Chronique Officielle : HSIN (nouveau) TANG SHU, IXè s.; UYGHUR et SOGDIENS : de la guerre préventive

Lorsque l’empereur Tai-Zong arriva sur le trône (779), il envoya un eunuque pour annoncer à la cour le deuil pour la mort de son père et aussi pour restaurer leur amitié. A cette époque, les Hu Chiu-Hsing (Neufs Familles) encourageaient le Khaqan d’envahir la Chine. Le khaqan désirait que toute son armée s’approche des frontières, lorsqu’il vit l’ambassadeur, il ne voulut pas accomplir les rituels en son honneur. Son premier ministre, Tun mo-ho Tekin, a dit :
« Le Tang est un Grand Etat et n’a jamais agit traitreusement à notre égard. Lorsque nous entrâmes, les jours précédents, au Tai-Yuan (Ferghana), nous avons saisis des myriades de moutons et de chevaux, mais, lorsque nous avons regagnés nos propres états, nous fûmes détruits, dévastés, et presque vaincus. Désormais, lorsque nous mobilisons notre état et combattons au loin, si nouis ne remportons pas de victoire, comment pourrions nous seulement revenir ? »

Le Khaqan ne l’écouta pas. Tun mo-ho devint furieux, il l’attaqua et le tua et, en un instant, massacra près de 2 000 personnes de la famille du Khaqan, son clan et des Neufs Familles, and the Sogdians. Il s’autoproclama immédiatement Ho Qutulugh p’i-chia Khaqan, et envoya le commandeur Chien Tekin raccompagner l’ambassadeur [Liang Wen-hsiu] à la cour.

[…]

Lorsque les Uighurs arrivèrent à l’Etat Central, ils avaient constamment avec eux quelques Neufs Familles, qui restaient fréquemment à l’intérieur de la capitale. Au cours des temps, leur nombre approchait le millier. Il vivait là, leur propriété fleurissait et ils accumulaient de grandes sommes de capital. A une occasion, le Commandeur, Tu-Tung, I-mi-shih, un ancien et un jeune mei-lu et d’autres, qui étaient sur le point de rentrer dans leur propre pays, chargèrent un train de chameaux et prirent la route, restant pour trois mois à Chen-Wu. La note de frais était très élevée et les dépenses étaient illimitées. L’Intendant des Armées, Chang Kuang-Sheng, les espionna secrètement. Ils cachaient tous des femmes dans leur bagage. Kuang-sheng envoya alors un officier des postes pour les poinçonner et avait découvert leur secret. Ils avaient déjà entendu que Tun mo-ho venait juste d’accéder au trône et avait tué de nombreux Neufs-Familles. Ils furent effrayés et n’osèrent plus rentrer. Très souvent, ils esseyaient de disparaître et de s’échapper, mais Tu-tung gardait les yeux structement sur eux. Alors, les Neufs Familles suggérèrent un plan à Kuang-sheng, le suppliant de faire décapiter tous les Uighur.

Kuang-sheng accepta et informa immédiatement l’empereur à ce sujet. Il déclara :

“Les Uighurs ne sont pas puissant à la base, mais ils sont assisté par les Neufs Familles. A présent, leur état est en proie à al confusion et leurs soldats sont seuelment en train d’attaquer maintenant, et de prendre un autre prisonnier. S’il y a un profit, alors ils sont attiré par lui, et s’il y a une propriété, ils se rallient. Mais s’il n’y a ni propriété ni profit, ils seront incapable de secourir leur état du chaos. Si nous ne prenons pas avantage de cette situation, que nous les laissions rentrer chez eux avec leur argent, cela reviendrait à prêter des armes à des pillards ou de fournir du grain aux pillards.

Il a ensuite conduit un officier subalterne de l’armée à faillir publiquement à donner à T’u-Tung la cérémonie nécessaire, afin que, dans sa colère, il le fouette. En conséquence, Kuang-Cheng força ses soldats à tuer tous les Uighur et Neufs-Familles et à saisir plusieurs milliers de chameaux et de chevaux et 100.000 pièces de tissu de soie.

De plus, il annonça ce qui suit :

“Les Uighurs ont fouetté un grand général et planifiaient la prise de Chen-Wu. Je les ai contré préventivement en les massacrant avant qu’ils le puissent.”

Ils renvoya les femmes groupées jusqu’à Chang-An.