Ulrich Seetzen, Journal d’Alep, La culture trans-classe des cafés à conteurs, 1804 n-è

Il est en fait frappant à quel point même la classe populaire la plus basse sait réciter par cœur des choses pleines d’esprit. Tous leurs chants respirent d’amour ardent ou de satire mordante, et ils savent présenter sur Harun al Raschid, sur Sleiman, Lockman le Sage, etc. de très belles choses de façon intéressante. […] Dans ces cafés, on ne rencontre pas seulement la classe populaire moyenne, mais aussi la plus basse, qui, pour une tasse de café qui coûte un Para, passe un après-midi entier là, et peut écouter le conteur aussi bien que le plus riche.