Al-Wansharisî, Fès, Douaire et vêtements de femmes, v. 1490

-Une femme veut consommer toute la partie de son douaire payable au comptant (naqd) à l’achat d’un manteau (mallûta) ou d’un tapis (qafa) ou d’une servante (khâdim). Son mari lui dit de n’acheter qu’un voile (milhafa), une chemise (qamija), par exemple et une voilette (kanbûsh) autant de vêtements se portant tous les jours car il n’est tenu de l’habiller que lorsque ses vêtements seront usés.

Peut-elle rétorquer que le voile (milhafa) en ce qui la concerne, est une parure qu’elle ne porte pas tous les jours et lui demander de lui fournir des vêtements qu’elle revêtira quotidiennement ?

Qu-advient-il si la femme désire percevoir l’argent (darâhim) pour acheter ce qui lui convient tandis que le mari refuse de le lui remettre et lui dit d’acheter ?