24. Cependant ensuite, Moabia (Mu‘awiya) obtint sa position et régna 25 ans. 5 de ses années furent des guerres civiles contre les siens, mais durant 20 ans, avec tous les peuples des Ismaelites qui lui obéissaient, il réalisa avec bonheur de grandes choses. L’Auguste Constant combattit contre lui en levant 1000 hommes et de nombreux navires : il réussit à peine à prendre la fuite avec peu d’entres eux. D’heureuses actions furent aussi réalisés en Occident par un Duc appelé Habedella (‘Abd Allah) qui, alors, avait eu peu le mandat de diriger le combat. Il arriva à Tripoli, entra aussi à Cuida (Ghadamès ?) et Helemptien (Leptis ?) pour guerroyer, et, après beaucoup de désolations, il prit en protection les provinces voisines et dévastées et, ensuite, toujours avide de sang, s’approcha de l’Afrique. De sorte que, rien de plus qu’en se disposant au combat, à la pointe une ligne se retourna fuyant les Maures et toute la formation de l’Afrique avec son Comte Gregorius fut supprimé jusqu’à l’exterminer. Habedella, également chargé d’un bénéfice abondant, arriva en Egypte se retirant avec toutes ses cohortes. Moabia arrivait à sa 10ème année de Règne.
25. l’Auguste Constant qui anticipait la République pour cause des dissensions internes, fut assassiné à Syracuse, illustre cité de Sicile, par une conjuration de subordonnés, ayant passé 27 ans de son mandat. Mais Constantin, l’aîné de ses fils, assuma la préoccupation à administrer l’empire romain.
60ème des Romains, Constantin, entendant que son père avait été assassiné à Syracuse par une sédition des siens, est couronné de l’empire, régnant… années.
26. Mohabia, roi des Sarracènes, lança, pour réduire Constantinople, 100 000 hommes, lesquels servaient Yzit (Yazîd), son fils, avec complaisance, à qui il avait assigné le contrôle. Ils encerclèrent par un siège la cité, durant toute la saison de printemps, mais ils ne purent tolérer la souffrance de la faim et de la maladie, après deux ans ils abandonnèrent la cité et s’en retournèrent, ayant pris de nombreuses fortifications et chargés de butin, à Damas et sons roi, qui leur avait ordonné de rentrer. Alors Moabia, ayant achevé 20 ans de son principat, desquels il vécut 5 amoindri, paya la dette de la nature humaine.
27. A la mort de Mohabia, son fils Yzit (Yazîd) prit sa place pendant 3 ans, très aimable, et homme ayant l’agrément de toutes les nations soumises à son royaume. Lequel ne rechercha jamais pour lui-même, comme c’est la coutume des hommes, aucune gloire par la cause du penchant royal, au contraire, il vivait avec tous les gens communément. De sons temps ne se réalisèrent que peu de succès ou même aucun parmi les armées envoyées par lui-même.
Ayant accompli les 3 ans, il acheva son règne et la vie et nomma comme successeur son fils Mohabia, à l’instar des manières paternelles. Lequel, lorsqu’il arriva au pouvoir sur le royaume, exempta à toutes les provinces de son royaume la Tiers Partie du tribut en monnaie. Lui-même, avant de rester une demi-année au royaume, se sépara de cette lumière.
28. 61ème des Romains : Justinien est porté à la tête du royaume par le Sénat, régnant avant sa première déposition durant 10 ans, et après avoir récupéré son royaume, 10 ans.
29. A la mort de Mohabia le Jeune, les armées de toutes les provinces élirent pour elles deux princes : l’un était appelé Abdella (‘Abd Allah) et l’autre était appelé Maroan (Marwân), duquel fils, le petit fils jusqu’ici de nos temps occupe le principat. Mais pendant un espace de quasiment 2 ans, Abdella fut élu prince avec le consentement de tous. Mais cependant, Maroan, qui enviait ledit Abdella, se laça depuis les frontières de Almidina avec tous ses fils ou parents et on lui demanda de rester en exil à Damas. Mais après une intervalle de temps, s’étant accordé avec certaines armées, et avec l’agrément de Dieu, il fut conduit au royaume. En se menant réciproquement durant l’année suivante d’innombrables et d’abondants combats, il périt une innombrable multitude d’hommes des deux armées en s’agitant en combats mutuels. C’est ainsi que, comme ils considérèrent que à lutter contre trop de forces ils s’affaiblissaient de plus en plus, Maroan, roi d’une des parties, envoya des légats à l’Auguste Constantin, sollicita humblement qu’on lui concède la paix. A qui fut concédée une paix de 9 ans sous ces conditions : que soient libérés les captifs dans toutes les provinces des sarracènes, que soient rétablis les transfuges à leurs postes mêmes et que le roi des Sarracènes fournisse à l’empereur Auguste chaque jour sans interruption tout ensemble : une quantité de 1000 solidii d’or de bon aloi, une jeune fille, une mule arabe et un tissu en peluche syrienne. En vérité, Maroan, avant de mourir répartit entre ses fils les provinces des Hismaelites comme ceci : il donna au gouvernement de l’aîné Habdelmele (‘Abd al-Malik) les régions de Perse, Arménie, Mésopotamie, Osdroène, Arabie et Syrie ; il donna à son fils Habdellaziz (‘Abd Al-‘Azîz) l’Egypte et les parties ultérieures de l’Ethiopie, Tripoli, l’Afrique et les provinces adjacentes jusqu’au détroit de Gades ; il concéda à Mahmet (Muhammad), son fils, l’armée terrestre ou de l’ordre maritime, poste qui exigeait de nouvelles expéditions contre la Romanie et les nations frontalières une fois expiré le temps de la paix. De cette façon, accomplissant avec diligence et prudemment toutes les affaires, il livra le du de la nature humaine, après avoir achevé la première année de la bataille. Et comme celui-là même avait ordonné, la succession fut accordée à son fils aîné Habdelmele (‘Abd al-Malik).
30. 62ème des Romains, Léon, une fois Justinien expulsé, est couronné du pouvoir absolu en le royaume, il régna 3 ans.
31. Après cela, 63ème des Romains, Absimare de cette façon est dénombré roi, il régna 8 ans.
32. Habdelmele, assumant la couronne du royaume, régna 30 ans (sic : 20 ans). Durant la première année de son règne, il dirigea toute l’expérience et la vertu de l’âme de son armée contre Habdela, que son père avait attaqué tant de fois en divers combats. Au final, ayant entamé le combat, le Roi Habdella fut tué à Macca _maison d’Abraham, selon ce qu’ils pensent eux-mêmes, qu’on trouve dans le désert entre Ur des Chaldéens et Carra (Harran) de Mésopotamie_ par le Duc de l’armée Tahihie (at-Ta’iyy ?), envoyé par le Roi Habdelmele. Et le chef décollé du susdit roi Habdella fut présenté à Damas à Habdelmele, fils du roi Maroan, par le Duc de l’armée Ajaje (al-Hajjâj). Ainsi ensuite, dans la sixième année du roi susdit, ayant disputé des guerres intestines de retour de toutes parts, attaqua les territoires extérieurs d’une manière très svante ; puis rendit tributaire de son empire les provinces de nombreux peuples, cités, villages, forteresses et châteaux. Et comme il mourut avant le frère susmentionné __celui à qui le père avait confié le pouvoir depuis les frontières de l’Egypte jusqu’à la côte de Gades et lequel il avait nommé successeur de Habdelmele_, il affirma que le devenir fatal du royaume il l’avait confié à rien de moins que ses propres fils plusieurs fois de suite. Il le livra après lui à son fils aîné Hulit (al-Walîd) le royaume des siens ; il ordonna également que son frère Zoleiman (Sulaymân) succède à son fils. Ainsi, gouvernant d’une utile manière, comme il avait appris de son père, il se remit à ses fils et accomplit l’année de son règne, tranquille, se sépara de cette lumière.
33. Justinien, assisté par l’abondance et la vertu des Khazars, retourna à Constantinople résider en son propre royaume, récemment surpassé par les tyrans.
34. Hulit prit le sceptre du royaume des Sarracènes, selon ce qu’avait disposé son père. Il régna 9 ans, autant homme de prudence à disposer des armées que dépourvu de la faveur divine, l’eut presque détruit par la vertu de toutes les personnes proches. Et il affaiblit la Romanie par une active dévastation. Il mit également les insulae à une quasi-destruction. Il subjugua par la dévastation les frontières de l’Inde. Aussi dans les parties occidentales, il subjugua le royaume des Goths en Espagne, affirmé par une antique solidité, l’encerclant au moyen du Duc de son armée du nom de Musa et une fois soumis le royaume, imposa des tributs. Ainsi, menant avec prospérité toutes ces causes, en la neuvième année de son règne, alla au terme de sa vie, exhibant ses troupes pourvues chez tous les peuples.
35. 64ème des Romains, Philippique, le tyran, ayant mené une sédition, envahit à Justinien le royaume désorganisé. Ensuite, le 65ème, Anastase, est couronné. Puis le 66ème, Artemius, qui, avec Théodose s’attacha au royaume. Ils régnèrent et accomplirent civilement 5 années.
36.Parmi les arabes, à la mort de Hulit, Zoleiman, frère de sang, régna 3 ans en le royaume, selon la disposition de son père. Ainsi, désireux d’assaillir la Romanie, envoya pour détruire la Romanie son frère Mazalema (Maslama) engendré de la même mère et avec 100 000 personnes armées et choisies. Lequel ensuite, atteignant les limites de l’Asie, arriva à Pergame, attaquée par guerre, très antique et très florescente cité d’Asie, trompée par la séduction, il la détruisit par le feu et l’épée ; à ceux qui restèrent, il décida de la répartir entre les militaires. Et, depuis là, reprenant la marche, encercla la cité royale d’un siège de 2 années, et, n’y faisant aucun progrès, car il ne venait pas plus de bien que de courir des dangers, il se leva aux dangers à un tel point, qu’il dut se retirer par l’ordre d’un autre gouvernant, vers sa propre province, non pas trop heureusement, mais obligé par la faim et le fer et par la pénurie générale. Sûrement Zoleiman ensuite ayant passé le troisième de son dénombrement comme roi, mourut aors qu’il se trouvait en la province d’Antioche.
37. 67ème des Romains, Leon, expert en discipline militaire, à avoir encerclé les Sarracènes et expurgé la cité royale, assuma, avec l’acclamation du Sénat et de la République/du Peuple, le sceptre pour 24 ans.
38. A la mort de Zuleiman (Suaymân) la succession du royaume des Sarracènes échut à Hamer, fils de son oncle paternel, à qui son grand-père avait confié la charge de toute l’Egypte Occidentale. Il régna 3 ans. Et ensuite, de nouveau le royaume fut accordé au frère, appelé Yzit (Yazîd II). Hamer n’échoua pas non plus, plus prospère avec les armées ni ne souffrit aucun contrariété, cependant, il fut à un tel point d’une si grande bénignité et patience que tous (les étrangers aussi se réfèrent à lui de la sorte) lui attribuent de si grands honneurs et louent comme on n’a jamais accordé à aucun des vivants qui sollicitaient le gouvernement d’un royaume. Puis, aux environs de l’endroit ou était mort Zoleiman, il se retira aussi.
39. Yzit, lui succédant dans le royaume des Sarracènes, régna 4 ans. […]
40. Il fit également sienne la Gaule Narbonnaise au moyen du Duc de l’armée Mazlema et fit de nombreuses guerres à la nation des Francs. Et, avec une vertu congrue, le Duc de l’armée déjà mentionné se rendit à Toulouse, et l’encerclant en un siège, tenta de l’expurger par des catapultes et des machines en tous genres. Les nations des Francs, assurés d’une telle nouvelle, se réunirent là où se trouvait leur Duc, appelé Eudon, et, ainsi rassemblés, se rendirent à Toulouse. A Toulouse, les factions des deux armées s’affrontèrent en de graves combats. Ils tuèrent Zema (As-Samh), Duc de l’armée des Sarracènes ainsi qu’une partie de son armée, poussant le reste de l’armée à prendre la fuite.
41. Yzit (Yazîd II), roi des Sarracènes, ayant accompli la quatrtième année, se rend de cette lumière fuyante du royaume à son frère Hesciam (Hishâm), et après le frère appelé ainsi, afin qu’il continue de régner, à son fils naturelle du nom de Hulit (al-Walîd II).