Suyûri, Kairouan, Pillages Arabes (et sultaniens) et Zakat, v. 1060

1 : Peut-on recevoir la zakat payée par les ravisseurs sur les moutons dont ils se sont emparés quand on n’a pas le pouvoir de les restituer à leurs propriétaires ?

Réponse. Elle sera acceptée et distribuée aux nécessiteux

2 : Des propriétaires auxquels les Arabes imposent une contribution en nature sur leurs moissons et récoltes d’olives.

Peuvent-ils déduire de leur zakat l’équivalent de cette contribution ? Certains Arabes versent la zakât, peut-on acheter à des pauvres un mouton provenant de ladite zakat ?

Réponse : Oui

3 : Les propriétaires de champs de céréales et d’olivettes sont taxés d’après estimation sur pied avant la moisson, la cueillette et le pressage, par les Arabes ou le Sultan qui leur extirpent une somme considérable en espèces dont ils repoussent l’échéance à un ou deux mois après la récolte.

Peuvent-ils déduire de la zakat le montant de ces taxes et calculer la zakat sur le reste ou verser la zakat sur le tout ?

Réponse : On déduira de la Zakât ce qu’on leur aura pris bien que ces taxes n’aient pas été prélevées sur la matière imposable elle-même !