Ibn Juzay, Poésie sur les Noria de Hama, v. 1200

Puisque dans Hamâ le fleuve est ‘asî (rebelle), comment n’imiterais-je pas sa rébellion, et comment ne boirais-je pas, pur et sans mélange ? Et pourquoi ne chanterais-je point près de ces roues hydrauliques, de même qu’elles chantent ; et pourquoi ne l’emporterais-je pas sur elles à la danse, et ne leur ressemblerais-je pas dans l’action de puiser ? Elles gémissent et versent leurs larmes ; et l’on dirait qu’elles se passionnent en voyant ces pleurs et implorent leur affection.