Il observa qu’il n’avait pas pu voir une seule femme tandis qu’il vécut à Babel, car elles étaient toutes voilées (šamkūsōt) et modestes (ṣanū‘ōt). Tout le monde a un bain (Miqwe) dans sa cour et personne ne voue une prière avant de s’être lavé. […]Babel est, en fait, un tout autre monde. Les Juifs y sont dévoués à l’étude de la Tōra et à la crainte du Nom. Les Yišma‘ēlītes aussi y sont dignes de confiance. Quant un marchand y arrive, il dépose ses biens dans une maison et s’en va. Les biens sont alors mis en vente dans les Šūq. Si on offre le prix demandé par le marchand, c’est bon. Sinon, les biens sont présentés à tous les courtiers. Même s’ils devaient être abîmés, ils sont vendus. Tout ceci se fait avec honnêteté.