Al-Qawrî, Fès, Droit agraire après l'invasion des Arabes Khulût, v. 1450

Les Arabes Khulût venant de Tâmasna en compagnie de cavaliers du Ministre Abu Zakariyyà Yahyâ al-Wattasi s’abattirent sur le Maghrib au moment des moissons. Les cultivateurs avaient engagé des tâcherons pour moissonner les céréales, les transporter, les dépiquer, les vanner et les trier. Ce travail a été interrompu et la récolte ravagée, brûlée…

Les tâcherons doivent-ils percevoir ce qu’il avait été convenu de leur remettre ou faut-il faire une distinction entre ceux qui ont été rétribués en espèces ou bien ne leur doit-on rien ?

Faut-il faire entrer dans les comptes la tâche accomplie et celle qui ne l’a pas été ?

L’ouvrier doit-il être payé intégralement même si une petite partie du travail reste à faire ?

Le cas du Khammâs (quintenier) est-il assimilable à celui du tâcheron ? Que décider si le propriétaire a achevé les travaux ou s’est sauvé puis est revenu ?