Hamd Allah b. Abû Bakr Mustawfî al-Qazwinî, Nuzhat al Qulûb, Le Maghreb et l’Egypte, v. 1330 n-è

Le Maghreb relève du premier climat et même de ce qui le précède; c’est une contrée peuplée et incommensurable. Sa plus grande ville est la cité de l’Éléphant, que l’on appelle aussi Catane ; c’est une ville considérable qui renferme … Continue reading

Ibn Khaldûn, Les Awraba au VII-VIIIè s., v. 1370 n-è

NOTICE DES AWRABA, TRIBU BERBÈRE DESCENDUE DE Barnis. Histoire de ses apostasies, ses révoltes et son soulèvement EN faveur D’IDRIS L’ANCIEN.   Parmi les tribus berbères les plus remarquables par leur nombre et leur puissance à l’époque de la conquête … Continue reading

Ibn Khaldun, Dynastie Miknasa de Taza et Guercif (Bni Abî al-'Afiya) au Xè s., v. 1370 n-è

HISTOIRE DES BNI ABI AL’AFYA, DYNASTIE MIKNASITE QUI RÉGNA A TASUL. Cette portion de la tribu de Miknasa qui vivait en nomade et parcourait les territoires du Muluya, de Guercif et de Melilla ainsi que les plateaux qui avoisinent Taza, Tasûl … Continue reading

Ibn Khaldûn, Dynastie Midraride de Sijilmasa (757-976), v. 1370 n-è

757 : fondation de Sijilmasa par les Miknas, dirigés par ‘Aysa b. Yazîd le Noir, fils d’un mawlâ’
772 : renversement de ‘Aysa, l’Amghar Miknasi Abû-l-Qâsim Samgû b. Wasûl, du clan Abî Izzûl lui succède, (Wasûl avait étudié auprès de Ikrima, mawla de Ibn ‘Abbâs), il prête hommage aux abbassides
783 : succession d’Al-Yas Le Ministre
790 : déposition d’Al-Yas, remplacé par son frère Abû Mansûr Alîsa : fortification de Sijilmasa, soumission du Draa, du Beshar, de la Saoura et du Touat, il marie son fils Midrar à Arwa fille de l’émir de Tahert
824 : avènement de Midrar al-Mustansir
868 : mort de Midrar, son fils Maymûn al-Amîr lui a été associé de force, il lui succède
877 : mort de Maymûn, succession de son fils Muhammad
883 : succession de son oncle Alîsâ
908 : prise de la cité par Abû ‘Abd Allah ash-Shi‘î, il nomme gouvernement Ibrâhîm b. Ghâlib al-Mazatî, un Amghar Kutamien
910 : Révolution, Al-Fath Wasûl b. Maymûn
912 : Succession de son frère Ahmad gouvernent la cité
921 : Agression Kutamienne de Msala b. Habbûs, Al-Mu‘tazz b. Muhammad b. Basadir b. Midrar est nommé Emir
933 : confusion successorale, avènement de son petit fils Al-Muntasir Samgû, sous la tutelle de son épouse, puis coup d’Etat de Muhammad b. Al-Fath dit Ash-Shakir Li-llah, restauration de l’indépendance, et établissement du « sunnisme » abbasside, émission des dirhams shakirides…
958 : Conquête militaire fatimide par Jawhar al-Kâtib, déportation de Ash-Shakir et de l’émir de Fès en Afrique
v. 960 : Insurrection pro-omeyyade au Maghreb, Al-Muntasar bi-llah b. Ash-Shakir restaure l’émirat
963 : Son frère Al-Mu’tazz Bi-llah Abû Muhammad le renverse
976 : Conquête militaire des Maghrawa, derrière l’Amghar Khazrûn b. Falfûl, aux ordres du chambellan Al-Mansûr, hommage au calife Hishâm de Cordoue… Continue reading

Ibn Khaldûn, Les berbères au Maghreb, des Romains aux Aghlabides (VII-VIIIè s.), v. 1370 n-è

Résumé :
647-665 : Wazmar b. Saqlab, du clan Khazir, dirige les Maghrawa ;
681-686 : Qusayla b. Lamazam et Sakardîd b. Rumî b. Marazt ; du clan U-Raba , chef des Baranis
665-695 : Dihya bt. Tabita b. Tifan, du clan Jaraw, chef des Butr
………
739 : Maysira, chef des Matghara devient émir de Tingitane et nomme AlM ‘Abd al-A‘la b. Hudayj l’Africain, d’origine chrétienne, puis lui-même, avant d’être renversé par Khalid b. Hamid, du clan Hatura, chef des Zenata, qui écrase les armées syro—arabes (740)752
‘Ukasha b. Ayûb et ‘Abd al-Wahîd b. Yazîd, chef des Huwara deviennent émir d’Afrique, battus en 742
743-752 : Thabit U-Zidun, chef des Sanhaja, devient émir de Béja
‘Abd Allah b. Sakardîd, du clan U-Raba, chef des Sanhaja, 744-752, en 768, c’est son frère ‘Abd al-Malik qui marche sur Cairouan
Al-Harith et ‘Abd al-Jabbar, chef sofrites des Huwara, émirs de Tripoli, 743-748, battu par les Nafusa de ‘Abd ar-Rahman b. Habib
757 : ‘Abd ar-Rahman b. Habib rejette les abbassides, assassiné, son fils pourchasse ses oncles, dont un se réfugie chez les Ur-Fajjuma, clan du peuple Nafza, dont l’émir est ‘Asam b. Jamîl ; reçoit l’alliance de Yazîd b. Seggûm, émir des U-Lhas, qui reconnaissent les abbassides, ils deviennent triumvirs d’Afrique
Abû al-Khattâb ‘Abd al- A‘la U-Amghar, du clan Maghfar, devient émir sofrite des Huwara et Zenata à Tripoli758 : prend l’Afrique aux Nafza
 ‘Abd ar-Rahman b. Rustam, sassanide, devient émir d’Afrique
757 : ‘Aysa b. Yazîd le Noir fonde l’émirat Sofrite de Sijilmasa, avec le peuple Miknas
760-761 : Ibn Rustam fuit les abbassides et s’installe avec les peuples Lamay et Luwat et certains Nafza à Tahert, il vient à Cairouan en 768
765 : Abû Qurra, du clan Ifren, chef du peuple Zenat-Maghil, devient AlM à Tlemcen ;
768 : il mache sur Cairouan contre le gouverneur abbasside à l’appel de Abû Hatim Jacob b. Habib, un autre Maghil, ainsi que Ibn Rustam de Tahert, Ibn Sakardid des U-Raba, Sanhaja et l’émir des Madyun ; il reçoit 40 000 dh pour rentrer en Maurétanie, suivi par Ibn Rustam
768-772 : après le départ des Maurétaniens, le siège est brièveent levé, puis reprend, mais finalement Ibn Habîb, l’allié d’Abu Hatim se réfugie chez les Kutama et y meurt
773 : 2ème révolte des Ur Fajjum, derrière l’émir Abû Zerhûn
777 : Salih b. Nusayr, leader des Nafza se soulève en Afrique
……………
787 : le frère de Ibn Rustam paie tribut au Wali de Cairouan
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Ibn Khaldun, Géographie du Maghreb et des Berbères, v. 1370 n-è

INDICATION DES LOCALITÉS OCCUPÉES PAR LES BERBÈRES EN IFRIKIA ET EN MAGHREB Le mot Maghrib avait originairement une signification relative et s’employait pour désigner la position d’un lieu par rapport à l’orient. Il en était de même du mot Sharq ou Mashriq, qui indiquait … Continue reading

Ibn Khaldun, Apologie des berbères, v. 1370 n-è

Les traces qu’ils ont laissées de leur administration attestent le soin qu’ils avaient mis à faire fleurir les sciences, à maintenir la guerre sainte, à fonder des écoles, à élever des zaouïa et des ribat, à fortifier les frontières de l’empire, à risquer leur vie pour soutenir la cause de Dieu, à dépenser leurs trésors dans les voies de la charité , à s’entretenir avec les savants, à leur assigner la place d’honneur aux jours d’audience publique, à les consulter sur les obligations de la religion, à suivre leurs conseils dans les événements politiques et dans les affaires de la justice, à étudier l’histoire des prophètes et des saints, à faire lire ces ouvrages devant eux dans leurs salons de réception, dans leurs salles d’audience et dans leurs palais, à consacrer des séances spéciales au devoir d’entendre les plaintes des opprimés , à protéger leurs sujets contre la tyrannie des agents du gouvernement, à punir les oppresseurs, à établir au siège du khalifat et du royaume, dans l’enceinte |même de leurs demeures, des oratoires où l’on faisait sans cesse des invocations et des prières, et où des lecteurs stipendiés récitaient une certaine portion du Coran tous les jours, matin et soir. Ajoutons à cela, qu’ils avaient couvert les frontières musulmanes de forteresses et de garnisons, et qu’ils avaient dépensé des sommes énormes pour le bien public, ainsi qu’il est facile de le reconnaître à l’aspect des monuments qu’ils nous ont laissés. Continue reading

Ibn Khaldun, Opinion sur l’origine des berbères, v. 1370 n-è

Depuis une longue suite de siècles avant l’Islam, les Berbères ont été connus comme habitants du pays et des régions qui leur appartiennent de nos jours, et ils s’y distinguent encore aux marques spécifiques qui les ont toujours fait reconnaître. Mais pourquoi nous arrêter aux sornettes que l’on a ainsi débitées au sujet des origines berbères ? Il nous faudrait donc subir la nécessité d’en faire autant, chaque fois que nous aurions à traiter d’une race ou d’un peuple quelconque, soit arabe, soit étranger ?[…]
Quand j’exposerai en détail les ramifications de chacune des tribus que je viens de nommer, j’aurai l’occasion de rappeler ces prétentions à une origine arabe ; prétentions que je regarde comme mal fondées ; car la situation des lieux qu’habitent ces tribus et l’examen du langage étranger qu’elles parlent, constatent suffisamment qu’elles n’ont rien de commun avec les Arabes. Continue reading

Ibn Khaldûn, I, p.59-66, Tribus Arabes Jushâm des plaines du Tamsna, Habat (Gharb) et Tadla, v. 1380

  La population mélangée, qui a reçu le nom des Jushâm, et qui existe encore dans le Maghreb, se compose de fractions de plusieurs tribus, telles que les Qurra, les ‘Asim, les Muqaddam, les Athbaj, les Khult et les Jushâm. Jushâm, l’aïeul … Continue reading

Ibn Khaldun, I, p.1-50, Histoire des Invasions Hilaliennes au Maghreb, v. 1400 n-è

“Car il ne faut pas croire que les Arabes nomades aient habité ce pays dans les temps anciens : ce fut seulement vers le milieu du cinquième siècle de l’hégire que l’Afrique fut envahie par les bandes de la tribu de Hilal et de celle de Soleim.” (I, p.7) Continue reading

Jacques de Voragine, Légende Dorée, Martyr de Ste Agathe de Catane et de Ste Lucie de Syracuse, v. 1335 n-è

Agathe, vierge de race noble et très belle de corps, honorait sans cesse Dieu en toute sainteté dans la ville de Catane. Or, Quinlien, consulaire en Sicile, homme ignoble, voluptueux, avare et adonné à l’idolâtrie, faisait tous ses efforts pour … Continue reading

Wansharisi, La Pierre de Touche des Fatwas, IIè partie (3), v. 1490

DE LA SOCIÉTÉ AGRICOLE _ AL-MUZÂRA‘A INTERPRÉTATION DU CONTRAT Ibn Khâlid, Ibn Yahyâ Un individu donne sa terre à un autre à titre d’association agricole, où chacun a droit à la moitié. Le bailleur apporte sa terre et la moitié de la semence, l’autre mettant … Continue reading

Wansharisi, La Pierre de Touche des Fatwas, IIème partie (2), v. 1490

DU LOUAGE D’OUVRAGE OU D’INDUSTRIE ET DU LOUAGE DE SERVICES _ AL IJÂRA . DE L’OBJET DU CONTRAT Al-‘Uqbânî Est-il permis de recevoir un salaire pour enseigner le droit? Le professeur a-t-il besoin, pour enseigner le droit, de l’autorisation de son … Continue reading

Wansharisi, La pierre de touche, Deuxième Partie (1), v. 1490 n-è

DE L’INTERDICTION_AL-HAJR DES ACTES DE L’INTERDIT Ibn Zarb Un mineur sous la tutelle de son père achète une esclave qui devient enceinte de ses œuvres. Que décider ? S’il est établi devant toi que le pupille est sous la tutelle … Continue reading

Ibn ‘Arafa, Tunis, Serment de divorce en langue berbère, v. 1380 n-è

-Un individu jure par la répudiation en langue berbère, sans qu’il ait eu une intention précise. En cas de parjure, comment son serment doit-il être interprété ? La règle est qu’il faut interpréter les termes d’après l’intention. Si l’individu n’a … Continue reading

Al-Wansharisî, Maghreb, Fatwa diverses intéressant la question des femmes, v. 900-1500 n-è

Ibn ‘Arafa -Lorsque le jurisconsulte Aboù *Abd Allah ibn Haroûn mourut en même temps que sa femme, le Sultan Aboû-1-Hasan fit demander une consultation juridique au schaikh Aboù *Abd Allah As-Sabtî*, pour savoir lequel des deux époux serait enterré le … Continue reading

Al-‘Abdûsî, Fès, Fatwa diverses sur le droit conjugal, v. 1430

1 : Statut Social
2-3 : Croyances de la femme
4 : douaire payable à terme, en cas de décès ou de divorce
5 : Abus de don nuptial
6 : Douaire vestimentaire standard et droit des visites familiales
7-8 : Réserves préalables à un divorce futur (sur pression externe : sa femme ou les pillards)
9-10 : Serment sur le divorce irrévocable Continue reading

Az-Zawâwî, Al-Hawwârî, Ash-Shabîbî, Kairouan-Tunis, Fatwa diverses, droit marital, v. 1290-1360

1 : clause de divorce de toute nouvelle épouse par la première épouse
2 : les bijoux du mariage ne font pas parti du trousseau
3 : mariage de deux esclaves
4 : époux parti en voyage, mariage annulé contre l’annulaiton du douaire préalable Continue reading

Al-Hawwrarî, Tunis, Vouer au Khalife ou au Sultan pendant le sermon : innovation blâmable, v. 1330 n-è

Du nombre des innovations blâmables est l’habitude de faire des vœux, dans la Khutba (prêche), à l’adresse des Açhâb (compagnons du Prophète), des Khalifes et des Sultans. Régulièrement la Khutba ne devrait contenir que les actions de grâce, les vœux, … Continue reading

Al-Yaznasnî ? (Muh. b. Ibrahim ?), Fès, Zakât restante après imposition du Sultan, v. 1400 ?

1 : Si le Sultan fait payer à un individu la zakât sur une quantité non imposable, parce qu’elle n’atteint pas la valeur d’un Nisâb, ou s’il exige de lui plus que la zakât obligatoire, cet individu peut-il se dispenser, pour cette raison, de payer la zakât de … Continue reading

Wansharisî, Fès, Débat sur la primauté de la Qarawin/des Andalous, v. 1495 n-è (incision sur le verdict d’Abû Ghalib en v. 1240)

Peut-on célébrer la prière du vendredi dans le Masjid al-Kabīr, dite Jāmi῾ al-Qarwiyīn, ào Fās ? Cela est-il conforme à l’opinion la plus répandue dans le Maḏhāb de Mālik ? On sait par les historiens qu’à l’origine, cette cité s’étendait sur les … Continue reading

Ibn Zakrî, Al-Mâwâsî, Ar-Rasâ’, Al-Wansharisî, At-Tanasî, As-Sanûsî, Fès-Tlemcen, Débat sur la destruction des Synagogues du Touat, v. 1495 n-è

Ibn Zakrī at-Tlimsānī (tisserand de Tlimsān, devenu élève d’Aḥmad b. Zāġū, Commentateur de la ‘Aqīda d’Al-Hāğib) Abû Muhammad ‘Abd Allah ibn Aboù Bakr Al-Asiûnî de Touàt demanda aux jurisconsultes de Tlemcen et de Fâs une consultation sur la question suivante … Continue reading

Al-Wansharisî, Fès, Fatwa sur l’obligation d’émigrer d’Espagne après la prise de Grenade, v. 1492 n-è

Obligation de quitter les territoires envahis par l’ennemi. Un musulman habitant de Marbella, connu par sa vertu et son sentiment religieux, n’a pu prendre part à l’émigration avec ses coreligionnaires, ayant été obligé de rester dans le pays pour retrouver … Continue reading

Al-Qawrî, Fès, Droit agraire après l'invasion des Arabes Khulût, v. 1450

Les Arabes Khulût venant de Tâmasna en compagnie de cavaliers du Ministre Abu Zakariyyà Yahyâ al-Wattasi s’abattirent sur le Maghrib au moment des moissons. Les cultivateurs avaient engagé des tâcherons pour moissonner les céréales, les transporter, les dépiquer, les vanner … Continue reading

Ibn ‘Arafa, Al-Marîd, Tunis, Jihâd contre les arabes rebelles alliés du Sultan, v. 1380

Le prélèvement opéré par les Arabes d’Ifriqya dans les terres qui leur étaient concédées tenait lieu de Zakât s’ils étaient au service du Sultan mais non pas s’ils étaient en rébellion contre leur Commandeur ! ——————————– 1. Questions par Abû l-‘Abbas … Continue reading

Az-Zwâwî, Abû Zur’a al-‘Irâqî, Al-‘Umrânî, Tunis, Evènements concernant des Pillages Arabes en Ifriqya, v. 1290-1420

1. Lorsque le Commandeur Abu Hafç ‘Umar investit Tunis (1284), les Arabes se jetèrent sur les villages environnants, s’emparant des récoltes et coupant les routes ce qui entraîna une hausse des prix à Tunis. Le jour même de l’‘avènèment d’Abu … Continue reading

Al-'Abdûsî, Fès, Noblesse arabe et noblesse berbère, 1430 n-è

Mariage conclu par son frère, tuteur testamentaire, d’une jeune orpheline sans fortune de la tribu berbère des Awraba et appartenant à une famille de prédicateurs établis depuis longtemps à Tâzâ, à un commerçant honorable et d’ascendance Qaysite, pour une dot … Continue reading

Ibn al-Azraq, Grenade, Participation des Musulmans à Pessah, v. 1480 n-è

Quid des Juifs qui, à l’occasion d’une de leurs fêtes qu’ils appellent la “Fête du Déjeûner”, font des galettes qu’ils offrent à certains de leurs voisins musulmans ? Ces derniers peuvent-ils les accepter et les consommer ? Réponse : Non … Continue reading

Ibn Abî Ad-Dunyâ, Tunis, Dénonciation de fraudes testimoniales par transactions avec les Juifs, v. 1420 n-è

Dénonciation en l’an 677/1279 des abus et irrégularités de toutes sortes commis à Tunis dans la procédure testimoniale des nantissements. Les mêmes errements sont de coutume à Tunis à la fin du VIIIème siècle et au début du IXème siècle, … Continue reading

Al-'Abdûsî, Fès-Bâdis ?, Juifs vendant du Vin aux Musulmans, v. 1430 n-è

Dans une localité récemment fondée en territoire musulman, les Juifs ont édifié une Kanîsa (Eglise) qui a été détruite sur l’initiative d’un dévot. Les Juifs voudraient la reconstruire. Réponse : Non ! Sous le calife mérinide Yûsuf b. Ya’qûb (m. … Continue reading

Al-Hawwârî, Tunis, Vente à l'ennemi d'enfants musulmans par un tributaire, v. 1330

Abû ‘Alî Qaddâh grand Qâdî et Abû ‘Abd Allah b. ‘Abd as-Salâm, Qâdî des Assemblées et des Mariages furent consultés sous le Sultan de l’Ifriqiya le Commandeur Abû Yahyâ (m.1346) au sujet d’un tributaire qui volait les enfants des Musulmans … Continue reading

Al-Nuwayri : 740 : Révolte Islamo-berbère de Tingitane, v. 1325 n-è

 ‘Ubayd Allah b al-Habhâb, mawla de la tribu de Salul, occupait une place éminente dans l’administration civile, s’exprimait avec élégance et savait par cœur la poésie des Arabes du désert, l’histoire de leurs journées célébrés et les récits de leurs combats. Ce … Continue reading

Al-Nuwayri : 706-710 : Gouvernement Africain de Mûsa b. Nuçayr, raid à Tanger et au Sous, formation de l'armée berbère islamique de Tariq b. Ziyâd, v. 1325 n-è

  [Hassan] fut déposé de son commandement par ‘Abd al-Aziz b. Marwan, gouverneur de l’Egypte et de l’Afrique, lequel le rappela lors de la mort de ‘Abd al-Malik et de l’avènement d’al-Walid, fils de ce khalifa. […] Sur le refus … Continue reading

Al-Nuwairi, 692-5 : Gouvernement et dévastation de l’Afrique par la Kahina, les romains prennent le parti des arabes; soumission de ses fils à Hasan b. Nu‘mân, qui deviennent ses vassaux, alliance des berbères et des arabes, v. 1325 n-è

  La Kahina, devenue maîtresse de toute la province d’Afrique, tyrannisa les habitants de ce pays. A la fin, Abd al-Malik envoya à Hassan des troupes et de l’argent, avec ordre de rentrer dans la province d’Afrique. A son approche, la Kahina dit … Continue reading

Al-Nuwairi, 692 : Campagne Marwanide de Hassan b. al-Nu’mân et révolte de la Kahina des Aurès, v. 1325

‘Abd al-Malik fut très affligé de la mort de Zuhayr, laquelle avait tant d’analogie avec celle de ‘Uqba ; mais la sédition d’Ibn az-Zubayr l’empêcha de s’occuper des affaires de Qayrwan. Ce ne fut qu’à la mort de ce dernier, … Continue reading

Al-Nuwayri, Campagne Marwanide de Zuhayr, mort de Quçayla puis de Zuhayr (689-92), v. 1325 n-è

[Quçayla] y resta jusqu’au temps où l’autorité de ‘Abd al-Malik b Marwan se raffermit. Mention ayant été faite alors, en présence du khalifa, du triste état de la ville de Qayrwan et des musulmans qui s’y trouvaient, ses compagnons lui … Continue reading

Al-Nuwayri : 675-81 : Gouvernement d’Abu al-Muhajir; 681-3 : gouvernement de ‘Uqba, ses campagnes au Zab, à Tahert, à Tanger, au Sous, à Tubna, à Badis et Tahuda, v. 1320 n-è

A son arrivée en Egypte, Muslama fit choix d’un de ses Mawâlî nommé Dinar et surnommé Abu al-Muhajir, pour être son Khalifa dans la province d’Afrique. Ceci eut lieu en l’an 55/675. Le nouveau gouverneur se rendit à sa destination … Continue reading

Al-Nuwayri, 647-8 : Prise de Sbeitla par les “‘Abadila” et gouvernement Al-Kindi, v.1320

Cette armée fut nommée Jaysh al-‘Abadila. Voici la liste de ceux qui prirent part à l’expédition : -Abd Allah b Abbâs, le général des musulmans, et son frère ‘Ubayd Allah, de la famille de Haschim ; -Abd er-Rahman b Abu Bakr as-Siddiq, … Continue reading

Ibn al-Athir, Roger I de Sicile et les musulmans, prise de Malte, v. 1240 n-è

Rujâr tenait en grande estime les musulmans, usant avec eux de familiarités et les défendait contre les Francs si bien qu’ils l’aimaient. Puis, montant une puissante armada, il s’appropria les îles qui sont entre al-Mahdiya et la Sicile comme Mâlita, … Continue reading

Al-Himiyari, Notices Sur Malte, v. 1350 n-è

1 : Notice Géographie L’une des îles qui se situe à proximité de l’île de Sicle, en face de Messine, et entre elles se trouve un détroit. Elle appartint autrefois aux Musulmans, et elle a des ports établis pour les … Continue reading

Al-Andalusi, Malte et les îles, v. 1250 n-è

MALTE est voisine de Tripoli de Barbarie, un peu au sud de CHYPRE. Là s’arrêtent les Iles de la mer de Syrie appartenant au troisième climat…. […] L’Ile [de Koûçira, c’est-à-dire Pantellaria qui renferme de nombreuses chèvres sauvages. L’Ile de … Continue reading

Ibn ‘Idhari, Bayan Al-Mughrib, Almanzor (Al-Mançûr) à Compostelle, v. 1320 n-è

IBN ‘IDHARI : l’expédition d’Al-Mansûr à Shant-Ya῾qûb : Al-Mançûr étant à cette époque arrivé au plus haut degré de puissance, secouru par Dieu, comme il l’était, dans ses guerres contre les princes chrétiens, il marcha contre la ville de Santiago, qui est … Continue reading

Jean Froissart, III, 39, 1386 : Grenade soutient Jean de Castille contre Jean de Portugal et le Duc de Lancastre (qui revendique la couronne de Castille pour sa femme Constance), v. 1430 n-è

Si les nouvelles etoient grandes dans ces royaumes et pays voisins de Castille, ainsi étoient-elles en lointaines villes et marches. Le roi de Grenade (Muhammad b. Yûsuf b. Ismâ’il b. Faraj) quoique il ne soit pas de notre loi, se … Continue reading

Ali b. Abi Ziraa, Marrakech, Almohades et Almoravides, Rabat-Salé, Ya’qub Al-Mansour

L’émir des musulmans, Tachefin ben Ali ben Youssef ben Tachefin El-Lemtouni, était fils d’une captive chrétienne, nommée Daw as-Sabah (lumière du matin, aurore). L’émir fut proclamé le 8 rajeb an 537, époque de grands troubles et de l’apparition des Mouahidoun … Continue reading

Léon l’Africain, Fêtes Chrétiennes à Fez, v. 1520 n-è

De certaines fêtes qu’ont laissées les Chrétiens Il est encore resté à Fez quelques vestiges de certaines fêtes qu’ont laissées les Chrétiens. Les gens y prononcent certaines paroles qu’ils ne comprennent pas eux-mêmes. La nuit de la Nativité du Christ, … Continue reading

Ali b. Abi Ziraa, Rawd al-Qirtas, Fondation de l’émirat Idrisside (VIIIè s.), 1324

« Idriss arriva à Oualili, chef lieu du mont Zarhûn. C’était une ville moyenne située au milieu des terrains fertiles abondamment arrosés en eau et couverts de plantation et d’oliviers. Elle était entourée d’un grand mur de construction antique. Idriss descendit … Continue reading

Léon l’Africain, Magie et Mystique à Fès, v. 1520 n-è

Les devineurs : La première qualité : sont ceux qui prédisent l’avenir par la connaissance de la géomancie, traçant leurs figures, et on paie autant pour chacune comme s’il s’agissait de la qualité de personnes. La seconde est de certains, qui mettent … Continue reading

Léon l’Africain, Introduction sur le continent africain (Barbarie, Numidie, Libye et Ethiopie), v. 1520 n-è

1 : Barbarie : A l’est, prend commence au mont Méiès, dernière pointe de l’Atlas à 300m. d’Alexandrie, au nord, elle commence au mt Méiès jusqu’aux colonnes d’Hercule et à l’ouest, commence à ce détroit, à travers la mer Océane, jusqu’à la … Continue reading

Léon l’Africain, “Minutieuse et diligente description de Fez”, v.1520

Fez est certainement une très grande cité. La ville est entourée de solides et hautes murailles. Elle est presqu’entièrement construite sur des collines si bien que seul le centre de la ville est plan. Sur les quatre côtés, il n’y … Continue reading