la conduite des affaires domestiques. Elle est encore très importante pour … Continue reading
Diodore de Sicile, IV, 33-36, Aristée, Eryx, Daphnis et Orion en Sicile, v. 20 av. n-è
33. Aristée. Nous allons présentement raconter l’histoire d’Aristée: il était fils d’Apollon et de Cyrène, fille d’Ypsée et petite fille de Pénée. Il est rapporté dans les histoires mythologiques qu’Apollon devint amoureux de Cyrène qui étant encore fort jeune était … Continue reading
Diodore de Sicile, IV, 30-32, Dédale et Minos en Sicile, v. av. n-è
30. Après avoir établi sa colonie, Iolaüs fit venir Dédale de Sicile, pour faire exécuter de grands ouvrages qui subsistent encore aujourd’hui, et qui s’appellent Dédaliens, du nom de celui qui les a accomplis. Il construisit de grands et beaux … Continue reading
Diodore de Sicile, IV, 22-24, Hercule en Sicile, v. 20 av. n-è
Parvenu au passage le plus étroit de la mer, Hercule fit passer ses vaches en Sicile. Quant à lui, saisissant les cornes d’un taureau, il traversa à la nage toute la largeur de ce détroit, qui, au rapport de Timée, … Continue reading
Pline, III, 14, Sicile, v. 60 n-è
[1] Mais la plus célèbre de toutes est la Sicile, appelée par Thucydide Sicanie; par plusieurs, Tinacrie ou Triquètre, à cause de sa forme triangulaire. D’après Agrippa, elle a 618 m de tour. Primitivement réunie au Brutium, elle en fut arrachée … Continue reading
Strabon, VI, 2, 10-11, Iles Liparéennes, v. 30 av. n-è
10. Des faits de même nature que ceux-ci, de même nature aussi que les phénomènes volcaniques de la Sicile, s’observent dans les îles dites des Liparaeens, notamment dans l’île de Lipara. Le groupe comprend 7 îles. Lipara, colonie cnidienne, est … Continue reading
Strabon, VI, 2, 7-9, Considérations Générales sur la Sicile et Etna, v. 30 av. n-è
7. Qu’est-il besoin, à présent, de parler de la fertilité de la Sicile, après ce que tant d’auteurs en ont dit ? Généralement, on l’égale à celle de l’Italie ; il semble pourtant qu’on doive la mettre encore au-dessus, quand … Continue reading
Strabon, VI, 2, 6, Etat de la Sicile sous Rome, v. 30 av. n-è
6. Dans l’intérieur de l’île, la ville d’Enna, où est ce fameux temple de Cérès, ne compte plus aussi qu’un petit nombre d’habitants : elle est située sur une montagne entourée de vastes plateaux, tous d’une extrême fertilité. Rien n’a … Continue reading
Strabon, VI, 2, 5, Côte Africaine de Sicile, v. 30 av. n-è
5. Des deux autres côtés de la Sicile, celui qui va du cap Pachynus au cap Lilybéen est aujourd’hui entièrement dépeuplé et offre à peine quelques vestiges des nombreux établissements que les anciens y avaient fondés, et entre lesquels on … Continue reading
Strabon, VI, 2, 4, Syracuse, v. 30 av. n-è
4. Naxos et Mégare venaient d’être fondées, quand Archias arriva de Corinthe en Sicile et fonda lui-même Syracuse. Suivant certaine tradition, Archias s’était rendu à Delphes en même temps que Myscellus et ils avaient consulté l’oracle ensemble : le dieu, … Continue reading
Stravon, VI, 2, 2-3 : Villes de Sicile : Messine, Taormine et Catane (+Etna), v. 30 av. n-è
2. Les principales villes de la Sicile, en commençant par le côté qui forme le détroit, sont Messéné d’abord, puis Tauromenium, Catane et Syracuse. Entre ces deux dernières villes s’élevaient naguère Naxos et Mégare ; elles ont aujourd’hui disparu l’une … Continue reading
Strabon, VI, 2, 1 : Sicile : géographie générale, v. 30 av. n-è
1. La Sicile est de forme triangulaire : de là ce premier nom de Trinacria qui lui a été donné et qui s’est changé plus tard en celui de Trinakia, plus doux à prononcer. Les trois pointes ou promontoires qui … Continue reading
Virgile, Bucoliques, Eglogue, X, Aréthuse, v. 30 av. n-è
Permets, ô Aréthuse, ce dernier effort à ma muse champêtre. Que mon cher Gallus ait de moi peu de vers, mais des vers qui soient lus de Lycoris elle-même: qui refuserait des vers à Gallus ? Ainsi puisse ton onde, … Continue reading
Virgile, Enéide, V, 1-41, Troyens en Sicile, v. 30 av. n-è
Pendant ce temps, Énée, avec sa flotte était déjà en pleine mer ; sûr de sa route, et il fendait les flots assombris par l’Aquilon ; en se retournant il voyait les remparts de l’infortunée Élissa (Didon), éclairés par des … Continue reading
Virgile, Enéide III, 548-718, SICILE, v. 30 av. n-è
Etna, III, 548-587 Sans attendre, une fois nos voeux dûment accomplis, nous faisons tourner les cornes des vergues fixant nos voiles et quittons ces demeures grecques et leurs champs peu rassurants.Alors, nous apercevons le golfe de Tarente, la ville d’Hercule, si … Continue reading
Pomponius Mela, Sicile, v. 50 n-è
Détroit de Messine, Forme de Delta, Charybde et Scylla, Aréthuse, Eryx, Himère Continue reading
Ovide, Métamorphoses, V, 341-532, Cérès et Proserpine en Sicile, Cyané et Aréthuse, v. 20 av. n-è
Cérès inventa le soc qui déchire et féconde la terre. L’homme lui doit ses premiers fruits, des aliments plus doux, et ses premières lois. Nous devons tout aux bienfaits de Cérès. C’est elle que je vais chanter. Puissent mes vers … Continue reading
Ovide, Fastes, Arion et le Dauphin en Sicile, II, 79-118, v. 20 av. n-è
Le Dauphin, que l’on voyait naguère étinceler d’étoiles, la nuit suivante on ne le verra plus. Est-ce celui qui sut découvrir, dans sa retraite, l’objet caché des amours de Neptune, ou qui porta le poète de Lesbos et sa lyre … Continue reading
Plutarque, Pyrrhus d’Epire, roi de Sicile, v. 110 n-è
Pyrrhus, en Sicile Au milieu de ces difficultés, il se vit tout à coup rejeté dans des espérances chimériques : on lui offre des entreprises ; il n’a que l’embarras du choix. II lui vint en même temps des députés qui remettaient … Continue reading
Plutarque, Vie de Timoléon, vainqueur de Carthage (vs Paul Emile), v. 100 n-è
Timoléon, [1] Etat de la Sicile à la mort de Denys le Jeune Je dois, en commençant la vie de Timoléon, exposer d’abord l’état où étaient les affaires de Syracuse avant qu’il fût envoyé en Sicile. Dion, après avoir chassé … Continue reading
Plutarque, Vie de Dion, restaurateur de Syracuse (vs Brutus), v. 100 n-è
Simonide dit, mon cher Sossius Sénécion, que la ville de Troie ne sut point mauvais gré aux Corinthiens de ce qu’ils s’étaient joints aux Grecs pour lui faire la guerre, parce que Glaucus, qui était originaire de Corinthe, combattait avec … Continue reading
Tite-Live, XXVI, 1-2, 21, 28-9, 40, Restauration de l'Imperium en Sicile, v. 50 av. n-è
I. (1) Cn. Fulvius Centumalus et P. Sulpicius Galba, nommés consuls, ayant pris, aux ides de mars, possession de leur charge, convoquèrent le sénat au Capitole, afin de le consulter sur les intérêts de la république, la conduite de la … Continue reading
Tite-Live, XXIV, 21-40, Insurrection Sicilienne contre Rome, v. 50 av. n-è
XXI. (1) Cependant il s’élevait en Sicile une guerre qui ne méritait pas peu d’attention. La mort du tyran avait donné aux Syracusains des chefs remplis d’activité plutôt qu’elle n’avait changé leurs plans et leurs intentions. Les Romains confièrent donc le … Continue reading
Tite-Live, XXIV, 10-1, Rome organise la contre-offensive en Sicile, v. 50 av. n-è
X. (1) Le jour où les consuls entrèrent en charge, l’assemblée du sénat se tint au Capitole[…] Le préteur P. Cornélius Lentulus eut le commandement de la Sicile ; Otacilius la même flotte qu’il avait eue l’année précédente contre les Carthaginois. … Continue reading
Tite-Live, XXIV, 4-7, Alliance de Hiéronyme de Syracuse avec Carthage, v. 50 av. n-è
IV. (1) En Sicile, la mort d’Hiéron et la montée sur le trône d’Hiéronyme, son petit-fils, avaient tout changé pour les Romains. Hiéronyme était un enfant capable à peine de supporter convenablement la liberté, bien loin d’être assez fort pour le … Continue reading