Abû Ishâq al-Tûnisî, Ibn Dâbit as-Safâqusî, Kairouan, Droit Conjugal, v. 1040

Quid d’un orthodoxe désireux d’épouser une jeune shi’ite et craignant de se laisser détourner de ses devoirs religieux

Réponse. Les Shi’ites sont de deux sortes : ceux qui placent ‘Ali au-dessus d’Abu Bakr et ceux qui accordent la prééminence à ‘Alî et insultent les autres Compagnons. Avec les premiers on peut contracter mariage, mais on s’efforcera, en leur démontrant la fausseté de leur doctrine de les amener à résipiscence. Quant aux seconds, ce sont des impies avec lesquels aucun lien matrimonial n’est permis

Cf : H.R. Idris, “Une des phases de la lutte du malikisme contre le sh’isme sous les Zirides”, Les Cahiers de Tunisie, IV (1956), 508-517 et La Berbérie Orientale sous les Zirides, Paris, 1,962, I, 185-1881.

————————————

-Au cas où elle reprendrait son mari à la suite d’un divorce définitif après moins de 20 ans de séparation (firâq), une femme s’engage à verser à son mari 100 dinars pris sur son propre avoir. Ce dernier rompt avec elle (faraqaha) et son premier mari la reprend (raja’aha).

Réponse : Si elle se remarie avant l’expiration du délai fixé, elle devra tenir l’engagement pris envers son (deuxième) mari.