Virgile, Enéide, IV, 130 : “Les Cavaliers Massyles s’élancent”, v. 30 av. n-è

Cependant se lève l’Aurore qui a quitté l’Océan. Au lever de l’étoile du matin, une jeunesse choisie franchit les portes ; filets à grandes mailles, pièges, épieux à large fer, tout est là ; les cavaliers Massyles s’élancent, et les chiens au flair puissant.

La reine s’attarde dans sa chambre, et à sa porte l’attendent les plus nobles des Puniques ; brillant sous l’or et la pourpre, son coursier piaffe, mâchant rageusement son mors blanc d’écume.