Violence, despotisme et cruauté

Idée Reçue n°4 :

L’Islam est cuel au pénal, despotique dans son mode de gouvernement, violent dans son rapport au monde, intolérant à l’égard de la diversité, revendique l’esclavage.

 Le Coran considère les individus comme strictement égaux, nulle préséance de caste ou de statut n’y est mentionnée, à l’exception, éventuellement, de la personne prophétique, quasimment absente cependant du texte coranique lui-même.

On est là dans une poursuite naturelle de l’ordre des chose de la civilisation antique, mais bien plus, l’importance du rôle politique en fonction dustatut fiscal, général dans les cités greco-romaine n’y est pas non plus présent.

Le devoir d’aumône s’étend à tous, le livrer son corps et ses biens sur le chemin de Dieu également, celui de prier également

A l’inverse, le riche n’est pas méprisé, reprennant la métaphore du chameau et du châs de l’aiguille de l’évangile (présente aussi dans le Talmud), il place orgueilleux et outrecuidant à la place de riche. Le riche reçoit une bénédiction terrestre et le devoir de se répandre en aumône à la hauteur de cette bénédiction. L’avare, pauvre ou riche est également réprouvé.

Le Coran considère son auditoire bédouin comme enclint à l’impiété, par contre il incite à s’attacher aux « gens du livre », les adeptes des religions judéo-chrétiennes, entre lesquelles il n’établit nulle préséance.

Le Coran incite à libérer des esclaves, pour une multiplicité de raisons.

Le Hadith prophétique insiste sur cette égalité statutaire, avec des sentences parfois d’une étonnante modernité, la transformation politique de l’aumône en impot conserve l’idée d’égalité statutaire. Seuls priment ceux qui combattent, dépensent et prient plus que les autres.

Le développement intellectuel du Haut Moyen Age touche la civilisation islamique en plein développement, ainsi, une certaine préséance se développe à l’égard de ceux qui recherchent, et détiennent, une parcelle de la science, cependant, on n’interdit pas aux basses classes la recherche et l’accès à la science, bien au contraire, on la revendique.

La situation dominante des arabes du premier siècle de l’hégire s’établit souvent contractuellement, c’est par conséquence d’une convention de protection (dhimma) contre récompense (jizya) que se légitimise les arabes dans la société orientale chrétienne. Les traditions historiques attestent de cette position respect, d’imposition légère et de devoir de protection à l’égard des indigènes du moyen orient.

En Iraq et en Egypte, tous els combattants reçoivent la même part de cette « récompense », prélevée selon le smodes anciens, celui d’un servage de la paysannerie au service du roi, par l’intermédiaire du satrape. Les arabes prennent simplement la place du « roi ». L’inégalité statutaire de ces deux pays d’oasis tient à leur structures de castes anciennes et non à une volonté des arabes.

Certes, le développement d’une idéologie et d’un état arabe à partir des années 680 va amener à une inéquité de traitement entre les arabes et les « clients », puis entre ces deux groupes et les « protégés », mais la notion de contrat va se maintenir dans la jurisprudence avec une clause morale et réglemntaire impérieuse. Le respecte de la religion des « protégés » est un pilier de la civilisation islamique en développement.

Certes également, l’omnipotence culturelle et idéologique de la civilisation sédentaire moyen orientale va conduire els arabes, puis les « musulmans » à revendiquer une altérité conquérante et impérieuse, une certaine superbe, un refus du luxe des « infidèles ». Et, comme dans toutes les sociétés humaines, ils y aura un balancement permanent de l’aiguille de la tolérance, cepdant, cette culture de la cohabitation conduira même à assimiler brahmane et zoroastriens à des « gens du livre », afin de les maintenir dans la « protection ».

L’inéquité fiscale, lorsque elle ets réglementée, au VIIIè siècle, se base sur un rapport de 1 à 2 de l’imposition, et un minimum de contraintes, elles aussi variant d’un contexte et d’une région à l’aitre, évidemment, l’inéquité en matière judiciaire est limitée, et varie de la même façon.

Entre musulmans, par contre l’égalité statutaire est un dogme que l’ère féodale du moyen age central ne pourra pas renverser. L’intégration des esclaves affranchis à la scoiété est complète, en droit comme en fait, et à partir du Ixè siècle, ce sont d’anciens esclaves et d’anciens paiens qui domineront la plupart des exécutifs du monde musulmans.

Ces exécutifs sont-ils despotiques, assurémment si pon les compare à nos systèmes représentatifs, pas du tout dans le contexte médiéval, poiur al simple raison que cette idéologie de l’égalité et de la liberté des hommes te de leurs communautés empêche les exécutifs de s’immiscer dans la vie des « croyants ».

L’absence de clergé officiel maintient le devoir à de prier à tous, et les soldats sont systématiquement des gens de basses conditions, souvent des esclaves affranchis pour cette occasion, il n’y a donc pas de société chevaleresque.

De plus, le contrat entre la famille abbasside et l’élite intellectuelle et religieuse, en 750, lorssq de la fameuse « révolution » implique que le détenteur du pouvoir exécutif ne peut légiférer, seul le coran, le hadith, et les écoles de jurisprudence y sont autorisées, et il y a autant de point de vue que d’intellectuels, puisque l’unification de l’église qui a court en occident au XI-XIIè siècle ne s’y développe pas non plus.

Ainsi, face à une société libertaire, licencieuse, anarchique même, face à l’illégitimité structurelle de l’exécutif, considéré comme corrompu, corrompant et corrupteur, face au refus de sacraliser l’état et son chef par l’idéologie religieuse… le dirigeant agit tyrraniquement, pour éxister, parce que, paradoxalement, il ne epyut être autocrate, despote, monarques, autant de termes qui impliquent une légitimité du pouvoir exécutif et une soumission des castes, le sunes envers les autres et les castes supérieurs à l’égard de son administration. Bas des états modernes en occident.

Certes les même phénomènes (féodalisation, légitimisation des exécutifs, sacralisation des dirigeants…) vont se développer, on assiste au XVIè siècle, comme en occident, à la preise de contrôle de la religion par les exécutifs, mais l’exigence de liberté des homme, tribus, communuatés et la toute puissance de l’élite juridique non étatique empêche tout développement similaire à l’occident, et condamen sans aucun doute la civilisation islamique à un affaiblissement structurel face aux sociétés soumises, industreuses, centralisées, uniformes idéologiquements de l’occident chrétien. Les dirigeants de l’Islam sont entrainé, avec les intellectuels, dans une spirale abrutissante d’inflation moralisante et radicale, obscurantiste et isolationniste, qui les conduit et accompagne leur chute jusqu’au XIXè siècle.

Les comportements tyrraniques et mafieux, signe de la faiblesse des exécutifs dans la société traditionnelle, utilisent, avec, et après la période coloniale les moyens juridiques, idéologiques et géopolitiques des états occidentaux, ce qui conduit à cette image archaique de despotes tous puissants et de rtégimes clientélistes et corrompus, de mépris de plus en plus important pour ceux qui ne font pas partie du réseau !

L’intolérance va aussi s’accroite, comme ne occident, au XIV-XVIè siècle, à l’égard des minorités religieuses, mais elle restera limitée du fait même des devoirs coraniques, hadithiques et de al tradition jurisprudentielles, c’est par la collusion volontaire entre minorités et pouvoirs coloniaux occidentaux au XIX-XXè siècle que l’intolérance des majorités musulmanes va s’orienter politiquement contre les minorités.

Enfin, sur la question de la tolérance à l’égard de non-musulmans étrangers et donc non-protégés, elle est totale, puisque le commerce ets un pilier de la civilisation et du droit de l’islam, et il y a de fait, jusqu’au XIXè siècle, beaucoupo plus de commerçants étrangers non-musulmans en Islam, que l’inverse, en tout cas en occident.

Les apologies de non-musulmans sont innombrables dans les récits, dédicaces, panégyriques des auteurs musulmans au cours depuis l’époque abbasside jusqu’à nos jours, même pour des paiens, zoroastriens, brahmanes, tengristes, animistes africains… En Europe, ce type d’ouverture est rare, et ce n’est qu’à l’extrême fin du XVIIIè siècle, qu’ admire l’ingéniosité du droit, la tolérance et l’extrême démocratie des organisations tribales… du monde de l’Islam !

Le rapport au combat sur le chemin de Dieu est lié à un effort, un devoir du sacrifice face à la menace paienne sassanide. Il vient de l’idée de guerre juste de l’augistinisme et de l’idoéloigie romaine-chrétienne, il ets renforcé en Syrie au Viè siècle.

Le Jihad devient la raison d’être de l’élite militaire que constitue les arabes, puis leurs clients non-arabes, dans la défense du monde civilisé, qui peu à peu devient l’Islam, avec un grand I. Ce devoir de défense du monde civilisé, ou les guerres civiles, ne sont pas différentes de ce qui se passe à la même époque en occident. La seule différence en est que la religion de l’Islam vient souvent de conséquences de divergences politiques et de situations de suprématie militaires…

Au Moyen Age Central, bien peu de pouvoir islamiques ont revendiqués la guerre offensive à but religieux, tandis que l’église unifiée et les proto-pouvoirs monarchiques l’ont abondamment utilisés alors, dans le contexte que l’on nomme les croisades (contre les musulmans, mais aussi contre les hérétiques).

L’incapacité des hommes de l’Islam a assurer le devoir de combattre et la sous-traitance à de speuples non-musulmans ou tout juste convertis ets structurelle, dans tout l’espace de la civilisation, démontre assez que l’on a affaire à une civilisation pacifique, qui ne prime nullement l’oligarchie militaire contrairement à l’idéiologie des trois ordres de l’occident latin.

Enfin, par la suite, la justification religieuse du devoir de combattre pour sa nation ets universelle, et n’a rien de propre à l’Islam, d’autant que jamais les exécutifs n’ont pu, unilatéralement, envoyer à la mort sans une bonne justification intellectuelle et matérielle, les foules de paysans et d’ouvriers morts dans les guerres européennes du XIXè siècle.

Les trafics d’esclaves, de la même manière, ne sont nullement différents, les « Francs » font le trafic des slaves vers la méditerrannée, jusqu’à leur conversion, les musulmans font de même avec les turcs, jusqu’à leur conversion, seule source d’esclaves, le Soudan devient un monopole du commerce musulmane, avant l’expansion portugaise du Xvè siècle.

Parallèlement et peut être à cause de cela, en occident, on passe de la distinction entre manse servile et manse libre, entre le colon, le servus et le libre à une opposition statutaure, guerrier-noble et serf. L’esclavage disparait, les slaves sont convertis, peu après, les baltes sont intégrés avec violence à l’ordre de la chrétienté, le conflit en Espagne et en Orient entre Chrétienté et Islam tarit le commerce des esclaves soudanais, ainsi, le terme servus devient le propre du paysan, et on annule la liberté statutaure romaine, maintenue jusqu’à l’époque carolingienne, mais rien n’est juridiquement établit contre l’esclavage, et celui-ci trouvera un second souffle avec l’accèd direct à l’afrique et le développement des cultures spéculatives en Amérique et en Méditerrannée.

En matière pénale, la jurisprudence interdit la torture préliminaire, l’instruction se bvase sur les témoignages, les preuves matérielles (faible dans el droit médiéval) et les déposition des parties. En l’absence de témoins fiables, très complexe à obtenir, on ne peut rien décider. De plus, il n’y a pas de tribunaux de caste, puisqu’il n’ya pas de castes. Certes il y a de la corruption, mais c’est une conséquenc ejustement de l’impossibilté d’obtenir des aveux forcés.

Quand aux peines, elles sont, en comparaison du monde asiatique ou de la chrétienté, très douce, deux peines d emort sont autorisées : pendaison et décapitation.

Pour l’adultère, la lapidation dont sont passibles aussi bien les hommes que les femmes, à condition de réunir 4 témoins irréprochables, est peu pratiquée, on cite abondamment le pardon du prophète, présent dansd le hadith, à trois reprises, et le contexte du hadith est celui d’un dénonciation personnelle.

Pour les peines criminelles et délictueuses sont très douces, le fouet est très court, léger, et le nombre de coups, peu douloureux, n’excède que rarement les cent coups, quant à la peine de prison, elle sert à faire réfléchir, à attendre une fatwa d’un juriste étranger ou à punir, mais jamais plus de quelques mois.

Seul le blasphème, comme en occident d’ailleurs, est très sévèrement puni, mais on n’y associe pas le crime de lèse-majesté, qui n’existe pas… un dirigeant qui punirait pour ce crime serait passible d’une fatwa injurieuse, car la peine prévue pour une insulte ne dépasse pas la compensation financière, voire quelques voups de fouets pour les juristes les plus durs.

Enfin, lorsque l’affaire oppose deux parties, le droti du Talion ets applicable, mais on rpéfère presque toujours la compensation financière, et éventuellement, on peut pardonner, puisque le Coran incite à ce faire.