Tabarî, XXVII, Notables Taghlib pro-marwanides, kharijites et pro-abbassides durant la IIIème Fitna (745-749), v. 910 n-è

XXVII : ‘Ubayda at-Taghlibî, général du khârijite Ad-DaHHâk

17-19 (127/745) (1908) : ‘Ubayda b. Sawwar at-Taghlibî contre ‘Abd Allah b. ‘Umar b. ‘Abd al-‘Azîz

(Isnad non-disponible)

Mansûr dit alors à Ibn ‘Umar :

« Je n’ai jamais vu quiconque comme ces gens ! » signifiant les Khârijites. « Pourquoi les combats-tu et les maintients-tu trop occupé pour avoir affaire à Marwân ? Donnes-leur ton approbation et places-les entre toi et Marwân ; si tu fais cela, ils nous laisserons-seuls et iront à lui. Leur intensité et leur courage sera dirigé contre lui, et tu pourrais rester au repos ici dans ton propre lieu ; s’ils le vainquent, tu auras ce que tu cherchais, et tu seras en bons termes avec eux ; et s’il devait les battre et que tu voulais t’opposer à lui et le combattre, tu ferais combat contre lui pleinement reposé, sa dispute avec eux devra durer un bon moment, et ils lui donneront bien du souci. »

Mais Ibn ‘Umar déclara : « Ne te précipite pas, attendons et regardons… »

« Que devons-nous attendre ? » demanda Mançûr « Tu ne peux te débarrasser d’eux, et tu ne peux les attaquer ; si nous sortons contre eux, nous ne pourrons pas leur résister. Que pouvons-nous espérer qu’il va leur arriver ? Pendant ce temps, Marwân est sans souci, car nous avons émoussé le tranchant de leur pouvoir et les avons divertis pour lui ! De mon côté, je vais sortir et me joindre à eux ! »

Il sortit alors, et se tenant face à leurs lignes, cria : « Je suis prêt à entendre ! Je veux me soumettre comme un Muslim et entendre la Parole de Dieu ! »

L’informateur ajoute : « C’était leur Mihna ».

Puis Mansûr vint vers eux et leur donna l’hommage, disant : « Je suis devenu un Muslim ! »

Sur ce, ils l’invitèrent pour le repas de mi-matinée, et il mangea. Puis il leur demanda : « Qui était le cavalier qui me saisit par la bride ce jour de Zâb », mentionnant le jour où il tua Ibn ‘Alqama. Ils appelèrent : Ô Umm al-‘Anbar ! Alors, la plus belle des femmes vint à leur rencontre ; elle lui demanda : « Es-tu Mansûr ? » ; « Oui ! » répondit-il.

« Puisse Dieu humilier ton épée où que tu la mentionne ! Par Dieu, elle n’a rien fait, et rien donné ! » Elle voulait dire par ceci : « Pourquoi ne m’as-tu pas tué lorsque j’ai saisi ta bride, aisi j’aurais pu entrer au Paradis ! »

Jusqu’à cet instant, Mansûr ne savait pas qu’elle était une femme !  Il déclara : « Ô Commandeur des Croyants, marie-moi à elle ! »

Ad-DaHHâk répondit : « Elle a un mari ! »

En fait, elle était la femme de ‘Ubayda b. Sawwâr at-Taghlibî. Finalement Ibn ‘Umar leur envoya un message à la fin de Shawwâl (avril 745) et prêta hommage à Ad-DaHHâk.

Cette année là, Sulaymân b. Hishâm b. ‘Abd al-Malik b. Marwân répudia son hommage envers Marwân et entra en guerre ouverte contre lui !

 

26 ‘Ubayda b. Sawwâr at-Taghlibî, lieutenant du kharijite ad-DaHHâk (1915)

(Abû ‘Ubayda rapporte)

Ibn Hubayra avança jusqu’à s’installer à Kûfa et expulsa les Khârijites de la cité. L’information de ce qui était arrivé à se spartisans atteignit ad-DaHHâk ; qui envoya ‘Ubayda b. Sawwâr at-Taghlibî et l’envoya contre les forces de Ibn Hubayra. Ibn Hubayra se rendit à Kûfa dans l’intention d’atteindre WâsiT tandis que ‘Abd Allah b. ‘Umar était là. Il nomma ‘Abd ar-RaHmân b. Bashîr l-‘Ijlî comme gouverneur de Kûfa. Le jour suivant ‘Ubayd Allah b. Sawwâr vint en eprsonne avec sa cavalerie stationner sur le canal Carât, où il fut rejoint par Mansûr b. Jumhûr. L’information atteignit Ibn Hubayra et il marcha contre lui. Les deux forces se recontrèrent sur le Carât l’an 127/745.

[…]

p.31 : (1919-20)

Leur jugement était que Naçr devait abdiquer, et que le gouvernement soit décidé par consultation (shûrâ). Mais Naçr s’y refusa. Jahm continua de raconter des histoires sous sa tente dans le camps d’Al-Hârith, tandis qu’Al-Hârith continuait de s’opposer à Naçr.

Puis Naçr émis des ordres à ses Gens des Banî Salama et autres. Il envoya Salm en ville à la demeure de Ibn Sawwâr et lui confia le commandement de la RâbiTa. Il donna à Hudba b/ ‘Âmir ash-Sha‘rawî quelques cavaliers, et l’envoya également en ville.

Naçr nomma ‘Abd As-Salâm b. Yazîd b. Hayyân as-Sulamî gouverneur de la ville, et transferra les ames et les registres du gouvernement au Quhandiz [de Marw]. Il suspectait qu’un groupe de ses partisans avaient correspondu avec al-Hârith. Il eut enfin ceux qu’il suspectait et qui n’avait pas été soumis à interrogatoire, les fit asseoir à sa gauche, et il avait eux qu’il avait renforcé et confiance à sa droite.

Il parla alors, mentionna les Banû Marwân et ceux qui s’étaient rebellés contre ex, et comment Dieu lui avait donné des victoires. Puis il dit :

« Je loue Dieu, mais je blâme ceux qui sont à ma main gauche[…]

 

50-51 : ‘Abd al-Malik b. Bishr at-Taghlibi (II, 1939-40)

Ad-DaHHâk resta à Nuçaybîn en l’assiégeant, et il envoya deux de ses officiers, appelé ‘Abd al-Malik b. Bishr at-Taghlibî et Bakr adh-Dhakwânî le Mawlâ de Sulaymân b. Hishâm, avec 4000 ou 5000 hommes et ils vinrent à Raqqa. La cavalerie de Marwân là bas, avec 500 cavaliers, les combattirent. Aussitôt que Marwân fut informé de leur présence à Raqqa, il envoya la cavalerie de sa garde. Alors qu’ils approchaient la cité, les partisans ad-DaHHâk commencèrent à l’abandonner pour retourner à lui. La cavalerie de Marwân les poursuivit, et plus que 30 des hommes à l’arrière-garde furent désarçonnés.Marwân les avait coupés en morceau lorsqu’il revint à Raqqa. Il arriva, et entra en bataille contre ad-DaHHâk et ses forces, jusqu’à ce qu’ils se rencontrent à un lieu appelé Ghazz dans le territoire de Jafar-Tûtha.

Ils combattirent en une bataille ce même jour. Lorsque tomba le soir, Ad-DaHHâk et près de 6000 des ses partisans les plus fermes, descendu de cheval afin de combattre à pied, tandis que les gens de son camps, pour la plupat, ignraient ce qu’il était advenu de lui. La cavlerie de Marwân les encerclèrent et les pressèrent durement jusqu’à les tuer au moment de la tombée de la nuit. Les survivnts des partisans d’Ad-DaHHâk retournèrent à leur camps et ni Marwân, ni les partisans de ad-DaHHâk ne saaient qu’il était au milieu du massacre jusqu’à ce qu’il leur manque au milieu de la nuit. Certains de ceux qui l’avaiet vu descendre de sa monture et combattre à pid vinrent leur signaler et affirmer qu’il avait été tué. Ils le pleurèrent et se lamentèrent de sa mort.

‘Abd al-Malik b. Bishr at-Taghlibî, l’officier qu’il avait envoyé contre Raqqa, se rendit en présence de Marwân en l’informant que ad-DaHHâk avait été tué. Marwân envoya avec lui des hommes de sa garde portant des torches et des chandelles vers le site de la bataille. Ils fouillèrent les cadavres jusqu’à découvrir ad-DaHHâk et l’emporètent à Marwân. Il avait plus de 20 blessures sur son visage. Les gens du camps de Marwân s’exclamèrent : « Dieu est le plus Grand ! » Puis ceux du camps d’Ad-DaHHâk se rendirent compte qu’ils avaient appris sa mort Marwân envoya sa tête, cette nuit-là, dans les cités de Jazîra, où on la fit parader.

Certains disent que al-KHaybarî et ad-DaHHâk ne furent tués qu’en 129/746. Selon Hishâm=>Abû Mikhnaf, c’est cette année là que al-Khaybarî la khârijite fut abattu.

167 année 132/749 (III, 43) ‘Abd al-Malik b. Bishr at-Taghlibî

Ahmad b. Zuhayr=>’Abd al-Wahhâb b. Ibrâhîm b. Khâlid=>Abû Hâshim Mukhallad b. Muhammad b. CâliH :

Marwân b. Muhammad vint à Raqqa à l’époque où il s’élançait contre ad-DaHHâk. Il avait avec lui Sa‘îd b. Hishâm b. ‘Abd al-Malik et les enfants de Sa‘id, ‘Uthmân et Marwân. Tous deux l’accompagnaient contraints. Il les envoya à ses lieutenants à Harrân, qui les y jetèrent en prison avec Ibrâhîm [b. Muhammad] b. Alî b. ‘Abd Allah b. al-‘Abbâs et ‘Abd Allah b. ‘Umar b. ‘Abd al-‘Azîz, al-‘Abbâs b. al-Walîd et Abû Muhammad al-Sufyânî, appelé al-BayTâr. De ceuc-là moururent en prison d’une épidémie qui s’était abattue sur Harrân : ‘Abbâs b. a-Walîd, Ibrâhîm b. Muhammad et ‘Abd Allah b. ‘Umar b. ‘Abd al-‘Azîz. Une semaine aupraravant, Marwân était dérouté au Zâb par ‘Abd Allah b. ‘Alî, Sa‘îd b. Hishâm et les autres qui étaient captifs avec lui s’échappèrent en tuant l’hofficier de la prison. Abû Muhammad as-Sufyânî resta à l’arrière, confiné, et ne fuya pas avec ceux qui s’étaient échappés. D’autres qui ne souhaitaient pas quitter la prison, car légalistes, restèrent avec lui. Le peuple de Harrân et certains des Ghawghâ’ (populace) de la cité tuèrent Sa‘îd b. Hishâm, SharâHil b. Maslama b. ‘Abd al-Malik, ‘Abd al-Malik b. Bishr at-Taghlibî et le Patrice d’Arménie IV, dont le nom était Kûshân, en les lapidant à mort.

Quelques 15 jours après eur mort, Marwân vint à Harrân, fuyant la bataille du Zâb et libéra Abû Muhammad et ceux qui y étaient confinés avec lui.

[…]

171 (III, 47) Abû Umayya at-Taghlibî et Hishâm b. ‘Amr at-Taghlibî au cours de la marche victorieuse des Abbassides

‘Ali b. Muhammad=>ses autorités :

Marwân s’enfuya jusqu’à arriver à la cité de Mossoul qui était alors gouvernée par Hishâm b. ‘Amr at-Taghlibî et Bishr b. Khuzayma al-Asadî, et ils abattirent le pont-levis. Les Shâmi leur crièrent : « C’est Marwân ! » Mais ils répliquèrent : « Vous mentez, le Commandeur des Croyants ne fuit pas ! »

Il alla alors vers un village, traversa le Tigre et alla à Harrân puis à Damas, où il remis la lieutenance à al-Walîd b. Mu‘awiya, lui disant : « Combat-les, jusqu’à ce que le peuple du Shâm s’unisse ! »

Puis Marwân se rendit en Palestine et s’arrêta à la rivière d’Abû FuTrus.

Al-Hakam b. Dab‘ân al-Judhâmî avait pris le pouvoir en Palestine, alors Marwân envoya un courrier à ‘Abd Allah b. Yazîd b. RawH b. Zinbâ’, le nommant à ‘lautorité, mais le trésor était aux mains de al-Hakam.

Abû-l-‘Abbâs écrivit à ‘Abd Allah b. ‘Alî pour lui ordonner de poursuivre Marwân, alors ‘Abd Allah se rendit à Mossoul. Hishâm b. ‘Amr at-Taghlibî et Bishr b. Khuzayma vinrent à sa rencontre, ils avaient fait déployer les couleurs noirs [des abbassides] avec les gens de Mossoul et lui ouvraient désormais les portes.

Il march alors sur Harrân, en nommant Muhammad b. Cûl comme gouverneur de Mossoul. A Harrân, il fit détruire la maison dans aquelle Ibrâhîm b. Muhammad avait été confiné ; puis marcha sur Manbîj où le noir avait été déployé ; les gens de Qinnasrîn envoyèrent leur hommage à ‘Abd Allah, l’un de ceux qui vinrent à lui pour ce faire était Abû Umayya at-Taghlibî. ‘Abd aç-Camad b. ‘Alî arriva depuis Abû-l-‘Abbâs comme renfort avec 4000 hommes. ‘Abd Allah y resta qulques jours après la venue de ‘Abd aç-Camad, puis il se dirigea sur Qinnasrîn qui avait déjà arboré le noir ; il y resta quelques jours puis se dirigea vers Homs.

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